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jeudi 2 août 2012

Les Moto-Pompes

Généralités.

La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorceur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.

La motopompe peut être mise en manœuvre, soit :
- en aspiration dans une nappe d'eau ;
- en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
- alimentée par une tonne d'eau ;
- en relais  ;

Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.


B - Alimentation de la motopompe


Elle peut être réalisée :

- en aspiration ;
- en refoulement ;
- en relais.

samedi 21 juillet 2012

Règles Générales pour l'Emploi des Crics et Vérins.





Prendre toutes dispositions utiles pour empêcher un déplacement inopportun au cours des opérations, notamment, s'il s'agit d'un véhicule serrer les freins et caler les roues.
Choisir une pièce suffisamment résistante de la masse à soulever.
Présenter l'appareil de levage et déterminer son mode d'utilisation ; s'il y a lieu, disposer des cales ou des madriers pour les surélever ou pour éviter son enfoncement dans un sol peu résistant.

Caler la charge au fur et à mesure qu'elle mesure s'élève et si, c'est nécessaire quand elle se déplace sur un plan incliné ou horizontal.

La masse étant calée on peut retirer l'appareil. Si elle doit être ramenée à son point de départ, enlever les cales ou les madriers au fur et à mesure de la descente.

Pour mettre ou enlever cales et madriers, veiller à ne pas s'exposer à un accident.

Soulever un wagon.

La façon d'opérer diffère suivant que l'on se trouve en présence d'une voiture à essieux ordinaires ou d'une voiture à boggies.

Dans le premier cas, il peut être suffisant de soulever une roue, en plaçant un vérin sous le corps de l'essieu ou sous un organe résistant du châssis, tel qu'un longeron.

Avec un véhicule à boggies, il est nécessaire d'employer simultanément deux verins et de soulever deux roues, soit celles d'un même essieu, soit celles d'un même côté du boggie ; les vérins sont disposés sous le châssis de celui-ci près des travers avant ou arrière.

En règle générale, sauf dans les cas où les vérins agissent directement sur l'essieu même, il est indispensable, avant de commencer la manœuvre, d'interposer des cales pour empêcher les ressorts de se détendre à mesure que la charge supportée par eux diminue. Faute de cette précaution, en effet, le châssis du véhicule serait soulevé par les vérins, mais les ressorts, se débandant graduellement, les roues ne quitteraient pas le sol.

lundi 9 juillet 2012

Les Bras Elévateurs Articulés (ou Plates-Formes Elévatrices) (B. E. A.) (non normalisés)


Les engins comportent une nacelle suspendues à l'extrémité d'un ensemble :

 - soit de bras articulés ;
- soit d'un élément de 2 à 3 mètres de longueur, articulé sur un autre ensemble de bras télescopiques.


Le tout fixé sur une tourelle pivotante, elle même montée sur un châssis automobile comparable à celui des
échelles pivotantes automatiques de 30 mètres.


La nacelle est généralement conçue pour recevoir trois personnes et équipée d'une lance monitor fixe, éventuellement télécommandable.


Cet équipement peut être complété par des prises de refoulement de 20 et 65 ainsi que par une rampe de rideau à la base de la nacelle.


Enfin le plancher peut comporter une trappe permettant la fixation d'un dispositf d'évacuation verticale E.V.Z.
(" la chaussette ").








dimanche 8 juillet 2012

Prévention des accidents dûs à l'eau.




          L'eau a souvent été considérée comme un milieu hostile sur lequel  ne s'aventuraient que des professionnels, des "risques-tout" ou des amateurs éclairés. Au cours des siècles derniers la traversée des rivières et les plans d'eau terrestres a fait payer un lourd tribut aux colporteurs, compagnons et voyageurs.


          L'extraordinaire essor des loisirs aquatiques a encore considérablement augmenté les risques de l'eau, que ce soit en mer, en rivière, sur les lacs ou étangs. La fin de l'été voit un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon les différentes situations géographiques et le sport pratiqué.


1° -  Sur la plage :


Respectez les consignes de sécurité :


 - drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée, mais dangereuse ;

- drapeau rouge : interdiction de se baigner. Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là où vous risquez de ;
   de perdre pied ;

- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas trop du rivage ;

- Ne vous baignez jamais seul ;

- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition   
   prolongée au soleil ;

- Tenez compte des heures des marées pour éviter d'être surpris par le reflux ;

- Dans tous les cas, que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour   vous baigner.

- Comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à  
   échéance parfois lointaine.




- Sur l'Eau :


- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, 
   un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large...

- Prenez au moins quelques points de repères ;

- N'oubliez pas enfin que si les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, ils ne sont pas   
   increvables...

- Si vous pratiquez le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui le    régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et    parfois en vies humaines...

- Sachez aussi que le motonautisme  et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles précises définies    par des textes  : . nécessité de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ; . obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ; . interdiction de dépasser 5 nœuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ; . obligation pour le pilote d'être relié au bateau par un dispositif arrêtant le moteur en cas d'éjection ; . interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeoirs et des nageurs. Le risque pour eux, en   effet, c'est l'hélice. 



3° - Sous l'eau,  il faut considérer deux types de plongées sous-marine :


- la plongée libre  - la plongée à l'air comprimé :


Plongée libre.


           Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux; Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions :

- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;

- ne plongez jamais sans avoir signalé votre présence (bouée) ;

- n'essayez pas d'aller trop profond (une dizaine de mètre constituent déjà une belle performance) ;

- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record...  ;

- reposez-vous entre deux plongées successives ;

- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé. .


Plongée à l'air comprimé.


          Il s'agit là d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. Il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire. Elle demande :

- un équipement en parfait état ;

- un véritable apprentissage ;

- un entraînement particulier.

 Les règles de prévention, étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que de l'observation la plus stricte des techniques enseignées par des moniteurs hautement qualifiés.  



4°  - Sur Planche à Voile :


          Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande vogue ; Mais sa technique est totalement différente : la maîtrise du vent n'est pas toujours facile et réclame un véritable apprentissage de la part de celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif; Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :


- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;

- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutée qui vous assurera une bonne flottabilité en temps qu'elle vous protègera du froid ;

- attention aux nageurs  : la planche à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin représente une   énergie cinétique respectable ;

- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer" par la voile et, comme pour les petits voiliers, en   cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.