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lundi 16 février 2015

Accident ou incident sur les Ascenseurs


CIRCONSTANCES

- cabine transportant des personnes, arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les câbles ;
- chute de la cabine ;
- personne tombée sur le toit de la cabine.



NATURE DU RISQUE

          Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

                - la chute dans le vide de la gaine ;
                - les blessures par écrasement, coupure... d'où :


 IMPORTANCE DU RESPECT DES MESURES DE SÉCURITÉ

RÈGLES DE BASE

- opérations préliminaires :

. situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - force dans ce local (retirer les fusibles quand ils sont accessibles) et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention.

. s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
  téléphone s'il en existe) ;

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières ;

. reconnaître les lieux ;
  - modèle d'ascenseur ;
  - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention ;
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
    - le médecin ;
    - le matériel de manœuvre de force, dés incarcération, etc.,
    - la police ;
.  faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

. s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
  l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil,
. ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation,
. préciser  à  la  personne  qualifiée  (synd, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil et la
  nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

mercredi 11 février 2015

Téléphoniste


Au Centre de Secours.

Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.

C'est lui qui :

- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
   moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
.  le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
.  éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
   l'absence de ses propres moyens.

          En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.


Pendant les Opérations.

Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.

Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.


lundi 2 février 2015

Conduite à tenir devant une suspiscion d'entorse avant immobilisation







L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.


1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe) l’application de froid doit être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.


S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.
L'application de froid sur une articulation traumatisée permet d'atténuer la douleur et de limiter le gonflement (œdème). Cette technique ne peut être appliquée qu'en l'absence de plaie.



1) - Règles Générales


Pour être efficace, le froid doit être appliqué le plus rapidement possible après l'accident. L'application dépassera largement la zone douloureuse. Lorsque cela est possible, l'articulation lésée sera surélevée.
Le temps pendant lequel le froid sera appliqué est déterminé par un médecin (lors de la transmission du bilan de l'équipe)L’application de froid être stoppée dès qu'elle n'est plus supportée par la victime. Elle est proscrite chez les inconscients (qui ne peuvent exprimer leur intolérance).


2) - Techniques


a) -  L'eau froide :


Elle n'est efficace que si elle est à moins de 15° C. L'eau du robinet doit donc être additionnée de glaçons.
On peut, soit baigner l'articulation dans de l'eau froide, soit appliquer autour de cette articulation des serviettes éponges pliées, préalablement trempées dans l'eau et essorées. Cette dernière méthode permet de surélever le membre, mais nécessite le renouvellement des serviettes toutes les deux minutes.


b)  La glace :


On évitera le contact direct de la glace avec la peau. Il est préférable d'utiliser une poche de glace (vessie de caoutchouc, sachet plastique,....). Cette poche sera remplie de glaçons, de glace pilée ou d'eau et de neige en essayant d'en chasser l'air (l'air empêchant la transmission du froid).


c)  Les compresses chimiques froides


Elles sont réservées à l'usage médical.


En aucun cas, le refroidissement d'une articulation suspecte d'entorse ne doit retarder le contact avec le médecin et la réalisation d'une immobilisation.
L'existence d'une plaie contre-indique l'application de froid.
S'il s'agit d'une fracture évidente, le refroidissement ne doit pas être entreprise.

dimanche 1 février 2015

Procédés d'extinction





L'extinction d'un feu peut être obtenue :



a)- Par étouffement :


L'oxygène étant indispensable à la combustion, il suffit, sauf cas particuliers, de soustraire le foyer du contact de l'air (un morceau de papier bien allumé enfermé dans une boîte, même en carton, s'éteint. L'air manque et y a privation d'oxygène. On obtient un résultat analogue en piétinant un tissu, une herbe sèche, une matière peu étendue en feu).


b) - soufflage :


Bougie, feux de puits de pétrole ou de forages de gaz naturel.

c) - Par refroidissement :


En ramenant le combustible qui brûle au-dessous de sa température d'inflammation.


d) - Par l'obstruction d'une conduite ou la fermeture d'un robinet :


Une fuite de gaz de ville enflammée est arrêtée soit en barrant au compteur ou au coffret, soit en aplatissant la conduite en plomb. Même mode d'action sur une canalisation d'essence, de gaz liquéfié.



e) - En coupant le courant électrique qui est une source de chaleur :


On peut arrêter ainsi la combustion des matières qui entourent ou voisinent la canalisation ou l'appareil électrique.


f) - Par dispersion :

Les éléments constitués du foyer étant séparés les uns des autres, la température de l'ensemble s'abaisse et peut devenir insuffisante pour que la combustion soit entretenue. Le déblai, notamment, concourt à l'extinction par dispersion.


g) - En réduisant la part du feu :


On pratique une tranchée dans un tas de charbon pour séparer la partie qui brûle de la partie intacte. Le feu s'éteint de lui-même, faute de combustible.


