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jeudi 20 décembre 2012

Lutte contre les gros insectes

Les Corps de Sapeurs sont très fréquemment demandés pour opérer à la destruction de nids de guêpes et frelons, menaçant la sécurité des habitants, dans les secteurs ruraux ou les zones à construction pavillonnaire, voire pour enlever des essaims d'abeilles.

Ils sont pour cela dotés :

- de vêtements protecteurs spéciaux ;
- de matériels destinés à la destruction des insectes.

Ces derniers consistent généralement en pulvérisateurs de liquides insecticides spéciaux à effet immédiat ou retardé.

Ces pulvérisateurs correspondent souvent à des  pistolets à peinture, qui peuvent être actionnés :
- par air comprimé, notamment de batteries d'appareils respiratoires isolants ;
- par électricité.

mardi 18 décembre 2012

Les Rapports de la Maîtrise des Risques avec la Fonction de Sécurité


          La sécurité relève de la responsabilité personnelle du chef d'entreprise. Celui-ci procède pour sa mise en oeuvre dans l'entreprise, par voie de délégation de pouvoirs. Les conditions de validité des délégations de pouvoirs en matière de sécurité sont définies par la Cour de Cassation.


          "Les personnes investies des pouvoirs doivent posséder la compétence, l'autorité et les moyens nécessaires pour remplir efficacement leur mission". Ce bref rappel permet de situer le rôle de la Maîtrise des Risques dans ce domaine. La maîtrise des risques, en tant qu'activité fonctionnelle, ne doit pas se substituer à ceux qui sont responsables de la sécurité et dont les manquements sont susceptibles d'être sanctionnés tant qu'au plan civil qu'au plan pénal. Le chef d'entreprise donne délégation de pouvoirs aux chefs d'établissements qui désignent à leur tour des ingénieurs ou chargés de sécurité. Le chef d'établissement préside le Comité d'Hygiène et de Sécurité (.CHSCT) lorsque l'importance des effectifs de l'établissement nécessite sa constitution.

Constitution du Comité d'hygiène et de Sécurité (CHSCT)

Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs; ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Composé notamment d’une délégation du personnel, le CHSCT dispose d’un certain nombre de moyens pour mener à bien sa mission (information, recours à un expert…) et les représentants du personnel, d’un crédit d’heures et d’une protection contre le licenciement. Ces moyens sont renforcés dans les entreprises à haut risque industriel. En l’absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les attributions normalement dévolues au comité.


lundi 12 novembre 2012

Permanence des Secours

7.1 - Permanence   des   Secours

7.11 - Couverture d'un secteur démuni de Secours.

              Si une zone importante risque de rester longtemps démunie de secours, le commandant de groupement ou le colonel de garde selon le cas, envoie un ou des engins en remplacement dans certains centres de secours de la zone intéressée, de façon à maintenir un équilibre de moyen de première intervention.

              La compagnie qui bénéficie momentanément d'une telle mesure, doit mettre à la disposition du chef de garde venu en remplacement, un gradé connaissant bien le secteur et muni des plans s'y rapportant.

7.12 - Disponibilité des engins.

7.121 -  Lorsqu'un engin doit, après une intervention, être remis en état opérationnel (hygiène des personnels, recomplèments, pleins, remplacements..), les opérations nécessaires sont accomplis dès le retour au centre de secours et dans les délais les plus brefs.

              Si l'engin doit être placé en situation d'indisponibilité, il appartient au chef de garde d'en prendre la décision. Dans le cas, la remise en service, doit intervenir immédiatement après la fin des diverses opérations. Le groupement et les centres de secours reliés sont informés de tous les changements de situation.

7.122 -   Tout engin muni d'un appareil de radio, qui quitte le lieu d'une intervention et qui est en état opérationnel doit, sans délais être annoncé "disponible" par le chef d'agrès. Celui-ci envoie au BCOT sur son canal d'origine dans la forme simple ."Tel engin, disponible". Ce message est également noté par le stationnaire au C.S d'appartenance.

              Un engin se trouvant dans une telle situation peut recevoir par radio un ordre d'intervention en cours de trajet, selon la position géographique de la nouvelle adresse par rapport à son itinéraire.

Relève

               Les détachements  envoyés sur les lieux d'une intervention son renvoyés dès qu'ils sont devenus disponibles ou relevés dès que le directeur des secours le juge nécessaire.

               Cette règle est impérative en ce qui concerne les premiers secours), le maintien sur les lieux d'une intervention d'un P.S ne peut être justifié que par l'emploi de l'engin et en aucun cas par l'utilisation prolongée du personnel pour tout autre tâche.

                Dans le cas de déblai important prévisible, les personnels nécessaires sont demandés assez tôt (au moins deux heures à l'avance) pour qu'ils puissent être sur les lieux dans les délais souhaités.

                Le directeur des secours doit tenir compte de la fatigue du personnel, du travail restant à faire, de la rigueur, de la température, des intempéries et de l'heure des repas.

                Les relèves sont faites, en principe, toutes les cinq heures de jour et quatre heures de nuit, par des détachements constitués conformément au chapitre 3, alinéa 3.22 de la première partie du titre 1.

