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samedi 30 janvier 2016
vendredi 29 janvier 2016
mardi 19 janvier 2016
dimanche 10 janvier 2016
Les appareils respiratoires
Il existe un grand nombre de types d'appareils respiratoires isolants ; il y a donc lieux, dans chaque cas, de se reporter à la notice technique du constructeur.
Cependant, la composition des appareils et les principes de fonctionnement demeurent très sensiblement les mêmes d'un appareil à un autre.
1° Description.
L'appareil respiratoire isolant se compose des éléments suivants :
- une ou deux bouteilles (batterie mono ou bi-bouteilles), en alliage léger, dont la capacité varie de 2 à 6
litres, chargées en air à une pression généralement limitée à 200 bars, ce qui donne par appareil une
contenance de 400 à 1 200 litres d'air disponible pour le porteur.
- un système de détente de l'air, à deux étages, avec :
. un détendeur haute pression ;
. un étage basse pression ou soupape d'admission fixe ou incorporée au masque et, éventuellement, munie
d'un bouton poussoir permettant d'obtenir à volonté un débit continu ; cette soupape assure une légère
surpression dans le masque ;
. un indicateur de pression ;
. un sifflet de fin de charge (pas sur tous les types d'appareils) ;
- un masque ou un demi-masque avec une paire de lunettes étanches ;
- un tuyau souple, reliant le masque au dispositif de détente haute pression ;
- un bâti ou dossard de transport, généralement dorsal, avec bretelles et ceinture ventrale, à boucle à
fermeture et ouverture instantanées ou, pour les petits appareils, mono-bouteilles, un étui de transport.
L'équipement est généralement complété par une corne ou trompette à noire.
Certains appareils sont munis d'une deuxième prise de distribution d'air, permettant de brancher un deuxième masque, destiné, par exemple, à alimenter une victime en cours de dégagement par un sauveteur.
Enfin, il existe même désormais des dispositifs de liaison phonique, avec ou sans fil, incorporés au masque,
permettant le contact direct avec le porteur.
2° Fonctionnement :
Le principe de fonctionnement des appareils respiratoires isolants à circuit ouvert est le suivant :
Le porteur inspire dans le détendeur, par l'intermédiaire du masque et du tuyau souple, dans des conditions approchant celles qu'il rencontre normalement à l'air libre et rejette l'intégralité de son expiration à l'extérieur.
Le robinet de la batterie ouvert, l'air comprimé passe des bouteilles au système de détente, au manomètre de contrôle et à l'avertisseur sonore ; dans certains appareils, ce dernier doit faire entendre un bref sifflement, indiquant qu'il est armé et fonctionne normalement.
Le dispositif de détente procure au porteur l'air respirable à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique ambiante, afin de donner plus d'aisance à sa respiration et de compenser la perte de charge provoquée par le tuyau du masque. Le porteur, ayant le visage isolé de l'atmosphère.
En général, cinq minutes environ avant que la provision d'air soit épuisée, le sifflet prévient le porteur qu'il doit revenir à l'air libre.
3° Manœuvre :
Personnel nécessaire :
- un porteur (gradé ou spécialiste désigné) qui met l'appareil et fait la reconnaissance ;
- un servant (gradé ou sapeur) qui aide le porteur à s'équiper et assure de liaison avec l'extérieur.
a) Mise en place de l'appareil :
Commandement du chef de détachement :
"Caporal A... porteur, sapeur Y... servant, mettez l'appareil respiratoire !".
Rôle du porteur :
- Déroule une commande et en fixe le porte-mousqueton à l'anneau de son ceinturon d'incendie.
- Prend l'appareil, le met sur son dos comme un havresac et boucle les bretelles et la ceinture.
- Saisit le masque et passe le tuyau souple de son bras gauche.
- Prend de chaque côté du masque les élastiques avec la main correspondante (troisième doigt recourbé
en crochet, pouce sous l'élastique arrière).
- Engage le menton relevé dans la partie inférieure du masque et tire les élastiques en arrière jusqu'à leur
mise en place convenable.
- Assure la parfaite adhérence de tout le pourtour du masque sur le visage et le menton en moulant les
bords avec les doigts ; vérifie au toucher qu'en aucun point le rebord n'est retourné.
- Vérifie l’étanchéité du masque et du tuyau souple en faisant une inspiration (le masque est étanche
s'il colle au visage et si le porteur manque d'air pour une deuxième inspiration.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
Servant :
- Aide le porteur à s'équiper.
- Replace son casque et ajuste la jugulaire.
- Ouvre à fond le robinet de la batterie et constate la pression au manomètre.
- (A l'ouverture, un sifflement très bref doit se faire entendre.).
Observations :
Se servir toujours des deux mains pour mettre le masque.
Le port de la barbe nuit à l’étanchéité du masque.
Lorsque l'appareil fonctionne, il doit se produire un bruit caractéristique provoqué par l'écoulement régulier de l'air dans le masque.
b) Reconnaissance :
Rôle du Porteur :
- Tient d'une main le projecteur portatif et de l'autre la commande.
- Pénètre dans le local à explorer ;
- Quand il a trouvé le foyer, détache la commande, la fixe à proximité.
et donne un coup de corne ;
- Avant de revenir sur ses pas, donne deux coups de corne.
- S'il retourne dans le local avec une lance, donne un coup de corne
pour faire alimenter.
Rôle du Servant :
Se tient à l'entrée et fait filer la commande légèrement tendue. Si plusieurs commandes sont nécessaires, les raccorde successivement.
- Au premier coup de corne, tend la commande et l'amarre.
- Déroule les tuyaux nécessaires puis les fait filer.
- Ouvre à la division.
