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mardi 18 août 2015

Corps étrangers

On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).

Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.

A - Œil.

- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;
- Si le corps étranger est sous la paupière inférieure, tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;
- S'il est sous la paupière supérieure  :

. essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.

En cas d'échec :

. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir propre et humide.
Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :

- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.

B  - Oreille.

- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.

C - Voies Digestives.

En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.

D. - Peau.

Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.

Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.

lundi 10 août 2015

Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress

Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

mardi 28 juillet 2015

Les épreuves des bouches et poteaux

 
1 - But.

Les épreuves des bouches et poteaux d'incendie ont pour but de vérifier l'existence, la signalisation et le bon fonctionnement des appareils. Ils permettent, en outre, au personnel des corps de sapeurs-pompiers d'en connaître les emplacements.

Les épreuves sont effectuées par des gradés et sapeurs, autant que possible accompagnés d'un employé du service des eaux concerné.

2 - Épreuves des bouches d'incendie.

Fréquences des épreuves.

Toutes les bouches d'incendie de 100 mm ou de 150 mm, placées sur la voie publique, devraient être visitées une fois par mois, à la diligence des chefs de corps, d'après un tableau de répartition de tournées de bouches.

Des bouches de 100 et 150 mm sont installées aux frais d'administrations ou de particuliers pour la défense de leurs établissements ou immeubles. Elles sont dites "privées" et devraient également être visitées :

- tous les mois, dans les résidences, cités, lotissements privés à usage d'habitation et dans les centres
  commerciaux ;
- tous les trimestres dans les autres établissements.

Toutes les bouches d'incendie nouvellement installées doivent être reconnues et éprouvées dès que leur installation est connue (nécessité d'une liaison étroite entre les corps de sapeurs-pompiers et les services installateurs : Génie rural, Services des eaux, etc.).

Mode Opératoire :

L'épreuve d'une bouche d'incendie est faite obligatoirement au moyen d'un pèse-bouche, en opérant de la manière suivante :

- dégorger, convenablement la bouche, en l'ouvrant puis la refermant, lentement, dès que l'eau sort
  franchement ;
- monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert ;
- fermer le robinet de purge ;
- assurer l'ouverture totale de la bouche (13 à 17 tours) ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer le robinet de purge ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer la bouche et démonter le pèse-bouche ;
- vérifier si les vidanges de la colonne montante et du coffre s'effectuent normalement ;
- nettoyer le coffre et graisser au besoin les tourillons du couvercle et sa genouillère, ainsi que la tige filetée
   du règlement.

Lors de la réception d'une nouvelle bouche et, par la suite, périodiquement, il est bon de contrôler également le débit des appareils en utilisant un contrôleur de débit ou "débitmètre".


Signalement :

Les observations relevées au cours des tournées de bouches sont consignées sur un registre spécial ouvert au centre de secours.


Les demandes de travaux d'entretien ou de réparation sont adressées :

- au Services des eaux pour les appareils publics ;
- aux intéressés pour les bouches privées.


Responsabilité des corps sapeurs-pompiers (voir modèle de certificat de dégagement de responsabilité)

Les sapeurs-pompiers doivent établir un Certificat de Dégagement de Responsabilité :

- pour tout incident ou accident qui pourrait être occasionné par le personnel ou le matériel du corps
  des sapeurs-pompiers lors des épreuves des moyens ci-dessus désignés.

Les chefs de corps doivent faire, tous les deux ans, par les propriétaires ou responsables d'établissements, ou leur représentant, des imprimés dégageant le corps de toute responsabilité en cas de détérioration des bouches ou poteaux d'incendie privés au cours des épreuves. Il est bon de renouveler ces documents à chaque changement de propriétaire. Les imprimés sont conservés par les chefs de corps.

Dans le cas où l'organisme responsable a refusé de signer cette décharge, les épreuves doivent être faites par un de ses représentants, en présence des sapeurs-pompiers, qui se bornent à indiquer les réparations à effectuer éventuellement.

 Périodes de gel :

Les bouches d'incendie ne sont pas essayées à eau quand la température extérieure descend au dessous de - 3°. Dans ce cas l'épreuve se borne à :
- à la reconnaissance des emplacements, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas encombrés ;
- la vérification de l'ouverture du couvercle ;

Pour éviter une détérioration rapide par corrosion, il est formellement interdit de mettre du sel dans le coffres et les colonnes des appareils.


