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mercredi 20 juin 2012

Feu dans les I.G.H.



1. Généralités.

Par principe, tout I.G.H. doit être répertorié et faire l'objet d'un dossier d'E.R (1).

Ce dossier doit indiquer :

- les moyens de secours propres à l'immeuble : colonnes sèches, humides, poteaux-relais, R.I.A ;
- les dispositifs particuliers de ventilation, de désenfumage, ainsi que les mesures à prendre pour remédier à un
  éventuel fonctionnement défectueux de ces moyens ;
- l'organisation du service de sécurité propre à l'immeuble (en particulier emplacement P.P.S. - Poste
   Permanent de Sécurité) et ses consignes en cas de sinistre ;
- les moyens de secours des sapeurs prévus au premier appel, avec, éventuellement, un 2° échelon de renfort
  déterminé à priori, ainsi que les missions imparties aux différents engins (2).

Ces moyens doivent permettre d'assurer :

- le commandement ;
- les opérations d'attaque et d'alimentation des colonnes s'il y a lieu ;
- des reconnaissances complémentaires, voire mises en sécurité d'urgence.

2. Problème de l'évacuation.

Un feu normal doit, si tout va bien, rester dans les limites du compartiment dans lequel il a pris naissance.

Aussi l'évacuation ne doit-elle, normalement, intéresser que :

- le niveau du feu ;
- le niveau immédiatement supérieur ;
- le niveau immédiatement inférieur.


L'évacuation sera d'ailleurs peut-être déjà effective, ou en cours,  lors de l'arrivée des secours extérieurs, en raison de l'application des consignes internes de sécurité.

Si, par contre, le feu sort de son compartiment et se propage à celui (voire ceux) au dessus, éventuellement même vers le bas, le directeur des secours peut être amené à décider de l'évacuation partielle ( toute la partie de l'I.G.H. au dessus du feu) ou même totale.

Cette décision ne doit être prise qu'en cas d'absolue nécessité, car une évacuation généralisée risque de s'accompagner d'une certaine panique, qui peut causer des victimes. En tout état de cause, une telle évacuation doit, autant que possible, être effectuée progressivement, niveau par niveau.


 3. Organisation du commandement.

3.1 Les devoirs du directeur des secours sont les mêmes que dans toute opération, mais, étant données les caractéristiques topographiques particulières d'un I.G.H., et surtout si le sinistre se trouve dans un étage élevé, il rencontrera des difficultés de communication et de liaison, qui exigent une organisation spéciale du commandement, avec deux postes distincts :

- un poste de commandement avancé : P.C.A., en principe installé deux niveaux en dessous de celui du feu
  (N-2), pour les opérations dans la partie supérieure de l'immeuble, à N-1, voire : au niveau du feu, selon
  la configuration du compartiment, dans les étages inférieurs ;
- un poste de commandement principal : P.C.P., qui doit se trouver au poste permanent de sécurité
  (P.P.S.) de l'établissement.

3.2.  P.C.A.

3.2.1. Emplacement :

Niveau N-2 ou plus proche de la zone d'opérations si c'est possible.

3.2.2. Personnel :

- Au moins un officier, si possible (autre que le directeur des secours lui (même), à défaut un sous-officier
   ancien très qualifié :

- un téléphoniste (en principe celui du premier engin arrivé sur les lieux) ;
- un sapeur liftier (sapeur du premier engin) ;
- un conducteur (qui sera chargé du matériel).

3.2.3.  Moyens :

-  2 postes émetteurs-récepteurs portatifs ;
-  si possible une ligne téléphonique type "de campagne" ;
- matériel en réserve : appareils respiratoires isolants et batteries de rechange quelques tuyaux.

3.2.4.  Mission :

-  Dès l'arrivée sur les lieux, jalonner l'itinéraire entre l'entrée de l'établissement (accès spécial "pompiers"
    s'il y a lieu) et le P.P.S., ainsi qu'entre ce dernier et les ascenseurs ;
-  se présenter au P.P.S où le point de la situation est fait avec le personnel du service de sécurité de
    l'établissement ;
-   y déposer un poste radio portatif, qui doit être, à partir de ce moment, en écoute permanente ;
-   établir, s'il y a lieu, la ligne téléphonique de campagne entre le P.P.C et le P.C.A. ;
-   reconnaître et déterminer les points d'attaque et les moyens à mettre en œuvre ;
-   engager les moyens et diriger les opérations ;
-   constituer et organiser des réserves de personnels et matériels à proximité de la zone d'opération ;
-   distribuer, aux équipes engagées, les moyens complémentaires ou de rechange, en matériels et
     personnels, dont elles ont besoin ;
-   porter éventuellement secours à des asphyxiés ou blessés et en assurer l'évacuation ;
-   renseigner le P.C.P. sur l'évolution de la situation et les besoins.