En somme, on agit par ces procédés séparément ou en même-temps, sur les trois facteurs d'une combustion : le combustible (d et f), le comburant (e), la température d'inflammation (b, c, e).
 

vendredi 30 janvier 2015

Devoirs des personnels disciplines sur les interventions


          Les règles de discipline définies par les règlements s'appliquent dans la plénitude de leur force aux opérations de lutte contre l'incendie et de secours.

          Les interventions des sapeurs-pompiers exigent de la part des personnels, à tous les niveaux, une connaissance parfaite du métier, tant au plan pratique que théorique.
Cette connaissance est le fondement de la discipline. Les situations d'urgence dans lesquelles ont lieu les départs, les conditions difficiles d'intervention dans la chaleur, la fumée, le feu et les atmosphères agressives, la diversité des cas rencontrés, ne permettent pas l'hésitation et excluent l'improvisation.

          La discipline requiert de la part de l'exécutant :

          -  la stricte observation des ordres reçus ;
          -  la recherche, à son niveau, du résultat escompté et l'exécution parfaite de tous les actes
             y concourant;

          En particulier, la discipline au feu impose :

          -  de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
          -  d'opérer en silence en toute circonstance ;
          -  de rester constamment en contact avec un voisin ou un chef (cette règle ne souffre aucune exception
              lorsqu'on opère sous A.R.I.  lors de la reconnaissance ou de l'attaque ;
          -   de se protéger physiquement avec  les moyens convenables (gants, appareil respiratoire, lunettes
               de travail, arrimage, etc.) ;
           -  de rendre compte sans délai de tout fait nouveau ou de toute initiative.

           De la part du chef, le commandement sur les interventions implique l'acquisition rapide d'une vision globale de la situation et la définition d'une tactique d'engagement et d'action des moyens. Aucun renseignement technique ne doit être négligé.

           Responsable du succès de l'intervention, le directeur des secours dirige ceux-ci en s'attachant à donner des ordres clairs, nets et précis. Ayant le souci de l'homme, il est intransigeant sur la sécurité des personnels et veille à obtenir le meilleur rendement en créant un climat de confiance.

mercredi 28 janvier 2015

Corps étrangers

On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).

Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.

A - Œil.

- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :

. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.

En cas d'échec :

. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.

B  - Oreille.

- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.

C - Voies Digestives.

En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.

D. - Peau.

Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.

samedi 24 janvier 2015

Libération des voies aériennes supérieures méthodes manuelles)

Les voies aériennes peuvent être obstruées accidentellement gênant ou empêchant le passage de l'air. Il  faut alors "assurer la perméabilité des voies aériennes pour permettre la ventilation spontanée. C'est la libération des voies aériennes supérieures (L.V.A). On parle de contrôle des voies aériennes supérieures.

1° Temps : bascule prudente de la tête en arrière.

2° Temps : ouverture de la bouche

3° Temps : extraction digitale.

       Si la victime vomit, ou a des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner en quelques secondes sur le côté  (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.

          Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la ventilation.

          Mais, si elle ne reprend pas aussitôt ou si elle s'avère peu efficace, insuffler immédiatement, par les méthodes orales de ventilation artificielle, de l'air expiré.

          Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles : soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.

        Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond de la gorge de l'air passe aisément par le nez, la gorge, la trachée et gagne les poumons.

          Chez la victime d'une détresse respiratoire, ainsi que chez toute personne inconsciente ,la langue, avachie, tombe dans le fond de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue".

          En basculant la tête en arrière, en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes supérieures sont libérées et l'air passe.