                 La relève des officiers et chefs de secteurs précède d'une heure et celle du personnel, de manière à permettre les reconnaissances et faciliter la prise en compte du matériel en place et le transport de ceux qui sont relevés.

lundi 1 octobre 2012

Lutte contre les gros insectes


 


1. Généralités.


          Depuis quelques années, les corps de sapeurs-pompiers sont fréquemment alertés pour effectuer la destruction de frelons et guêpes, lorsque ceux-ci constituent un danger pour les personnes.


          En effet, ces insectes élisent souvent domicile dans les combles, greniers, granges, etc., où ils vivent en communauté, nombreux et par conséquent dangereux.


          Il n'est pas question de tuer les insectes un à un aussi l'intervention s'opère-t-elle sur les essaims mêmes.



2. Modes opératoires.


          On repère d'abord les lieux de jour, pour bien situer l'endroit où il se trouve (tronc, plafond, conduit,...) avec discrétion et des gestes mesurés.


          L'opérateur revêt, de préférence, une combinaison de protection spéciales à cagoule, à défaut, il doit se protéger le visage avec une cagoule à visière finement grillagés (cagoule d'apiculteur), dont il rentre sous son veston de peau, en fermant bien ce dernier, voire en serrant le col avec une cordelette, une cravate, une ceinture, etc., de façon qu'il n'y ait pas de "jour". Il met ensuite des gants mousquetaires avec sangle qu'il serre par-dessus les manches du veston de peau. De même, il sangle les bas de jambes de son pantalon sur ses bottes.


          Ainsi équipé, le sapeur, muni d'un matériel spécial (il en existe de types divers, s'approche de l'emplacement du nid, sans se faire trop remarquer et repère le "guetteur" qui tourne sans arrêt autour de l'essaim, sentinelle prêt à donner l'alarme. Il faut détruire le guetteur en premier lieu, rapidement et sans bruit.


          L'essaim lui-même est ensuite copieusement vaporisé au moyen du produit insecticide ; il ne reste plus qu'à attendre un moment que ce dernier fasse son effet puis à enlever l'essaim et à le brûler.


          En présence d'un nid aérien, opérer en se plaçant dans le sens du vent, de manière que le brouillard de produit insecticide ;  soit porté sur le nid et pulvériser vers l'ouverture.



          Pour enlever un nid suspendu, utiliser un sac en forte toile, dont on maintien l'ouverture béante au moyen d'un fort fil de fer par exemple ; faire introduire le nid dans le sac et serrer l'ouverture de ce dernier au-dessus ; lorsque le nid y est tombé, fermer au moyen d'une ficelle et plonger le tout dans un  récipient d'eau bouillante.



Un nid enterré peut être détruit de deux manières :


- au moyen du pulvérisateur ; pulvériser d'abord au ras-du-sol, à un mètre de l'ouverture, puis s'en
  rapprocher rapidement et pulvériser dans l'orifice quelques minutes avant de l'obstruer (au moyen de
  terre humide, chiffon, bouchon,...) ;
- si les lieux l'autorisent, arroser le nid de gas-oil et y mettre le feu au moyen d'un tampon de chiffon
  fixé au bout d'un bâton.


         Un nid dans un trou de mur ou dans un tronc d'arbre doit être pulvérisé très largement ; puis, si possible, boucher le trou au ciment. Sinon, enlever par morceaux les éléments de plateaux composant le nid et contenant les larves au moyen d'un crochet de fil de fer, et les brûler au fuel domestique. Ne pas frapper sur un tronc d'arbre renfermant un guêpier ou un nid de frelons.


          Un nid dans un conduit, même désaffecté, ne doit pas être détruit par le feu ; des fissures pourraient en effet exister et provoquer un feu de plancher, de combles... ; pratiquer des trouées et pulvériser à différents niveaux.


          Dans le cas d'essaims d'abeilles, la destruction ne doit être effectuée que s'il y a danger immédiat (école, hôpital ou clinique, habitation) ; dans ce cas opérer comme il a été dit ci-avant. Sinon, alerter les services de police, qui doivent disposer de listes d'apiculteurs, susceptibles de  procéder à la récupération des essaims.


          La destruction d'un nid de guêpes ou de frelons, ou d'un essaim d'abeilles nécessite parfois le garnissage d'une toiture, d'un faux-plafond, d'une gaine. Avant d'opérer, faire établir, par une personne responsable, une décharge autorisant une telle action, génératrice de certains dégâts, afin que la responsabilité du Corps ne soit pas mise en cause ultérieurement.

mercredi 19 septembre 2012

Conseils de Sécurité à l'usage des Sapeurs-Pompiers

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.

mercredi 5 septembre 2012

Que faire en cas de piqûres d'abeilles, de guêpes ou de frélon ?

Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.

    • Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement.
    • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin
    • Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
    • Oter les bagues en cas de piqûre à la main.
    • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
    • Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)
    • Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.
    • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

    Consultez un médecin

    • Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.
    • Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.
    • En cas de réaction allergique suite à une piqûre. pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes.
    • En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

    mardi 4 septembre 2012

    Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux

    1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
        point d'attaque pour les petits.

    2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
        bordure du trottoir.

    3. Éviter, si possible, de couper les rues.

        Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
        doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
        de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
         l'engin).

    4.  Employer le moins de tuyaux.

         En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

    5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

    6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

    7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
          pointus.