3.3.  P.C.P.

3.3.1.  Emplacement :

Au poste permanent de sécurité.

3.3.2.   Personnel :

-  Au moins un officier, si possible (ou, à défaut, un sous-officier ancien très qualifié) ;
-  un gradé (en principe le gradé d'alimentation du premier engin-pompe ; à défaut en désigner un).

3.3.3.  Mission

-  Faire le point de la situation à l'arrivée et activer le P.C.P. .
-  recevoir les renforts et les mettre à la disposition du directeur des secours selon ses demandes ;
-  assurer la liaison avec le P.C.A., enregistrer les renseignements qui en proviennent, par messages, les
    renseignements qui en proviennent et renseigner, par messages, les échelons supérieurs (commandement
    du corps, inspecteur départemental, maire...).


4.  Engagement des moyens.

L'engagement des secours dépend des moyens dont on dispose, des conditions de leur arrivée et de la situation.

On s'inspirera des principes suivants :

4.1.  Engagement du premier engin-pompe.

- Le chef de garde se présente au P.P.S., avec son téléphoniste et une équipe (1), munie de matériel
  nécessaire à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants ;
- il se renseigne sur la situation : nature et lieu du sinistre ;
- il laisse un appareil radio portatif au personnel de sécurité présent, avec mission de garder l'écoute en
   permanence ;
- avec son personnel, il rejoint, par l'un des ascenseurs prioritaires, le niveau le proche de celui du feu,
  auquel il accède finalement par un escalier ;
- un sapeur, désigné comme "liftier" ramène l'ascenseur au niveau d'accès  l'immeuble et attend les
  secours suivants ;
- le téléphoniste est placé à proximité d'un appareil téléphonique (ou interphone) d'alerte et s'assure de la
  bonne liaison avec le P.P.S .
- le chef de garde commence la reconnaissance et, éventuellement, l'attaque (établissements sur colonne (s)
  ou utilisation de robinets d'incendie armés ; on établit du point d'eau au point d'attaque) ; il s'assure de
  la bonne fermeture des portes coupe-feu des ascenseurs ;
- le conducteur, aidé par la deuxième équipe, assure, s'il y a lieu, l'alimentation d'une (deux) colonne (s),
  sèche (s), selon les indications données par le chef de garde (n° de colonne (s), hydrant à utiliser, pression) ;
- le gradé d'alimentation se rend le plus rapidement possible au P.P.S. ou il constitue l'embryon du P.C.P.
  et attend les secours suivants.

Nota.- Si le premier chef de garde est un sous-officier, il faut qu'un officier du Centre de Secours
se rende immédiatement sur les lieux, où il rejoint, dans les meilleurs délais, le chef de garde au niveau du feu.

4.2.  Engagement des engins-pompes suivants :

4.21. Dès leur arrivée, les chefs de garde, accompagnés de leur personnel, muni du matériel nécessaire à
à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants, se rendent au P.P.S. pour se renseigner sur la situation et recevoir, éventuellement leur mission.

4.2.2.  Premier engin arrivant en renfort :


- à défaut de mission nettement définie, précisée au P.P.S.par le premier chef de garde (ou l'officier),
   le premier arrivé. Au besoin, il laisse un sous-officier au P.P.S. pour compléter le P.C.P. ;
- si l'opération le justifie, une partie du personnel est employé à constituer le P.C.A., le reste étant engagé
   à l'attaque, soit un renfort des premiers moyens, soit, de préférence, d'un autre côté du feu ; en outre,
   un  sapeur est chargé du fonctionnement d'un deuxième ascenseur.

4.2.3.  Autres engins arrivant en renfort :

- Après s'être présenté au P.P.S., s'il ne reçoit pas d'ordres particuliers du responsable du P.C.P., le chef
  de  garde gagne, avec son personnel, le P.C.A., en utilisant l'un des ascenseurs conduit par des sapeurs ;
- si la situation l'exige, il reçoit un secteur de reconnaissance, effectue cette dernière, fait établir s'il y a lieu
   et rend compte au P.C.A. de la liaison et, éventuellement, de ses besoins en moyens complémentaires.


5. Autres engins.

Les chefs d'agrès se présentent au P.P.S. où ils reçoivent leur mission ou restent en attente.

