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lundi 27 avril 2015
vendredi 24 avril 2015
Les Réactions de surcharges Psychiques ou stress
Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les
collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du
Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du
fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des
réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.
Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.
Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.
Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.
On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :
. le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
tout en restant efficace ;
. le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.
Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.
jeudi 23 avril 2015
Toxicomanie
a) Définition
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique. Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance
physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre les toxicomanies a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente. Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitation. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Dressez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche,
après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :
(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique. Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.
b) Origine
L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :
- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance
physique grave ;
- les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui sont soit d'origine végétale (certains
champignons, soit synthétiques ;
- cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
- certains médicaments : amphétamines, barbituriques...
Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre les toxicomanies a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.
c) Conduite à tenir
Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente. Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.
Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.
La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitation. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.
La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :
- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Dressez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche,
après avis médical.
Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.
Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.
Statut du prisonnier de guerre
La
définition du prisonnier de guerre est élargie dans le Protocole I par
rapport à celle de la III° Convention de Genève de 1949. En effet,
jusqu'à maintenant, étaient considérés comme prisonniers de guerre les
membres des forces armées régulières et les partisans appartenant à une
partie au conflit, de même que certaines personnes qui suivent les
forces armées mais n'en font pas directement partie (correspondants de
guerre, membres civils d'équipages d'avions militaires, par exemple).
Avec le Protocole I, la définition du prisonnier de guerre inclut
désormais tous les membres des groupes et unités armés placés sous un
commandement responsable.
Les guérilleros sans uniformes, même s'il s'agit d'entités non reconnues par la partie adverse, sont également au bénéfice de ces dispositions. il est précisé que les membres des forces armées sont tenus de respecter les règles de droit international humanitaire, mais il ne s'agit pas d'une condition à l'octroi du statut de prisonnier de guerre en cas de capture. En revanche, les membres des forces armées ont l'obligation de se distinguer de la population civile, au moins en portant ouvertement les armes au moment du combat. L'inobservation de cette règle peut entraîner la privation du statut de prisonnier de guerre.
Les espions et les mercenaires n'ont aucun cas droit au statut de prisonnier de guerre lorsqu'ils sont capturés. Mais ils sont toutefois au bénéfice d'une garantie minimale de traitement humain. Cette même clause de sauvegarde est accordée, en temps de guerre à tout individu tombant au pouvoir d'une partie adverse. Ceci représente un grand progrès humanitaire car, grâce à ces dispositions, nul ne devrait plus être dépourvu des garanties élémentaires de respect et sauvegarde en aucune circonstance.
Les guérilleros sans uniformes, même s'il s'agit d'entités non reconnues par la partie adverse, sont également au bénéfice de ces dispositions. il est précisé que les membres des forces armées sont tenus de respecter les règles de droit international humanitaire, mais il ne s'agit pas d'une condition à l'octroi du statut de prisonnier de guerre en cas de capture. En revanche, les membres des forces armées ont l'obligation de se distinguer de la population civile, au moins en portant ouvertement les armes au moment du combat. L'inobservation de cette règle peut entraîner la privation du statut de prisonnier de guerre.
Les espions et les mercenaires n'ont aucun cas droit au statut de prisonnier de guerre lorsqu'ils sont capturés. Mais ils sont toutefois au bénéfice d'une garantie minimale de traitement humain. Cette même clause de sauvegarde est accordée, en temps de guerre à tout individu tombant au pouvoir d'une partie adverse. Ceci représente un grand progrès humanitaire car, grâce à ces dispositions, nul ne devrait plus être dépourvu des garanties élémentaires de respect et sauvegarde en aucune circonstance.
samedi 11 avril 2015
Les extincteurs
A - GÉNÉRALITÉS
Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :
- une compression préalable du produit ;
- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;
- la libération d'un gaz auxiliaire ;
- la manœuvre d'une pompe à main.
1 - Selon leur destination.
A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.
Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;
Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.
Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.
Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.
Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;
2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.
- Extincteur à mousse.
- Extincteur à liquide ignifuge.
- Extincteur à eau (jet plein).
- Extincteur à eau pulvérisée.
- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.
- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.
- Extincteur à poudre.
- Extincteur à anhydride carbonique.
- Extincteur à hydrocarbures halogènes.
2. En fonction de leur masse.
Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.
Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.
Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.
Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.
Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :
- nature et quantité du produit ;
- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;
- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;
- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).
- les températures limites de conservation et d'efficacité ;
- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser
sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;
- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.
Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.
Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :
- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;
- jaune vif, dans le cas contraire.
- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).
Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.
Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".
- Diriger le jet sur la base des flammes.
B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.
1 - Les extincteurs à mousse.
Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";
La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;
10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.
La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.
Portée du jet : 6 à 12 m.
2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).
Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".
Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.
3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).
Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".
La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.
4 - Les extincteurs à poudre.
La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.
Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.
Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.
En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.
Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";
5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.
Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).
Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.
Portée : 2 m environ.
Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.
6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.
On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).
Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes, qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.
Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.
samedi 4 avril 2015
La sécurité contre l'incendie
La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.
L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.
La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.
La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.
La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.
La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.
Quoi qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.
L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.
En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.
Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.
Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.
L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.
mercredi 1 avril 2015
L'utilisation de la couverture anti-feu
Équipement de base dans la prévention des incendies, la couverture anti-feu est indispensable pour étouffer et éteindre les incendies domestiques dans les cuisines, les écoles, les hôpitaux. Elle permet d'éteindre un départ de feu dans une pièce de la maison, principalement dans la cuisine (feu de friteuses, poêles avec huile...).
Elle permet également de couvrir une personne dont les vêtements prendraient feu.
En effet, la personne dont les vêtements se sont enflammés peut l'utiliser elle-même sans assistance extérieure pour étouffer les flammes.
Sa place est donc à un endroit bien accessible de la cuisine.
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