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dimanche 29 avril 2012
jeudi 26 avril 2012
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samedi 21 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
jeudi 19 avril 2012
Prévention : Les dégagements, portes, issues et escaliers
I - Dispositions Générales : Article CO.36
1) - Chaque dégagement, sortie, issue, escaliers, couloir doit avoir une largeur proportionnelle au nombre de personnes appelées à l'emprunter.
2) - Cette largeur doit être calculée en fonction d'une largeur type appelée unité de passage de 0,60 m, correspondant sensiblement à l'encombrement d'une personne se présentant de front.
Toutefois, quand un dégagement est d'une largeur ne comportant qu'une ou deux unités de passage, sa
dimension doit être portée de 0,60 m à 0,80 m ou 1,20 à 1,40 m. Cette aggravation ne concerne pas
les chemins de circulation entre siège, comptoir de vente et autres aménagements de faible hauteur à
l'intérieur de l'établissement, ni les escaliers avec rampes qui font l'objet de l'article (CO.60).
3) - Lorsque les nécessités de construction ou d'exploitation conduisent à adopter par des
dégagements une largeur intermédiaire entre 2 largeurs types tels que défini au paragraphe 2 ci-dessus,
celle-ci ne compte pas dans le calcul global exigible de la largeur type immédiatement inférieure.
Article CO.37.
1) - Toutes ces largeurs doivent être prise en compte, déduction faite des saillies tels que : pilastres, vitrines, strapontins, vestiaires, extincteurs, robinets d'incendie etc... Toutefois, la saillie des mains courantes à
condition de ne pas excéder 7 ou 8 cm et de ne pas être à plus de 1 m au dessus du nez des marches.
Il en est de même des plinthes, limon, soubassements installés le long des murs.
2) - Lorsque des saillies sont supérieur à 0,20 m, elles doivent, pour éviter d'apporter une gêne à la
circulation rapide du public, être raccordées au mur général des parois, soit par leur forme même, soit
par la mise en place de dispositifs de protection tels que garde corps, grillages, rombardes etc...,
l'angle de raccordement ne doit jamais être supérieur à 45°.
3) - La largeur de chaque dégagement doit être calculée à raison d'une unité de passage pour 100
personnes appelées à l'utiliser.
Article CO. 39.
Les portes ne doivent avoir qu'une largeur normalisée suivante :
- 0,80 m ou 0,90 m (porte à un vantail) comptant pour une unité de passage ;
- 1,40 m (porte à deux vantaux égaux) comptant pour une unité de passage ;
- 1,80 m (porte à deux vantaux) comptant pour 3 unités de passage, en cas d'inégalité de largeur de
vantaux, le plus grand ne doit pas dépassé 1,10 m.
Article CO. 4O.
1° - Les dégagements ne doivent pas comporter de rétrécissement sur le parcours utilisé par le public pour gagner les sorties.
2° - Ils ne doivent pas présenté de cheminements compliqués ou de coudes brusques, ni former de culs-de-sacs importants.
3° - Les dégagements généraux et escaliers doivent être disposés de manière à ce que les courants du public qui se dirigent vers les vestibules et les sorties ne puissent pas se heurter.
Article CO. 41 .
1° - Il est interdit de déposer et de laisser séjourner dans les escaliers, les dégagements et aux abords des sorties, des objets quelconques pouvant diminuer les largeurs réglementaires ou gener la circulation.
Article 0.46.
1° - Les sorties réglementaires doivent être judicieusement répartis dans tout l'établissement, dans le but d'assurer l'évacuation rapide du public et du personnel.
2° - Leur nombre et leur largeur doivent être calculés en tenant compte du nombre total des personnes appelées à l'emprunter.
Article CO.47.
1° - Les établissements ou locaux reçevant moins de 501 personnes doivent être desservis dans les conditions suivantes :
a) - Ceux reçevant de 20 à 50 personnes ; par au moins 2 sorties donnant sur l'extérieur, sur un dégagement
ou sur des locaux différents non en culs-de-sacs. L'une de ses sorties peut n'avoir que 0,80 m, l'autre
être établie dans les conditions fixées à l'article CO. 54.
b) - Ceux recevant de 51 à 100 personnes,par au moins 2 sorties de 0,80 m ou par une de 1,40 m, dans ce dernier cas ,cette sortie doit être complétée par une sortie supplémentaire qui peut être établie dans
les conditions fixées à l'article CO.54.
c) - Ceux recevant de 101 à 200 personnes ; par au moins 2 sorties normales d'une largeur totale de 2 unités de passage.
d) - Ceux recevant de 201 à 300 personnes par au moins 2 sorties normales ayant chacune une largeur minimale de 2 unités de passage.
f) - Ceux recevant de 301 à 400 personnes ; par au moins de 2 sorties normales ayant chacune une largeur minimale de 2 unités de passage et totalisant une largeur de 5 unités de passage.