        N'oubliez jamais que :

- si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer au bouche à nez ;
- à la moindre erreur technique d'extraction, vous risquez, soit d'enfoncer plus profondément le corps étranger (ce qui aggraverait la détresse respiratoire), soit de déclencher une hémorragie (ce qui aggraverait le devenir du blessé). Alors, ne soyez pas brutal. Et surtout, n'oubliez jamais aussi que cette manœuvre, après desserrement des vêtements autour du cou et de la ceinture, doit être exécutée en quelques secondes.

2) - Ventilation artificielle par voie orale

Elle peut être contrôlée si le sujet auquel on l'applique est en arrêt ventilatoire. Par contre, lorsque les mouvements ventilatoires ne sont pas complètement arrêtés, et qu'ils redeviennent pas amples et réguliers dès la libération des voies aériennes, on pratique la "ventilation artificielle assistée", c'est-à
dire que le sauveteur ne doit pas contrarier les mouvements ventilatoires spontanés de la victime :

           - il doit insuffler au moment où la partie supérieure de l'abdomen de la victime se soulève spontanément ;
            - si la ventilation artificielle s'arrête, plus de 5 à 6 secondes, le sauveteur doit insuffler sans attendre.

Les méthodes essentielles préconisées sont les méthodes par voie orale : bouche à bouche, bouche  à bouche et nez, bouche à cou.

Les méthodes orales permettent d'insuffler directement à la victime l'air rejeté par le secouriste. Il s'agit de l'air resté dans la bouche, le pharynx, la trachée artère et les bronches du secouriste à la fin de sa propre inspiration , c'est donc un air très voisin de l'air atmosphérique qui parviendra jusqu'aux alvéoles de la victime quand le secouriste pratiquera la ventilation.

Mais quelle que soit la méthode choisie, le secouriste doit se rappeler qu'elle sera efficace que si les voies aériennes supérieures sont rester libres. Mais, en outre, il faut éviter les erreurs :

- exécuter les mouvements selon une fréquence trop rapide ;
- régler les mouvements sur sa propre ventilation, car la fréquence en est augmentée par l'effort et l'émotion.

Les techniques sans appareillages :

Le bouche à bouche
          

 La position de la victime

Elle est étendue sur le sol, la tête prudemment basculée en arrière. Lorsque la victime est coincée dans un autre position dans une voiture par exemple, on pratique le bouche à bouche dans la position ou se trouve la victime, mais toujours en basculant la tête en arrière, avec bien sûr toutes les précautions.

La position du secouriste :

Il est à genoux à côté de la victime. Il a libéré en quelques secondes les voies aériennes supérieures.
La main qui était sur le front maintient toujours la tête basculée en arrière le pouce et l'index pinçant les narines .
L'autre main saisit le menton entre le pouce et les autres doigts sans appuyez sur le pharynx et tire le menton en avant , c'est-à-dire vers le ciel pour la victime couchée sur le dos : c'est la protusion du maxillaire inférieur :

- Insufflation : le secouriste insuffle l' air en plaquant sa bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime ;

- Expiration : elle se fait de façon passive ; le secouriste relève sa tête et la tourne vers la thorax de la victme ceci lui permet de reprendre son souffle et vérifier que la poitrine se vide bien de l'air qu'il a insufflé à l'inspiration.

1°  Appliquez votre bouche largement ouverte autour de celle de la victime en appuyant pour éviter toute
     fuite d'air.
   
      La tête de la victime reste maintenue basculée prudemment en arrière avec une main placée sur le front,
    l'autre maintenant le menton entre le pouce et les autres doigts en le poussant en avant vers le haut.

    De plus pour que l'air ne ressorte pas par le nez, appuyez votre joue sur les narines ou pincez-les avec le pouce de l'index de la main placée sur le front et qui maintient la tête toujours basculée en arrière.

  Soufflez fort.

Insufflez comme pour gonflez un ballon et vite.
Observez bien le soulèvement de la poitrine.

3°  enlevez la bouche sans bouger les mains et observez l'expiration.
     Celle-ci étant passive vous reprenez votre insufflation en regardant le thorax s'affaisser en écoutant le
     bruit de l'air qui s'échappe.

4°  L'inspiration terminée, recommencez à souffler environ 15 fois par minute pour un adulte. Toutefois, les 5
      ou les premières insufflations doivent être répétées très vite, sans attendre l'affaissement de la poitrine,
      ceci afin de ré-oxygénez  rapidement les poumons