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mercredi 4 septembre 2013
dimanche 1 septembre 2013
Coup De Chaleur
Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une
chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé
laissé dans une voiture au soleil, etc.
Les signes de l'insolation sont les suivants :
- le sujet a le visage congestionné ;
- il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
- il a des éblouissements des vertiges ;
- il a des nausées suivies de vomissements ;
- il a parfois des crampes ;
- plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.
Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.
L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).
La conduite à tenir est la suivante :
- alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
Les signes de l'insolation sont les suivants :
- le sujet a le visage congestionné ;
- il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
- il a des éblouissements des vertiges ;
- il a des nausées suivies de vomissements ;
- il a parfois des crampes ;
- plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.
Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.
L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).
La conduite à tenir est la suivante :
- alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
vendredi 9 août 2013
Prévention des Accidents Domestiques Chez L'Enfant
Les risques varient avec l'âge
a) Jusqu'à 1 An.
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) De 1 à 4 Ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.
Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.
Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.
Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.
c) De 5 à 14 Ans
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
- Interdisez-lui de parler à des inconnus.
jeudi 8 août 2013
Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
samedi 27 juillet 2013
Conseils aux Utilisateurs de Deux Roues
- Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
- Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
- Apprenez à freiner.
- Pour tourner :
. Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
. N' hésitez pas à vous arrêter.
. Avertissez aussi les piétons de vos intentions.
- Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :
Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.
- Ralentissez aux intersections :
- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :
- Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas d'écarts brusques à gauche.
- En groupe
- Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.
- Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
- Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
- Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que pour les conducteurs de voitures.
lundi 24 juin 2013
LE TELEPHONISTE
Au Centre de Secours.
Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.
C'est lui qui :
- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
. le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
. éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
l'absence de ses propres moyens.
En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.
Pendant les Opérations.
Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.
Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.
Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.
C'est lui qui :
- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
. le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
. éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
l'absence de ses propres moyens.
En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.
Pendant les Opérations.
Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.
Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.
jeudi 6 juin 2013
Intégration de la Sécurité dans les Différentes de la Construction
I - Phase de la Conception
A - Directives Générales
A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage, (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :
- création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
- changement de siège social devenu trop exigu - nécessite de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...
Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.
B - Programmes :
Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :
- choix du terrain (éventuellement) ;
- contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
- équipements spéciaux nécessaires ;
- surface des locaux ;
- budget disponible.
C - Études Préliminaires : Parti Général
Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil... - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :
- conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
- direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.
Ces études préliminaires comportent :
- recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
- établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
- évaluation approximative globale.
Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.
D - Avant-Projet
Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :
- plan de masse ;
- plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
- devis descriptif sommaire ;
- estimation globale des travaux.
NOTA.- Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier, le permis de construire.
E.- Projet
L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.
Celui-ci comprendra :
- plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
- devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
- estimation ventilée par corps d'État.
II - Intégration de la sécurité dans la conception
Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.
Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.
I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme
Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :
- définition des dangers et risques :
. nature de ceux-ci ;
. isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
. nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;
- protection des personnes
. temps et principes généraux d'évacuation ;
. types d'activités à protéger ;
. grandes lignes des règlements à appliquer ;
- protection des biens
. définition des points névralgiques ;
. compartimentage ;
. séparation et multiplication des chaines ;
. activités aggravantes.
2. Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.
Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :
- vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du
programme ;
- préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.
- dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) ;
. structure, couverture ;
. cloisonnement ;
. chauffage, ventilation ;
. électricité ;
. seconde œuvre.
3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet
Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.
CONCLUSIONS
L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).
C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance. Il en coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.
A - Directives Générales
A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage, (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :
- création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
- changement de siège social devenu trop exigu - nécessite de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...
Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.
B - Programmes :
Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :
- choix du terrain (éventuellement) ;
- contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
- équipements spéciaux nécessaires ;
- surface des locaux ;
- budget disponible.
C - Études Préliminaires : Parti Général
Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil... - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :
- conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
- direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.
Ces études préliminaires comportent :
- recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
- établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
- évaluation approximative globale.
Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.
D - Avant-Projet
Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :
- plan de masse ;
- plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
- devis descriptif sommaire ;
- estimation globale des travaux.
NOTA.- Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier, le permis de construire.
E.- Projet
L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.
Celui-ci comprendra :
- plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
- devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
- estimation ventilée par corps d'État.
II - Intégration de la sécurité dans la conception
Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.
Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.
I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme
Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :
- définition des dangers et risques :
. nature de ceux-ci ;
. isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
. nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;
- protection des personnes
. temps et principes généraux d'évacuation ;
. types d'activités à protéger ;
. grandes lignes des règlements à appliquer ;
- protection des biens
. définition des points névralgiques ;
. compartimentage ;
. séparation et multiplication des chaines ;
. activités aggravantes.
2. Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.
Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :
- vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du
programme ;
- préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.
- dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) ;
. structure, couverture ;
. cloisonnement ;
. chauffage, ventilation ;
. électricité ;
. seconde œuvre.
3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet
Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.
CONCLUSIONS
L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).
C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance. Il en coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.
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