2° - Dans les étages groupant plus de 100 personnes au dessous des seuils extérieurs du chiffre ci-dessus représentant l'occupation théorique définie à l'article CO. 49.
Article CO.48.
1° - Les établissements, locaux recevant de 501 à 1000 personnes ou fraction de 500 de personnes, une sortie supplémentaire doit être créer par 500 personnes ou fraction de 500 personnes en excédant.
2° - La largeur de ces sorties doit être calculée dans les conditions fixées aux articles CO. 36 et suivants.
3° - Dans les étages au dessous du niveau des seuils extérieurs l'effectif des personnes occupant les locaux doit être majoré dans les conditions fixées à l'article CO. 49 ci-dessous.
Article CO. 49.
1° - Lorsque le point le plus bas d'un local accessible au public pouvant reçevoir plus de 100 personnes et à plus de 2 m en contre-bas du niveau du seuil d'une issue sur l'extérieur, la largeur totale et le nombre des portes de ce local et des dégagements la reliant à cette issue elle même doivent être calculée comme suit :
- la moitié au moins des personnes admises dans ces locaux, doivent pouvoir sortir par une issue réglementaire dont le seuil est au niveau le moins haut par rapport au point bas des locaux.
Article CO. 50.
1° - Toutes les portes intérieures ou extérieures desservant des locaux pouvant reçevoir plus de 50 personnes, doivent s'ouvrir dans le sens de la sortie, sauf interdiction ou condition prononcée dans la suite du présent règlement en va-et-vient. Elles doivent être disposées de manière à ne former aucune saillie
dans les dégagements. Elles doivent pouvoir s'ouvrir sous une simple poussée.
Article CO. 55 (escaliers).
1° - Les escaliers doivent être judicieusement répartis dans tout l'établissement de manière à desservir facilement toutes les parties et à diriger rapidement le public et le personnel vers les sorties. En tout état de cause, le public ne doit jamais avoir plus de 40 m à parcourir pour gagner un escalier.
2° - Leur nombre et leur largeur doivent être calculés en tenant compte de l'effectif des personnes appelées à les emprunter pour gagner la sortie.
Article CO. 56.
1° - Les étages au dessous du niveau des seuils extérieurs pouvant réunir moins de 501 personnes doivent être desservis dans les conditions suivantes :
a) - Ceux totalisant de 51 à 100 personnes , par deux escaliers d'une unité de passage ou par un de deux unités de passage. Dans ce dernier cas, cet escalier doit être complété par un dégagement accessoire répondant aux conditions de l'article CO.68 ou au moins par un balcon, une passerelle, une échelle de sauvetage etc... tel que prévu à l'article MS 39.
b) - Ceux totalisant de 101 à 200 personnes par au moins deux escaliers normaux d'une largeur totale de trois unités de passage.
c) - Ceux totalisant de 201 à 300 personnes par au moins deux escaliers normaux ayant chacun une largeur minimale de deux unités de passage:
d) - Ceux totalisant de 301 à 400 personnes par au moins deux escaliers normaux ayant chacun une largeur minimale de deux unités de passage et totalisant une largeur de six unités de passage.
Article CO. 57.
1° - Les étages pouvant réunir de 501 à 1000 personnes doivent être desservis par au moins trois escaliers normaux au dessus de 1000 personnes ou fraction de 500 personnes en excédant.
2° - La largeur de ces escaliers doit être calculée dans les conditions fixées aux articles CO. 36 et suivants à l'article CO.60.
Article CO.58
Lorsque le plancher bas d'un établissement est à plus de 20 m en contre-bas du sol extérieur sur lequel débouchant ses issues, la largeur et le nombre des escaliers peuvent être majorés à la demande de la Commission Régionale de la Protection Civile.
Article CO.60
Suivant les directives figurant à l'article CO. 36, 2° , les escaliers doivent avoir l'une des largeurs minimales suivantes :
- O,60 m, s'il est entre deux rampes ;
- O,70 m, s'il entre une rampe et un mur ;
- 0,80 m, s'il est entre deux murs ;
Escaliers comptant pour deux unités de passage :
- 1,20 m, s'il est entre deux rampes ;
- 1,30 m, s'il est entre une rampe et un mur ;
- 1,40 m, s'il est entre deux murs.
Escalier comptant pour trois unités de passage et plus :
- 1,80 m et multiple suivant de 0,60 m.