    8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

    9.   Cas particuliers.

              Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

               Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
    départ de l'établissement.

                Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

                 Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

                  Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

    vendredi 31 août 2012

    Récupération d'objets tombés en égout


    - L'opération ne doit jamais être effectué par un homme isolé, mais toujours suivie par au moins un
      deuxième sapeur, qui placé à proximité du regard d'accès à l'égout, tient et fait filer une commande (ou
      un cordage) à laquelle est amarré le premier ;
    - il est conseillé d'opérer avec des bottes en caoutchouc, de préférence haute, voire cuissardes et muni d'une
       lampe de sûreté ;
    - si l'égout est pourvu d'une banquette, circuler sur celle-ci ;
    - s'il n'y a pas de banquette, progresser en prenant appui des mains, gantées contre les parois verticales ;
    - en cas de montée rapide des eaux au cours de la reconnaissance, ne déplacer en remontant le courant ;
    - en cas d'orage, aucune intervention ne doit être entreprise avant que les eaux aient repris un niveau, normal
       dans le collecteur ;
    - en cas d'écorchure, de blessure, d'absorption d'eau polluée, voir sans tarder un médecin au retour de
       l'opération.

       Remarques. - Dans les grandes villes, au réseau d'égouts dense, les collecteurs élémentaires peuvent être munis de réservoirs de chasse, installée en tête d'égout, d'un volume de 4 à 10 m3 et qui fonctionnent automatiquement dès qu'ils sont remplis à raison d'une fois par heure, par 12 heure ou  par 24 heures. Ces dispositifs présentent pas de danger pour le personnel circulant dans le collecteur élémentaire car l'eau ne s'y élève que de quelques centimètres.

    La récupération d'objet en fer ou  acier (clés) s'effectue aisément au moyen d'un aimant, attaché à une ficelle et qu'on traine au fond de la cuvette s'il en existe une).

    samedi 18 août 2012

    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes. Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non. 1. Excavation dont l’air est respirable. Matériel : - - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande. - -- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc. Gradé Sauveteur Chef d’équipe et Sous-chef Servant Fait un nœud de chaise à sa mesure, s’y place et se fait descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant. Commande « Halte ! » pour arrêter la descente. S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ». Se fait hisser. Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait. Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise. Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu. Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime. Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait. Déroule un cordage et le place en retrait. Fait filer ce cordage muni d’une sangle. Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame. Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur. 2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.). Matériel : Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel. Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent. Il donne des signaux suivant avec la corne : - pour faire arrêter la descente : 1 coup ; - pour monter la personne : 2 coups ; - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ; - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités. Observations : 1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin. On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.). 2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

    Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

    1.       Excavation dont l’air est respirable.

          Matériel :
    -      
    - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
    -      
      --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



    Gradé Sauveteur


    Chef d’équipe et Sous-chef

    Servant

    Fait un nœud de chaise à sa
    mesure, s’y place et se fait
    descendre.

    Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
    Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

    S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

    Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
    Se fait hisser.














    Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

    Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




    Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





    Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
    Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
    Déroule un cordage et le place en retrait.


    Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






    Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


    Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

    2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

    Matériel :

    Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

    Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

    Il donne des signaux suivant avec la corne :

    - pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
    - pour monter la personne : 2 coups ;
    - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
    - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

    Observations :

    1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

    On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

    2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


    dimanche 12 août 2012

    La Planéte terre et le Réchauffement climatique

     On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

    Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


    L'élévation des températures : une réalité ?

    D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

    D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
    Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

    En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

    L'effet de serre, essentiel à la vie.

    Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

    Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
    La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
    Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

    Une simple fluctuation de plus ?

    Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

    Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


    L'élaboration des modèles climatiques.

    Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

    Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

    Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
    En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

    Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
    A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

    Les modèles climatiques sont-fiables.

    Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

    Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

    Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

    jeudi 2 août 2012

    Feux d'hydrocarbures


    1Avant-propos      

    Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention.    Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.

     2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants :


    -  des installations d'apport de produits ;
    -  déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ; - voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ; - terminal de pipe-Line ;  - un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ; - des installations de pompage et de distribution par canalisations ; - des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-citernes - des installations techniques annexes diverses ; - centrales de production de vapeur, d'air comprimé ; - installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ; - laboratoires de contrôle ; - installations de lutte contre l'incendie.          - pompes ;        - canalisations ;            - lance Monitor et générateurs de mousse.             - ateliers.        - magasins.         - garages ;          - bureaux.                Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.  

    3. - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :  

    3.1 - Principes de base 

     - arrêter, l'alimentation du dépôt ; - si  c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s). - refroidir le (les) réservoir (s). - protéger le voisinage par refroidissement. - attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.  

    3.2 - Moyens à disposition -      moyens propres à l'établissement ; -      moyens apportés par  les sapeurs-pompiers extérieurs.

     3.3 - Conduite des opérations :  

    3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :     

              Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière. - en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier, approvisionner.l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de moyens pour parer à toute défaillance du dispositif. - ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre organisée.  

    3.3.2 -  Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers :

    - pour effectuer éventuellement des sauvetages ; - attaquer le feu sur des installations annexes ; - protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non atteintes. - voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager vers un   un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.                  La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.

     3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :

              L'attaque proprement dite comprend trois phases principales:
    - refroidissement.
    - extinction.
    - contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.

    . Refroidissement

    vise à :

    - protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;

    - abaisser la température des produits en feu.

