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dimanche 28 juin 2015

Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup  peut  apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.

  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :

. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.

Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :

. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.

vendredi 19 juin 2015

 1. Généralités.

Les accidents susceptibles de se produire sur les canalisations de transport d'hydrocarbures liquides ou gazeux ou des installations techniques annexes disposées sur leur parcours (pompe de reprise, vanne de manœuvre, branchements de dérivation) peuvent consister en :

- fuite localisée ponctuelle, sur une canalisation ou organes annexes ;
- rupture accidentelle naturelle, par suite d'une défaillance du matériel, d'une conduite ou d'organes.

Les réseaux de gazoducs ou d'oléoducs doivent, comme tout établissement répertorié, faire l'objet, de la part des sapeurs-pompiers, de plans d'intervention a priori et une liaison étroite entre ces derniers et les sociétés ou organismes intéressés est indispensable.

En fait, pour les réseaux importants, une Annexe O.R.S.E.C doit être élaborée au niveau de la Protection civile départementale.
Les sociétés ou organismes concernés disposent généralement d'équipes d'intervention, capables de procéder aux réparations, ainsi qu'aux manœuvres de vannes, qui s'imposent après un accident.

Cependant, le rôle des sapeurs-pompiers, qui ont de grandes chances d'être les premiers alertés en cas d'incidents, est très important. Il sera exposé ci-après.

2.  Dangers.

Risques de soufflage et de projection de matériaux sous l'effet de gaz de forte pression, risques d'inflammation de la fuite ou des installations, risques de propagation de l'incendie au voisinage : espaces végétaux naturels tels que récoltes, forêts, bâtiments divers, risques d'explosion, risques d'asphyxies, risque de panique due au bruit que produit une fuite de gaz en pression, risques de pollution par épandage de grandes quantités d'hydrocarbures liquides.

3. Rôle des sapeurs-pompiers.

(D'une manière générale, les règles énoncées à l'article 14.2. ci-dessus sont applicables.)

- Répercuter l'alerte reçue sur la société ou l'organisme intéressée et la Direction départementale de la
   Protection civile (par le canal de l'inspection des Services de secours et de lutte contre l'incendie).
-  localiser exactement et déterminer la nature et l'importance du sinistre et de ses conséquences possibles ;
-  prendre les premières mesures de secours ;
.  éloignement des personnes, voire des animaux ;
.  évacuation éventuelle des bâtiments dont les baies doivent être fermées ;
.  arrêt de la circulation ;
.  interdiction de feu aux abords du lieu du sinistre, s'il n ' y a pas encore d'incendie ;
.  lutte contre l'incendie, s'il s'est déclaré ;
.  lutte contre la pollution ;
.  éventuellement, et seulement sur indication des services techniques de la société ou de l'organisme
   intéressé, manœuvre de vannes ;
- renseigner exactement la société ou l'organisme concerné et la Direction Départementale de la
   Protection civile sur la situation, en précisant ;
.  s'il s'agit d'une fuite ou d'une rupture de canalisation ou intéressant des organes annexes ;
.  l'importance de l'échappement ou de l'écoulement ;
.  la nature de l'environnement ;
-  situation par rapport à :
    - des constructions ;
    - une forêt ;
    - une route ;
    - une voie ferrée ;
    - un canal ;
    - importance de la population voisine ;
.  s'il y a  incendie :
-  de la fuite ;
-  autres ;
    avec risques de propagation ou non ;
.   le nombre de victimes éventuelles :
-  mort ;
-  blessés ;
   ou menace pour des personnes ;
.  les renforts nécessaires : nature et nombre.

4.  Remarques.

- Il est généralement impossible de procéder à l'extinction d'une fuite enflammée importante ou un gazoduc
   ou ses installations annexes, tant que l'alimentation n'a pas été arrêtée à la suite de manœuvres appropriées.
-  il faut alors se contenter de circonscrire l'incendie et d'éviter sa propagation, tout en attaquant les foyers
   secondaires qui ont pu être engendrés aux alentours.
-  après extinction, il faut refroidir intensément le sol autour du lieu du sinistre, pour permettre l'intervention
    des spécialistes chargés des réparations.
-   En aucun cas la réouverture des vannes, qui ont dû être fermées, éventuellement par les sapeurs-pompiers
     ne doit être effectuée par d'autres que par des personnels de la société ou de l'organisme concerné.

samedi 30 mai 2015

Les Réactions de Surcharges Psychiques ou Réactions de Stress


Les sauveteurs,  les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.

On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

mardi 19 mai 2015

Etat de détresse




Le blessé grave de la route est généralement porteur de blessures multiples (65 % des cas), d'où le nom générique de polytraumatisé, du grec "polus" (nombreux) et "trauma" (blessure) qui lui a été donné.


          Cette multiplicité de blessures, le plus souvent situées dans les parties médiane et haute du corps, entraîne fatalement chez lui des états de détresse :


- détresse respiratoire ;
- détresse circulatoire ;
- détresse nerveuse.


           Si l'on n'intervient pas, ces détresses vont tuer très vite. Pallier ces urgences vitales constitue le premier devoir du secouriste témoin d'un accident de la route :

- en suppléant une respiration défaillante ou absente :
- en arrêtant les hémorragies par compression directe ;
- en plaçant la victime inconsciente, mais qui respire dont le coeur bat, en position latérale de sécurité (P.L.S.).


       Mais là ne doit pas s'arrêter l'action du secouriste. Une fois ces trois gestes accomplis, il ne doit surtout pas délaisser le blessé. Jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés, il doit exercer une véritable surveillance :


- surveillance de la victime sans connaissance : ventilation, circulation ;
- surveillance de la victime dont l'hémorragie peut reprendre ;
- surveillance aussi de celui qui, indemne en apparence a perdu connaissance pendant quelque minutes, puis est revenu à lui.


          Cette surveillance portera sur des points bien précis que le secouriste doit connaître parfaitement.