Article CO.61.
Ne comptent pas comme escaliers réglementaires, ceux qui obligent le public à descendre, puis à monter (ou à monter puis à descendre), pour gagner les sorties sur les voies publiques. Cependant, ces escaliers peuvent constituer des issues accessoires.
mardi 17 avril 2012
L'énergie des Mers.
L'énergie des mers est encore très peu exploitée actuellement. Pourtant, elle représente un potentiel énorme. Vagues, marées, courants marins : autant de sources présentées sur toute la surface du globe et qui ne demandent qu'à être utilisées pour produire de l'électricité.
L'essor de ces filières passe par la preuve de la viabilité économique de projets et de leur faible impact sur l'environnement marin.
L'essor de ces filières passe par la preuve de la viabilité économique de projets et de leur faible impact sur l'environnement marin.
dimanche 15 avril 2012
intervention des sapeurs-pompiers pour Ouverture de porte.
1. Généralités.
Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :
- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituels.
A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).
En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.
Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.
Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.
Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.
2. Conduite de l'opération.
Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.
Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.
En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).
Pour cela :
- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
fenêtre.
3. Pénétration par la porte.
S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :
- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.
3.1. Récupération d'une clé restée à l'intérieur sur la porte.
- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.
3.2. Forcement d'une porte.
Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.
On peut procéder de deux manières différentes :
a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.
La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.
b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.
3.3 . Enfoncement d'un panneau.
a) Méthode du "coup de boîte".
Elle permet de faire sauter le panneau du bas.
En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.
Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.
Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).
b) Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.
c) Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.
Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.
Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.
4. Cas particuliers.
4.1. Portes coulissantes pleines.
Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.
Différentes méthodes possibles :
- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
l'écarter par balancement.
4.2. Portes coulissantes en treillis métallique.
Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.
Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.
Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.
4.4. Portes en barreaux métalliques.
S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.
4.5. Rideaux métalliques.
Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.
Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.
- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En denier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.
4.6. Portes basculantes.
Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.
En dernier ressort, pratiquer une ouverture comme il est dit en 4.5
5. Remarque.
Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.
6. Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
ou propriétaires.
Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.
6.1 Modes de fermeture d'un local après une intervention.
a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :
- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
. mettre le verrou en position ouverte ;
. enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
fermeture, autour du bouton molette du verrou.
. tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
. maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
traction.
b) Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
huisserie sont dans un état ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
procéder à la pose d'un cadenas.
Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.
La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.
Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :
- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituels.
A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).
En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.
Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.
Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.
Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.
2. Conduite de l'opération.
Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.
Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.
En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).
Pour cela :
- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
fenêtre.
3. Pénétration par la porte.
S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :
- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.
3.1. Récupération d'une clé restée à l'intérieur sur la porte.
- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.
3.2. Forcement d'une porte.
Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.
On peut procéder de deux manières différentes :
a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.
La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.
b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.
3.3 . Enfoncement d'un panneau.
a) Méthode du "coup de boîte".
Elle permet de faire sauter le panneau du bas.
En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.
Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.
Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).
b) Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.
c) Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.
Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.
Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.
4. Cas particuliers.
4.1. Portes coulissantes pleines.
Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.
Différentes méthodes possibles :
- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
l'écarter par balancement.
4.2. Portes coulissantes en treillis métallique.
Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.
Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.
Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.
4.4. Portes en barreaux métalliques.
S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.
4.5. Rideaux métalliques.
Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.
Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.
- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En denier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.
4.6. Portes basculantes.
Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.
En dernier ressort, pratiquer une ouverture comme il est dit en 4.5
5. Remarque.
Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.
6. Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
ou propriétaires.
Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.
6.1 Modes de fermeture d'un local après une intervention.
a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :
- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
. mettre le verrou en position ouverte ;
. enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
fermeture, autour du bouton molette du verrou.
. tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
. maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
traction.
b) Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
huisserie sont dans un état ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
procéder à la pose d'un cadenas.
Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.
La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.
samedi 14 avril 2012
Arrêt d'appareil d'alarme sonore.
Les sapeurs-pompiers sont fréquemment appelés pour arrêter des appareils d'alarme sonore, installés soit dans des établissements tels que magasins, banques, soit même dans des appartements ou villas.
Conduite à tenir :
- dès l'arrivée, le chef de détachement cherche à connaître l'adresse du propriétaire, du locataire, du gérant, afin d'entrer en contact avec lui ;
- si le contact a pu être réalisé et si l'intéressé est en mesure de se rendre sur des lieux dans des délais
relativement courts, un gradé demeure sur les lieux pour l'attendre ;
- dans le cas contraire, et éventuellement avec l'accord de l'intéressé dans l'impossibilité de venir immédiatement sur place, procéder de l'une des manières suivantes, selon le cas, toujours en présence de la police, qu'il faut demander si elle n'est pas déjà sur place.