                   Il  doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :

    - des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en œuvre, car

     les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement.

    - de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à l'eau

                   Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement (du) ou  des réservoirs en feu.

    Les Moto-Pompes

    Généralités.

    La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorceur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.

    La motopompe peut être mise en manœuvre, soit :
    - en aspiration dans une nappe d'eau ;
    - en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
    - alimentée par une tonne d'eau ;
    - en relais  ;

    Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.


    B - Alimentation de la motopompe


    Elle peut être réalisée :

    - en aspiration ;
    - en refoulement ;
    - en relais.

    samedi 21 juillet 2012

    Règles Générales pour l'Emploi des Crics et Vérins.





    Prendre toutes dispositions utiles pour empêcher un déplacement inopportun au cours des opérations, notamment, s'il s'agit d'un véhicule serrer les freins et caler les roues.
    Choisir une pièce suffisamment résistante de la masse à soulever.
    Présenter l'appareil de levage et déterminer son mode d'utilisation ; s'il y a lieu, disposer des cales ou des madriers pour les surélever ou pour éviter son enfoncement dans un sol peu résistant.

    Caler la charge au fur et à mesure qu'elle mesure s'élève et si, c'est nécessaire quand elle se déplace sur un plan incliné ou horizontal.

    La masse étant calée on peut retirer l'appareil. Si elle doit être ramenée à son point de départ, enlever les cales ou les madriers au fur et à mesure de la descente.

    Pour mettre ou enlever cales et madriers, veiller à ne pas s'exposer à un accident.

    Soulever un wagon.

    La façon d'opérer diffère suivant que l'on se trouve en présence d'une voiture à essieux ordinaires ou d'une voiture à boggies.

    Dans le premier cas, il peut être suffisant de soulever une roue, en plaçant un vérin sous le corps de l'essieu ou sous un organe résistant du châssis, tel qu'un longeron.

    Avec un véhicule à boggies, il est nécessaire d'employer simultanément deux verins et de soulever deux roues, soit celles d'un même essieu, soit celles d'un même côté du boggie ; les vérins sont disposés sous le châssis de celui-ci près des travers avant ou arrière.

    En règle générale, sauf dans les cas où les vérins agissent directement sur l'essieu même, il est indispensable, avant de commencer la manœuvre, d'interposer des cales pour empêcher les ressorts de se détendre à mesure que la charge supportée par eux diminue. Faute de cette précaution, en effet, le châssis du véhicule serait soulevé par les vérins, mais les ressorts, se débandant graduellement, les roues ne quitteraient pas le sol.

    lundi 9 juillet 2012

    Les Bras Elévateurs Articulés (ou Plates-Formes Elévatrices) (B. E. A.) (non normalisés)


    Les engins comportent une nacelle suspendues à l'extrémité d'un ensemble :

     - soit de bras articulés ;
    - soit d'un élément de 2 à 3 mètres de longueur, articulé sur un autre ensemble de bras télescopiques.


    Le tout fixé sur une tourelle pivotante, elle même montée sur un châssis automobile comparable à celui des
    échelles pivotantes automatiques de 30 mètres.


    La nacelle est généralement conçue pour recevoir trois personnes et équipée d'une lance monitor fixe, éventuellement télécommandable.


    Cet équipement peut être complété par des prises de refoulement de 20 et 65 ainsi que par une rampe de rideau à la base de la nacelle.


    Enfin le plancher peut comporter une trappe permettant la fixation d'un dispositf d'évacuation verticale E.V.Z.
    (" la chaussette ").








    dimanche 8 juillet 2012

    Prévention des accidents dûs à l'eau.




              L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestres a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.


              L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs ou étangs. La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon les différentes situations géographiques et le sport pratiqué.


    1° -  Sur la plage :


    Respectez les consignes de sécurité :


     - drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

    - drapeau jaune orangé : baignade surveillée, mais dangereuse ;

    - drapeau rouge : interdiction de se baigner. Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là où vous risquez de ;
       de perdre pied ;

    - Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas trop du rivage ;

    - Ne vous baignez jamais seul ;

    - N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition   
       prolongée au soleil ;

    - Tenez compte des heures des marées pour éviter d'être surpris par le reflux ;

    - Dans tous les cas, que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour   vous baigner.

    - Comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à  
       échéance parfois lointaine.




    - Sur l'Eau :


    - Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, 
       un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large...

    - Prenez au moins quelques points de repères ;

    - N'oubliez pas enfin que si les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, ils ne sont pas   
       increvables...

    - Si vous pratiquez le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui le    régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et    parfois en vies humaines...

    - Sachez aussi que le motonautisme  et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles précises définies    par des textes  : . nécessité de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ; . obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ; . interdiction de dépasser 5 nœuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ; . obligation pour le pilote d'être relié au bateau par un dispositif arrêtant le moteur en cas d'éjection ; . interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeoirs et des nageurs. Le risque pour eux, en   effet, c'est l'hélice. 



    3° - Sous l'eau,  il faut considérer deux types de plongées sous-marine :


    - la plongée libre  - la plongée à l'air comprimé :


    Plongée libre.


               Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux; Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions :

    - avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

    - ne plongez jamais sans avoir signalé votre présence (bouée) ;

    - n'essayez pas d'aller trop profond (une dizaine de mètre constituent déjà une belle performance) ;

    - ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record...  ;

    - reposez-vous entre deux plongées successives ;

    - enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé. .


    Plongée à l'air comprimé.


              Il s'agit là d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. Il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire. Elle demande :

    - un équipement en parfait état ;

    - un véritable apprentissage ;

    - un entraînement particulier.

     Les règles de prévention, étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que de l'observation la plus stricte des techniques enseignées par des moniteurs hautement qualifiés.  



    4°  - Sur Planche à Voile :


              Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande vogue ; Mais sa technique est totalement différente : la maîtrise du vent n'est pas toujours facile et réclame un véritable apprentissage de la part de celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif; Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :


    - il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

    - pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutée qui vous assurera une bonne flottabilité en temps qu'elle vous protègera du froid ;

    - attention aux nageurs  : la planche à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin représente une   énergie cinétique respectable ;

    - attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer" par la voile et, comme pour les petits voiliers, en   cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.

    lundi 2 juillet 2012

    Fondations et Etages Souterrains.



    Le terme "fondation" englobe, dans le langage courant, les parties de la construction situées au dessous du niveau général du sol et utilisées comme caves, sous-sols, garages, etc.

    La fondation proprement dite est l'ouvrage enterré et inaccessible transmettant au sol et avec la compressibilité et la fluidité de celui-ci.

    Des remblais récents sont très compressibles : des sables immergés des argiles humides cèdent sous la pression et refluent vers les espaces environnants.

    On est obligé d'asseoir la construction sur un large plateau général répartissant les charges sur une surface telle que la pression à l'unité de surface inférieure à celle de compressibilité ou fluage du sol.

    On a également recours, soit à des puits, forés manuellement ou par des moyens mécaniques jusqu'au sous-sol résistant, soit à des pilotis.

    Les pilotis, qui étaient autrefois en bois, sont à présent le plus souvent fabriqué en série et en béton armé vibre.


    Les pilotis en bois entièrement immergés, ou en terrain sec, se conservant presque indéfiniment. Ils sont, au contraire, attaqués et détruits dans la partie mi-aérienne - mi-immergée, qui, en raison des variations du niveau des eaux, est soumise à des alternatives de sécheresse et d'humidité. C'est à ce niveau qu'il faut d'abord rechercher l'origine  des troubles provoqués par un fléchissement des fondations sur pieux en bois.

    Les fondations sur pieux, forcés par compression du sol à l'aide de moutons, ont donné lieu, dans plusieurs cas, à des phénomènes de poussées et de décompression à distance, se manifestant par des soulèvements des chaussées et trottoirs ou par le déplacement latéral des murs de fondation d'immeubles voisins, ce qui compromet leur stabilité.

    Il ne semble pas nécessaire d'insister plus fréquemment sur la description des divers systèmes de fondations.

    Même dans le cas d'immeubles en périls, par suite de leur défaillance, le sapeur-pompier ne peut intervenir que pour  le sauvetage des personnes ou des biens en danger ou, par des étaiements provisoires, retarder, l'écroulement jusqu'à achèvement du sauvetage ou du dégagement des victimes : le surplus est un travail de spécialiste.

    La nécessité d'utiliser au maximum, dans les villes, les emplacements disponibles et aussi celle de grouper certains services, conduit parfois à établir deux ou trois étages de sous-sols.

    Dans les terrains aquifères, sièges d'infiltrations, ou dans le cas de locaux situés en dessous du niveau de la nappe d'eau souterraine, on est obligé d'établir des cuvelages étanche à l'eau, par inclusion d'une chape de bitume entre la paroi en béton armé de soutènement des terres et un revêtement, également en béton, protégeant le bitume d'une perforation accidentelle.

    Dans de tels sous-sol, les cloisonnements sont généralement en briques enduites, les organes porteurs étant constitués par des poteaux de béton armé.

    Il est recommandé d'y prévoir de larges gaines ou canalisations de ventilation montant jusqu'au sommet de l'édifice.

    Le danger, dans ces sous-sol, est constitué par les marchandises, les emballages, les archives ou autres matières généralement combustibles, qui s'y trouvent entreposés. La combustion de ces matières rend les locaux très vite inaccessibles aux sauveteurs, par suite des accumulations de gaz extrêmement nocifs, qui s'y forment, et des températures élevées qui y règnent.

    De telles accumulations de chaleur sont susceptibles, en raison de leur intensité, de détruire profondément ou de faire éclater les  pierres et le ciment des piliers et de provoquer, par leur fléchissement ou leur rupture, l'écroulement des parties supérieures.

    En complément des ventilations verticales, des dallots devraient être aménagés dans les planchers et plafonds des sous-sols, permettant l'introduction de lances et jets pulvérisés rotatifs.

    Dans les caves ordinaires des immeubles anciens, le danger est constitué par des accumulations d'objets ménagers et de toutes natures, parfois de paille, papiers et emballages dont beaucoup sont, aujourd'hui, en matières plastiques, et aussi par les cloisonnements de caves généralement en bois de bois de chauffage et des réserves de charbon, des liquides inflammables etc.