Bouches encombrées :

Les bouches encombrées par des matériaux lourds, des éventaires, des véhicules en stationnement, ou masquées par des barricades de chantiers, sont immédiatement signalées aux services de police concernés, auxquels. Ils faut indiquer les numéros d'immatriculation des voitures en cause (voir modèle de signalement).

Les appareils recouverts de tables ou chaises, aux terrasses de cafés, sont essayés normalement, sous réserve que ces matériels soient déplacés par les soins des commerçants.

3. Épreuves des poteaux d'incendie.

Les poteaux d'incendie, publics et privés, répertoriés communément avec les bouches d'incendie, son inclus, sans discrimination, dans les tournées de bouches et essayés selon la même périodicité que ces dernières.


Le processus d'essai est le suivant :

- s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection, ou enlever les carters de protection, avec la clé de barrage ou la
   clé spéciale pour poteaux ;
-  démonter le bouchon supérieur de 100 ;
-   vérifier le serrage des deux bouchons de 65 (pour le poteau de 2 fois 100, démonter l'un des bouchons de
     100 et vérifier le serrage de l'autre bouchon de 100 et du bouchon de 65) ;
-    monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, sur l'orifice libre de 100 ;
-    ouvrir lentement le poteau en manœuvrant le régulateur jusqu'à ce que la purge d'air soit complète ;
-    fermer le robinet de purge ;
-    assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour les P.I
     de 2 fois 100 ;
-    lire la pression indiquée au manomètre ;
-    vérifier l’étanchéité des joints des bouchons obturateurs ;
-    fermer le poteau jusqu'à ce que l'aiguille du manomètre revienne progressivement vers zéro ;
-    ouvrir le robinet purgeur du pèse-bouche et attendre que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des
      prises de refoulement et la partie supérieure de la colonne ;
-    démonter la pèse-bouche ;
-    s'assurer que le vidange de la colonne s'effectue normalement ;
-    remonter le bouchon obturateur de 100 mm ;
-    refermer, s'il y a lieu, le coffre.

Comme pour les bouches d'incendie, il est bon de contrôler périodiquement et en tous cas lors de la réception de l'appareil neuf, le débit des poteaux d'incendie.

En cas de détérioration les poteaux d'incendie font (l'objet de signalements et de demandes de travaux dans les mêmes conditions que les B.I°;

Ils ne font pas non plus essayés à eau en période de gel et sont signalés aux services de police concernés lorsqu'ils sont encombrés ou masqués indûment.

4. Matériel à emporter pour les épreuves.

- clé de barrage ,
- clé pour poteau d'incendie ;
- un raccord intermédiaire pour poteau d'incendie ;
- pèse-bouche (éventuellement, aussi, contrôleur de débit) ;
- tricoises ;
- une raclette pour nettoyage du coffre ;
- une boîte à graisse et un pinceau pour graisser les tourillons du couvercle et de la genouillère ;
- une boîte de suif pour la tige filetée.

  5.  Cas particuliers.

Lorsque les épreuves ont lieu sans présence d'un employé du Service des eaux et que le personnel se trouve dans l'impossibilité de refermer un appareil le gradé d'épreuves doit alerter immédiatement le Service des eaux et, si la fuite est importante, rester sur place jusqu'à l'arrivée de son représentant.


Détérioration susceptibles d'entraîner une responsabilité communale ;

Les détériorations suivantes, susceptibles de mettre en cause, en cas d'accident subséquent, la responsabilité de la commune, doivent être signalées immédiatement au Service des eaux concerné :
- tampon de regard de vidange brisé ;
- couvercle détérioré, risquant de provoquer des chutes de passants ;
- appareil restant en écoulement l risques d'affouillement ou d'inondation ;
- appareil découvert indisponible alors que le Centre de secours n'en était pas avisé ;
- carré de régulateur cassé, couvercle impossible à ouvrir, rendant l'appareil indisponible, etc.











dimanche 28 juin 2015

Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup  peut  apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.

  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :

. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.

Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :

. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.