1. Appareil à l'extérieur.
- Débrancher les fils d'alimentation de l'appareil ;
- se retirer en s'assurant que la surveillance sera exercée par la police jusqu'à l'arrivée de l'intéressé
2. Appareil à l'intérieur.
- En présence de la police, pénétrer dans les lieux en faisant le minimum de dégâts (de préférence pénétrer
par une baie, en brisant un carreau de fenêtre par exemple) ;
- débrancher les fils d'alimentation de l'appareil ou actionner l'interrupteur ;
- se retirer comme dans le cas précédent.
Conduite à tenir :
- dès l'arrivée, le chef de détachement cherche à connaître l'adresse du propriétaire, du locataire, du gérant, afin d'entrer en contact avec lui ;
- si le contact a pu être réalisé et si l'intéressé est en mesure de se rendre sur des lieux dans des délais
relativement courts, un gradé demeure sur les lieux pour l'attendre ;
- dans le cas contraire, et éventuellement avec l'accord de l'intéressé dans l'impossibilité de venir immédiatement sur place, procéder de l'une des manières suivantes, selon le cas, toujours en présence de la police, qu'il faut demander si elle n'est pas déjà sur place.
1. Appareil à l'extérieur.
- Débrancher les fils d'alimentation de l'appareil ;
- se retirer en s'assurant que la surveillance sera exercée par la police jusqu'à l'arrivée de l'intéressé
2. Appareil à l'intérieur.
- En présence de la police, pénétrer dans les lieux en faisant le minimum de dégâts (de préférence pénétrer
par une baie, en brisant un carreau de fenêtre par exemple) ;
- débrancher les fils d'alimentation de l'appareil ou actionner l'interrupteur ;
- se retirer comme dans le cas précédent.
Distribution de gaz
Le gaz provient des centres de production ou de distribution par des conducteurs souterrains (sous trottoirs ou chaussées).
Il est distribué dans les immeubles par des conduites en plomb piquées sur la conduite "ville". Les principaux appareils placés sur la canalisation du gaz d'une maison sont :
- à l'extérieur : le coffret avec robinet de barrage ;
- sur les paliers : un robinet de barrage par appartement ;
- à l'intérieur des appartements : le compteur et les appareils d'utilisation.
En cas d'accident ou d'incendie éclatant dans un local, on peut, selon le cas, soit fermer le barrage de la canalisation secondaire (sur le palier par exemple), soit barrer la colonne montante elle-même. Il faut dans tous les cas demander le service compétent du Gaz de France, qui a seul qualité pour rétablir la distribution.
Dans les régions qui ne sont pas alimentés en gaz dit "de ville", on trouve de plus en plus des installations de gaz liquéfiés (butane ou propane) ; ces installations comportent un ou plusieurs réservoirs de gaz liquéfiés, dont la capacité peut varier de 40 kg à t et parfois plus ; à part les "bouteilles" de 40 kg, qu'on peut trouver à l'intérieur des locaux ces réservoirs sont normalement installés à l'extérieur, les locaux sont alors desservis par une canalisation, avec détendeur, barrage extérieur et contre-barrage intérieur. Ces installations font l'objet d'une réglementation particulière.
Il est distribué dans les immeubles par des conduites en plomb piquées sur la conduite "ville". Les principaux appareils placés sur la canalisation du gaz d'une maison sont :
- à l'extérieur : le coffret avec robinet de barrage ;
- sur les paliers : un robinet de barrage par appartement ;
- à l'intérieur des appartements : le compteur et les appareils d'utilisation.
En cas d'accident ou d'incendie éclatant dans un local, on peut, selon le cas, soit fermer le barrage de la canalisation secondaire (sur le palier par exemple), soit barrer la colonne montante elle-même. Il faut dans tous les cas demander le service compétent du Gaz de France, qui a seul qualité pour rétablir la distribution.
Dans les régions qui ne sont pas alimentés en gaz dit "de ville", on trouve de plus en plus des installations de gaz liquéfiés (butane ou propane) ; ces installations comportent un ou plusieurs réservoirs de gaz liquéfiés, dont la capacité peut varier de 40 kg à t et parfois plus ; à part les "bouteilles" de 40 kg, qu'on peut trouver à l'intérieur des locaux ces réservoirs sont normalement installés à l'extérieur, les locaux sont alors desservis par une canalisation, avec détendeur, barrage extérieur et contre-barrage intérieur. Ces installations font l'objet d'une réglementation particulière.
dimanche 1 avril 2012
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