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dimanche 30 août 2015
mardi 25 août 2015
Les Brûlures Electriques
Ce sont toujours des brûlures graves.
Nous avons déjà vu les brûlures à distance dues à un arc électrique ; les brûlures électriques par contact électrique direct sont elles aussi caractéristiques : plus ou moins profondes, de forme variable, en carte de géographie, à bord nets, ne saignant pas ; leur surface est dure et grisâtre;
En dehors de leur importance cutanée même (souvent cachée car la brûlure s'étend en profondeur sur tout le trajet du courant électrique dans le corps), les brulures électriques sont susceptibles de se compliquer par :
- l'infection (bien que stériles au début) ;
- des lésions rénales induites par des déchets biologiques liées au déchirures musculaires provoquées par le
courant électrique (analogie avec le syndrome de compression des membres).
C - Conduite à tenir.
Une bonne prévention existe et nous en énumérerons les règles plus loin, mais si l'accident se produit, il faut d'abord supprimer la cause si elle persiste (risque d'aggravation lié au temps de contact). Il faut donc apporter des soins à la victime, donc dégager d'abord si nécessaire, puis secourir.
1) - Dégagement de la victime.
Pour dégager un électrisé, vous devez toujours vous isoler pour ne pas risquer de vous électrocuter vous-même. L'isolement est d'autant plus difficile à réaliser que la tension est plus élevée. En général, deux cas peuvent se présenter :
2) - S'il s'agit de courant domestique, vous agirez comme suit :
- coupez le courant si l'interrupteur est à votre porté , sinon ne perdez pas de temps à le chercher;
- Vous souvenant que l'eau est un bon conducteur de l'électricité ;
. Isolez-vous du sol par un objet sec (planche, linge, tapis, linoléum, manteau, journaux...).
. Écartez la victime du courant avec un bâton sec;
Pour la même raison :
. Ne vous servez jamais d'objets métalliques tels qu'une tige de fer, un parapluie, une pince coupante non
isolée pour sectionner les fils,...
. Évitez de saisir l'électrisé par les aisselles souvent humides, donc dangereuses.
. Appelez d'urgence un médecin ou les secours organisés.
1) - S'il s'agit de courant de haute tension (par exemple, câbles de pylônes), vous ne pourrez pas vous isoler
convenablement et vous risquez la mort. Le seul geste à faire est de prévenir la société nationale
d'électricité le plus vite possible, en même temps qu'un médecin ou les secours organisés.
2) - Soins.
. Si la victime est consciente, surveillez-la et faites assurer son transport en milieu hospitalier.
. Si la victime respire, mais est inconsciente, libérez les voies aériennes et mettez-la en position latérale de
sécurité. Surveillez et faites son transport à l'hôpital.
. Si la victime ne respire plus, libérez les voies aériennes et pratiquez la ventilation artificielle orale jusqu'à
l'arrivée du médecin ou des secours organisés que vous avez alertés;
. Les brûlures électriques, qui sont toujours graves, doivent être traitées en milieu médical spécialisé. En
attendant l'arrivée des secours, pratiquez un emballage stérile des brûlures, comme nous l'avons vu au
chapitre traitant des secours immédiats aux brûlés, recouvrez toujours la victime et pratiquez les gestes
élémentaires de survie exigés par son état.
samedi 22 août 2015
Les Réactions De Surcharges Psychiques Ou Réactions De Stress
Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les
collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du
Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du
fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des
réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
mardi 18 août 2015
L'officier de permanence des compagnies d'incendie
La
permanence des compagnies d'incendie (présence en toute circonstance
d'un officier à l'unité ou sur les interventions est assurée par le
commandant de compagnie ou l'officier le plus ancien.
Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :
- nombreux appels :
- lorsqu'un chef de garde demande :
. moyens de renforcement ;
. "renforts (incendie, commandement) ;
. deux petites lances et plus ;
. intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
. intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
une personnalité publique ;
. engin explosif suspect ;
. chute d'avion, accident de chemin de fer ,
. opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
. départ normal sans chef de garde ;
. fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
- lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
- pour toute autre intervention particulière.
L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimétre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).
(1) En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence. .
Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :
- nombreux appels :
- lorsqu'un chef de garde demande :
. moyens de renforcement ;
. "renforts (incendie, commandement) ;
. deux petites lances et plus ;
. intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
. intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
une personnalité publique ;
. engin explosif suspect ;
. chute d'avion, accident de chemin de fer ,
. opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
. départ normal sans chef de garde ;
. fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
- lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
- pour toute autre intervention particulière.
L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimétre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).
(1) En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence. .
Corps étrangers
On
désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par
exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger
peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les
cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).
Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.
A - Œil.
- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure :
. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
paupière inférieure.
En cas d'échec :
. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :
- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.
B - Oreille.
- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.
C - Voies Digestives.
En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.
D. - Peau.
Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.
Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.
Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.
A - Œil.
- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure :
. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
paupière inférieure.
En cas d'échec :
. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :
- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.
B - Oreille.
- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.
C - Voies Digestives.
En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.
D. - Peau.
Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.
Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.
samedi 15 août 2015
lundi 10 août 2015
Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress
Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les
collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du
Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du
fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des
réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
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