    Les escaliers de cave ne doivent pas être placés dans le prolongement de ceux des étages. En cas d’impossibilité de réaliser cette disposition, il doit être constitué un sas à deux portes pleines de degré pare-flammes une heure à une heure et demie selon la famille du bâtiment, à fermeture automatique ventilé soit directement sur l'extérieur, soit par l'intermédiaire d'une gaine.

    Dans les immeubles récents, ces séparations sont en briques de faibles épaisseur, ajourées par leur partie haute ; les murs de refend, qui constituaient des séparations efficaces, sont remplacés par des poteaux en fer et souvent en béton armé.

    Les très anciens immeubles de certains quartiers comportent encore des caves voûtées en maçonnerie.

    Lors du dernier conflit, l'autorité municipale avait dû prescrire, dans le cadre des mesures de défense passive, le relevé et l'affichage, dans les vestibules des immeubles, d'un plan schématique des caves permettant, dans le cas d'accident, le repérage des couloirs et des parties susceptibles et servir d'abris.

    Cette mesure présente une utilité encore plus grande, dès le temps de paix pour le repérage et l'extinction des feux de caves et les accidents de toutes natures : fuites, accidents de chaufferie qui peuvent se produire.

    Un plan de sous-sol et cave à petite échelle, portant toutes indications utiles, devrait être établi, en double exemplaire, dont un serait déposé au centre de secours, permettant ainsi au chef des secours, dès son arrivée devant l'immeuble siège de l'accident de prendre ses dispositions en toute connaissance des locaux et de leurs dangers.

    On doit, en effet remarquer que, très fréquemment, le plan affiché dans l'immeuble ne peut être consulté, se trouvant inaccessible, détruit ou non affiché par négligence.

    Une mesure minimum, susceptible d'être imposée par le maire, est celle qui concernerait les immeubles neufs et, surtout, les établissements industriels et commerciaux.

    L'exploitation de carrières souterraines a laissé subsister dans certaines régions d'anciennes exploitations dont le ciel n'est soutenu que par des piliers espacés.

    Même dans les parties remblayées, on ne peut construire au-dessus des anciennes excavations sans procéder à des travaux de consolidation, soit par puits traversant la carrière et que l'on fait asseoir sur le sol vierge, soit par construction de piliers sous les points chargés.

    L'emplacement et la configuration des anciennes carrières sont généralement connus des services techniques départementaux ou municipaux de la région.

    Dans le cas de fissurations importantes ou d'affaissement d'un bâtiment il est toujours prudent de rechercher s'il n'est pas situé sur un emplacement anciennement fouillé.

    Dans l'affirmative, les plus grandes précautions sont à prendre et il est indispensable de  procéder à une évacuation des personnes.

    Les sauveteurs ne devront séjourner dans les immeubles en danger que pendant le temps strictement nécessaire et faire établir, au besoin par la police ou la gendarmerie, des barrières interdisant l'accès des parties rendues dangereuses, tant par affaissement du sol que par risque de chute de matériaux.

    Il est à noter que, dans ce cas, les étaiements peuvent être sans utilité. la zone d'effondrement pouvant s'étendre au-delà du périmètre de la construction.


    mercredi 27 juin 2012

    Déplacement des Secours.


    Un chef de détachement ne doit pas partir à l'aveuglette. Il sacrifie quelques secondes au poste pour déterminer groso-modo son itinéraire. C'est toujours le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention hors secteur.

    L'itinéraire direct n'est pas toujours le meilleur car il faut éviter, autant que possible, les routes en cours de travaux, les ouvrages d'art en réfection, les passages à niveau. Tous ces renseignements utiles doivent être connus et même notés chaque jour.

    Pour se rendre à coup sûr et dans le minimum de temps sur le lieu du sinistre, il est indispensable de disposer, dans la voiture, de plans topographiques renseignés des communes du secteur, documents tenus constamment à jour, mentionnant les points d'eau, les routes, carrossables avec leurs obstacles, les postes téléphoniques, les lignes et postes à haute tension, il y a avantage à orienter les plans dans le secteur d'arrivée des secours.

    Il peut être intéressant de faire précéder le détachement de secours d'une estafette motocycliste qui, sur les lieux de l'intervention, pour assurer - de plus - les liaisons.

    On admet que le délai d'intervention des secours ne doit pas dépasser 20 mn. Dans la  pratique, le rayon maximum d'efficacité d'un secteur est de l'ordre de 13 km ; ce rayon est réduit en pays montagneux.

    Lorsqu'il s'agit d'un centre de secours urbain, disposant de sapeurs-pompiers professionnels ou permanents, les délais d'alerte sont plus courts mais l'encombrement des rues ralentit les déplacements des voitures.

    Des exercices d'alerte permettent de contrôler les délais.

    Mais il faut tenir compte aussi des délais incompressibles. C'est ainsi que pour établir une ligne de tuyaux de 100 m, il faut 1 mn. L'eau circule dans les tuyaux à la vitesse de 100 m. Un sapeur chargé de matériel s'élève de 10 m (deux étages) en une minute également.

    La réussite d'une opération provient de l'économie de temps totale réalisée de l'alarme aux opérations de mise en œuvre des secours. Sur les lieux du sinistre, des minutes précieuses peuvent être gagnées avec un personnel bien entraîné, des chefs à la hauteur de leur tâche, un bon système de liaisons et transmissions. La rapidité de la mise en œuvre est également obtenue par l'application de mesures de prévision. Le règlement du service départemental recommande la reconnaissance des risques, la prévision des moyens pour les combattre (recensement des points d'eau, des postes téléphoniques, estimation a priori des secours nécessaires, etc.).