Remarques :
Si le porteur respire mal, est incommodé par les gaz toxiques ou a besoin d'être secouru, il donne des coups de corne précipités. Le servant rend compte au chef de détachement qui prend aussitôt les mesures nécessaires.
Si le sifflet se fait entendre avant la fin de l'opération, le porteur revient immédiatement à l'entrée du local et sa batterie est changée.
Chaque fois que le porteur revient à l'air libre, il retire le masque et fait fermer le robinet de la batterie.
Lorsque le porteur constate que son cheminement est rendu difficile par le poids des commandes et que sa mission peut être compromise, il détache le mousqueton de la ceinture, amarre la commande, revient à l'air libre et demande qu'un deuxième porteur l'accompagne.
Les explorations à longue distance ou de longue durée sont faites au moins par deux porteurs qui constituent une équipe.
Le deuxième porteur se tiendra mi-distance et écoutera les signaux pour intervenir au besoin. Les porteurs sont relevés par moitié, afin que l'un des deux soit toujours familiarisé avec les opérations à poursuivre et avec les consignes.
Le porteur relevé rend compte au chef de détachement de la marche des opérations. Le porteur de relève reçoit éventuellement les consignes confirmant ou modifiant celles déjà données.
En aucun cas, les deux porteurs d'une même équipe ne doivent être relevés en même temps, ce qui entraînerait la nécessité d'une nouvelle reconnaissance.
Pendant toute la durée des opérations d'extinction ou de sauvetage, éviter d'encombrer de personnel ou de matériel les abords locaux à explorer.
Observations :
Quelles aient été utilisées ou non, les batteries sont envoyées à la recharge dès que la pression est descendue au dessous de 110 bars.cm2. Toutefois, au cours de l'instruction, elles peuvent être utilisée jusqu'au coup de sifflet de l'appareil.
Après chaque ouverture et chaque fermeture du robinet, on doit entendre un court sifflement de l'avertisseur automatique.
Entretien :
- Masque : doit être tenu autant que possible à l'abri de la chaleur et de la lumière.
Après chaque emploi ou entre deux utilisations par porteurs différents, le désinfecter au moyen d'un tampon
imbibé d'alcool ou d'une solution de Dakin.
- Batterie : n'a besoin d'aucun entretien. Elle doit être tenue éloignée de toute source de chaleur anormale.
Les bouteilles portent, à leur partie inférieure, la marque des constructeurs, la date de fabrication, le volume intérieur, la pression d'utilisation théorique, la pression d'épreuve et, à la partie supérieure, le timbre du service des mines et les dates des épreuves effectuées après la mise en service.
- L'appareil lui-même doit être vérifié au moins chaque mois et après chaque utilisation.
Pour la description, le fonctionnement, le mode d'emploi, et l'entretien des autres modèles d'appareils, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.
mercredi 6 janvier 2016
lundi 4 janvier 2016
Luxations et entorses
Dans les deux cas, il y a lésion des ligaments d'une articulation :
- s'il y a déplacement d'une extrémité osseuse (si l'os est sorti de son logement articulaire normal) : c'est une
luxation ;
- s'il n'y a pas de déplacement d'une extrémité osseuse, si les ligaments de l'articulation intéressée sont déchirés ou froissés (ce qui se produit évidement toujours aussi dans les luxations) : c'est une entorse.
Dans les deux cas aussi, la lésion traumatique s'accompagne des vives douleurs, d'un gonflement local et d'ecchymoses.Une impotence fonctionnelle pratiquement absolue du membre correspondant marque la luxation, alors quelle est relative, discrète ou prononcée en cas d'entorse.
L'entorse peut être simple ou compliquée, avec tous les degrés possibles de gravité allant de la simple distension (foulure) à la rupture ligamentaire avec ou sans arrachement osseux. La foulure est une simple distension des ligaments d'une articulation ;
Enfin, rappelons que luxations et entorses existent :
- isolées ;
- associées à une fracture.
Chez certaines personnes, il existe des "luxations récidivantes" (épaules en particulier) qui surviennent de plus en plus fréquemment et facilement, et que l'on peut traiter par un traitement chirurgical orthopédique.
Il existe aussi des luxations "congénitales" (de la hanche en particulier) plus ou moins prononcées, qu'il faut déceler le plus tôt possible après la naissance pour un traitement efficace ;
Conduite à tenir
1) - Le danger de la luxation est la compression d'un nerf (apparition de troubles sensitifs) ou d'un vaisseau (arrêt de la circulation).
Il faut donc agir vite. Sans jamais chercher à remettre en place, immobilisez la luxation comme une fracture, dans la position où on la trouve par un bandage assurant contention et soutien souple pour éviter les mouvements douloureux. On peut aussi essayer de calmer la douleur, en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital, par l'application de compresses d'eau froide ou d'une vessie de glace.
2) - Pour une entorse, un bandage de contention moyennement serré sera de même exécuté.
Notez que dans le cas d'une entorse simple, des bains chauds salés, avec un bandage léger de l'articulation permettant une immobilisation partielle, donnent le plus souvent d'excellents résultats.
Mais dans le cas d'une entorse compliquée, le recours au médecin est obligatoire. Et un repos total du membre s'imposera.
3) - Deux cas particuliers sont à connaître :
- la luxation de l'épaule : c'est une urgence, car peut se jouer le devenir fonctionnel du membre supérieur par compression vasculo-nerveuse. Il faut après pose d'une écharpe oblique et rembourrage de l'aisselle surveiller la victime par la prise du pouls radial du membre correspondant en attendant le médecin ou le transport à l'hôpital.
- la luxation de la colonne cervicale, avec ses risques nerveux catastrophiques, et même souvent son pronostic vital défavorable, est de la seule compétence médicale.
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