6.  Principes généraux de manœuvre.

Il faut, le plus rapidement possible :

- accéder au niveau du feu par chaque escalier, de manière à encager le feu ;
- reconnaître les niveaux au-dessus de celui du feu (chaque reconnaissance est confiée, en particulier,
  à l'équipage d'un engin-pompe bien déterminé, sous les ordres de son chef de garde) ;
- s'il y a lieu, prévoir des établissements de réalimentation des colonnes humides ;
- assurer un approvisionnement suffisant du P.C.A.en appareils respiratoires isolants et batteries de
   réserve (emploi de fourgons compresseurs, V.A.R. réserves de batteries, ...) ;
- se préoccuper de la protection, de la ventilation, de l'éclairage (protection F.E.V.).



dimanche 17 juin 2012

Formation initiale des sapeurs-pompiers de Paris

Principes Généraux du Secourisme.

I - Définition du secourisme :

Le secourisme consiste à donner les premiers soins en attendant l'arrivée d'un médecin.


2. L'obligation légale de porter secours  (art. 63 du Code pénal) :

3. Que doit faire le secouriste :

          -  Protéger ;        )
     
          -  Alerter   ;        )    P. A. S.
     
          -  Secourir.         )

4.   Les dix commandements du secourisme :

      1)  Appeler les secours organisés.
      2)  Agir rapidement et dans le calme.
      3)  Analyser la situation.
      4)  Coucher la victime, sur le dos si elle est consciente, en position latérale de sécurité dans le cas
            contraire.
      5)   Ne pas le déplacer sans motif impérieux.
      6)   Procéder à un examen minutieux des victimes.
      7)  Ne faire que l'indispensable, sans vouloir jouer au médecin.
      8)  Tenir la victime au chaud.
      9    Ne pas la faire boire.
     10   La rassurer.


5.  Les urgences :

    - Arrêt de la ventilation
    - Hémorragie abondante.

Donc, vérifier si la victime :
     -  ventile ;
     -  ou saigne.

Si elle ne ventile pas : L.V. A. -  V. A.
     -  Si elle saigne : compression (ou garrot si indispensable).

6.  L' A B. C  de  Survie :

.  Disposer une victime en l'allongeant sur le côté , c'est la mettre en position
   latérale de sécurité (P.L.S).

.  Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissance de la technique préalable de libération des voies
   aériennes (L.V.A.).

.  Comprimer à main nue - ou à l'aide d'un pansement - l'endroit qui saigne permet  de limiter les
   conséquences d'une hémorragie externe.

LLONGER


OUCHE  A  BOUCHE


C OMPRESSION

jeudi 31 mai 2012

Sandock Mbéfethie - Ndiaganiao


La Commune de Ndiaganiao est limitée au Nord par la commune de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la commune de Tassette et Sindia.

Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
  
La commune de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :

- zone de bas-fonds  ;
   - zone de Sandock ;      
   - et zone de Ndiaganiao.

La population est composée de trois ethnies :

- les Sérères représentent 75 %  ;
- les Wolofs 13 %  ;
- les Pulaars 11 %.

Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.

80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).


La Commune connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée 
 par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).
                                                                                                                                               




Premiers gestes en cas de noyade.

mercredi 16 mai 2012

Etat de Détresse.

          Le blessé grave de la route est généralement porteur de blessures multiples (65 % des cas), d'où le nom générique de polytraumatisé, du grec "polus" (nombreux) et "trauma" (blessure) qui lui a été donné.

          Cette multiplicité de blessures, le plus souvent situées dans les parties médiane et haute du corps, entraîne fatalement chez lui des états de détresse :
- détresse respiratoire ;
- détresse circulatoire ;
- détresse nerveuse.

          Si l'on n'intervient pas, ces détresses vont tuer très vite. Pallier ces urgences vitales constitue le premier devoir du secouriste témoin d'un accident de la route :
- en suppléant une respiration défaillante ou absente :
- en arrêtant les hémorragies par compression directe ;
- en plaçant la victime inconsciente, mais qui respire dont le cœur bat, en position latérale de sécurité
   (P.L.S.).

          Mais là ne doit pas s'arrêter l'action du secouriste. Une fois ces trois gestes accomplis, il ne doit surtout pas délaisser le blessé. Jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés, il doit exercer une véritable surveillance :
- surveillance de la victime sans connaissance : ventilation, circulation ;
- surveillance de la victime dont l'hémorragie peut reprendre ;
- surveillance aussi de celui qui, indemne en apparence a perdu connaissance pendant quelque minutes, puis est revenu à lui.

          Cette surveillance portera sur des points bien précis que le secouriste doit connaître parfaitement.