    On peut dire que la réduction du délai d'intervention est un problème d'organisation et de préparation. Tout détachement de sapeurs-pompiers doit avoir le souci, la volonté et l'amour-propre d'arriver à temps sur les lieux d'un sinistre et de mettre en œuvre les secours avec célérité.

    mercredi 20 juin 2012

    Feu dans les I.G.H.



    1. Généralités.

    Par principe, tout I.G.H. doit être répertorié et faire l'objet d'un dossier d'E.R (1).

    Ce dossier doit indiquer :

    - les moyens de secours propres à l'immeuble : colonnes sèches, humides, poteaux-relais, R.I.A ;
    - les dispositifs particuliers de ventilation, de désenfumage, ainsi que les mesures à prendre pour remédier à un
      éventuel fonctionnement défectueux de ces moyens ;
    - l'organisation du service de sécurité propre à l'immeuble (en particulier emplacement P.P.S. - Poste
       Permanent de Sécurité) et ses consignes en cas de sinistre ;
    - les moyens de secours des sapeurs prévus au premier appel, avec, éventuellement, un 2° échelon de renfort
      déterminé à priori, ainsi que les missions imparties aux différents engins (2).

    Ces moyens doivent permettre d'assurer :

    - le commandement ;
    - les opérations d'attaque et d'alimentation des colonnes s'il y a lieu ;
    - des reconnaissances complémentaires, voire mises en sécurité d'urgence.

    2. Problème de l'évacuation.

    Un feu normal doit, si tout va bien, rester dans les limites du compartiment dans lequel il a pris naissance.

    Aussi l'évacuation ne doit-elle, normalement, intéresser que :

    - le niveau du feu ;
    - le niveau immédiatement supérieur ;
    - le niveau immédiatement inférieur.


    L'évacuation sera d'ailleurs peut-être déjà effective, ou en cours,  lors de l'arrivée des secours extérieurs, en raison de l'application des consignes internes de sécurité.

    Si, par contre, le feu sort de son compartiment et se propage à celui (voire ceux) au dessus, éventuellement même vers le bas, le directeur des secours peut être amené à décider de l'évacuation partielle ( toute la partie de l'I.G.H. au dessus du feu) ou même totale.

    Cette décision ne doit être prise qu'en cas d'absolue nécessité, car une évacuation généralisée risque de s'accompagner d'une certaine panique, qui peut causer des victimes. En tout état de cause, une telle évacuation doit, autant que possible, être effectuée progressivement, niveau par niveau.


     3. Organisation du commandement.

    3.1 Les devoirs du directeur des secours sont les mêmes que dans toute opération, mais, étant données les caractéristiques topographiques particulières d'un I.G.H., et surtout si le sinistre se trouve dans un étage élevé, il rencontrera des difficultés de communication et de liaison, qui exigent une organisation spéciale du commandement, avec deux postes distincts :

    - un poste de commandement avancé : P.C.A., en principe installé deux niveaux en dessous de celui du feu
      (N-2), pour les opérations dans la partie supérieure de l'immeuble, à N-1, voire : au niveau du feu, selon
      la configuration du compartiment, dans les étages inférieurs ;
    - un poste de commandement principal : P.C.P., qui doit se trouver au poste permanent de sécurité
      (P.P.S.) de l'établissement.

    3.2.  P.C.A.

    3.2.1. Emplacement :

    Niveau N-2 ou plus proche de la zone d'opérations si c'est possible.

    3.2.2. Personnel :

    - Au moins un officier, si possible (autre que le directeur des secours lui (même), à défaut un sous-officier
       ancien très qualifié :

    - un téléphoniste (en principe celui du premier engin arrivé sur les lieux) ;
    - un sapeur liftier (sapeur du premier engin) ;
    - un conducteur (qui sera chargé du matériel).

    3.2.3.  Moyens :

    -  2 postes émetteurs-récepteurs portatifs ;
    -  si possible une ligne téléphonique type "de campagne" ;
    - matériel en réserve : appareils respiratoires isolants et batteries de rechange quelques tuyaux.

    3.2.4.  Mission :

    -  Dès l'arrivée sur les lieux, jalonner l'itinéraire entre l'entrée de l'établissement (accès spécial "pompiers"
        s'il y a lieu) et le P.P.S., ainsi qu'entre ce dernier et les ascenseurs ;
    -  se présenter au P.P.S où le point de la situation est fait avec le personnel du service de sécurité de
        l'établissement ;
    -   y déposer un poste radio portatif, qui doit être, à partir de ce moment, en écoute permanente ;
    -   établir, s'il y a lieu, la ligne téléphonique de campagne entre le P.P.C et le P.C.A. ;
    -   reconnaître et déterminer les points d'attaque et les moyens à mettre en œuvre ;
    -   engager les moyens et diriger les opérations ;
    -   constituer et organiser des réserves de personnels et matériels à proximité de la zone d'opération ;
    -   distribuer, aux équipes engagées, les moyens complémentaires ou de rechange, en matériels et
         personnels, dont elles ont besoin ;
    -   porter éventuellement secours à des asphyxiés ou blessés et en assurer l'évacuation ;
    -   renseigner le P.C.P. sur l'évolution de la situation et les besoins.

    3.3.  P.C.P.

    3.3.1.  Emplacement :

    Au poste permanent de sécurité.

    3.3.2.   Personnel :

    -  Au moins un officier, si possible (ou, à défaut, un sous-officier ancien très qualifié) ;
    -  un gradé (en principe le gradé d'alimentation du premier engin-pompe ; à défaut en désigner un).

    3.3.3.  Mission

    -  Faire le point de la situation à l'arrivée et activer le P.C.P. .
    -  recevoir les renforts et les mettre à la disposition du directeur des secours selon ses demandes ;
    -  assurer la liaison avec le P.C.A., enregistrer les renseignements qui en proviennent, par messages, les
        renseignements qui en proviennent et renseigner, par messages, les échelons supérieurs (commandement
        du corps, inspecteur départemental, maire...).


    4.  Engagement des moyens.

    L'engagement des secours dépend des moyens dont on dispose, des conditions de leur arrivée et de la situation.

    On s'inspirera des principes suivants :

    4.1.  Engagement du premier engin-pompe.

    - Le chef de garde se présente au P.P.S., avec son téléphoniste et une équipe (1), munie de matériel
      nécessaire à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants ;
    - il se renseigne sur la situation : nature et lieu du sinistre ;
    - il laisse un appareil radio portatif au personnel de sécurité présent, avec mission de garder l'écoute en
       permanence ;
    - avec son personnel, il rejoint, par l'un des ascenseurs prioritaires, le niveau le proche de celui du feu,
      auquel il accède finalement par un escalier ;
    - un sapeur, désigné comme "liftier" ramène l'ascenseur au niveau d'accès  l'immeuble et attend les
      secours suivants ;
    - le téléphoniste est placé à proximité d'un appareil téléphonique (ou interphone) d'alerte et s'assure de la
      bonne liaison avec le P.P.S .
    - le chef de garde commence la reconnaissance et, éventuellement, l'attaque (établissements sur colonne (s)
      ou utilisation de robinets d'incendie armés ; on établit du point d'eau au point d'attaque) ; il s'assure de
      la bonne fermeture des portes coupe-feu des ascenseurs ;
    - le conducteur, aidé par la deuxième équipe, assure, s'il y a lieu, l'alimentation d'une (deux) colonne (s),
      sèche (s), selon les indications données par le chef de garde (n° de colonne (s), hydrant à utiliser, pression) ;
    - le gradé d'alimentation se rend le plus rapidement possible au P.P.S. ou il constitue l'embryon du P.C.P.
      et attend les secours suivants.

    Nota.- Si le premier chef de garde est un sous-officier, il faut qu'un officier du Centre de Secours
    se rende immédiatement sur les lieux, où il rejoint, dans les meilleurs délais, le chef de garde au niveau du feu.

    4.2.  Engagement des engins-pompes suivants :

    4.21. Dès leur arrivée, les chefs de garde, accompagnés de leur personnel, muni du matériel nécessaire à
    à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants, se rendent au P.P.S. pour se renseigner sur la situation et recevoir, éventuellement leur mission.

    4.2.2.  Premier engin arrivant en renfort :


    - à défaut de mission nettement définie, précisée au P.P.S.par le premier chef de garde (ou l'officier),
       le premier arrivé. Au besoin, il laisse un sous-officier au P.P.S. pour compléter le P.C.P. ;
    - si l'opération le justifie, une partie du personnel est employé à constituer le P.C.A., le reste étant engagé
       à l'attaque, soit un renfort des premiers moyens, soit, de préférence, d'un autre côté du feu ; en outre,
       un  sapeur est chargé du fonctionnement d'un deuxième ascenseur.

    4.2.3.  Autres engins arrivant en renfort :

    - Après s'être présenté au P.P.S., s'il ne reçoit pas d'ordres particuliers du responsable du P.C.P., le chef
      de  garde gagne, avec son personnel, le P.C.A., en utilisant l'un des ascenseurs conduit par des sapeurs ;
    - si la situation l'exige, il reçoit un secteur de reconnaissance, effectue cette dernière, fait établir s'il y a lieu
       et rend compte au P.C.A. de la liaison et, éventuellement, de ses besoins en moyens complémentaires.


    5. Autres engins.

    Les chefs d'agrès se présentent au P.P.S. où ils reçoivent leur mission ou restent en attente.

    6.  Principes généraux de manœuvre.

    Il faut, le plus rapidement possible :

    - accéder au niveau du feu par chaque escalier, de manière à encager le feu ;
    - reconnaître les niveaux au-dessus de celui du feu (chaque reconnaissance est confiée, en particulier,
      à l'équipage d'un engin-pompe bien déterminé, sous les ordres de son chef de garde) ;
    - s'il y a lieu, prévoir des établissements de réalimentation des colonnes humides ;
    - assurer un approvisionnement suffisant du P.C.A.en appareils respiratoires isolants et batteries de
       réserve (emploi de fourgons compresseurs, V.A.R. réserves de batteries, ...) ;
    - se préoccuper de la protection, de la ventilation, de l'éclairage (protection F.E.V.).