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samedi 18 août 2012

La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes. Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non. 1. Excavation dont l’air est respirable. Matériel : - - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande. - -- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc. Gradé Sauveteur Chef d’équipe et Sous-chef Servant Fait un nœud de chaise à sa mesure, s’y place et se fait descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant. Commande « Halte ! » pour arrêter la descente. S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ». Se fait hisser. Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait. Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise. Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu. Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime. Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait. Déroule un cordage et le place en retrait. Fait filer ce cordage muni d’une sangle. Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame. Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur. 2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.). Matériel : Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel. Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent. Il donne des signaux suivant avec la corne : - pour faire arrêter la descente : 1 coup ; - pour monter la personne : 2 coups ; - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ; - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités. Observations : 1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin. On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.). 2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

1.       Excavation dont l’air est respirable.

      Matériel :
-      
- 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
-      
  --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



Gradé Sauveteur


Chef d’équipe et Sous-chef

Servant

Fait un nœud de chaise à sa
mesure, s’y place et se fait
descendre.

Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
Se fait hisser.














Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
Déroule un cordage et le place en retrait.


Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

Matériel :

Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

Il donne des signaux suivant avec la corne :

- pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
- pour monter la personne : 2 coups ;
- pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
- s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

Observations :

1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


dimanche 12 août 2012

La Planéte terre et le Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

jeudi 2 août 2012

Feux d'hydrocarbures


1Avant-propos      

Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention.    Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.

 2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants :


-  des installations d'apport de produits ;
-  déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ; - voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ; - terminal de pipe-Line ;  - un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ; - des installations de pompage et de distribution par canalisations ; - des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-citernes - des installations techniques annexes diverses ; - centrales de production de vapeur, d'air comprimé ; - installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ; - laboratoires de contrôle ; - installations de lutte contre l'incendie.          - pompes ;        - canalisations ;            - lance Monitor et générateurs de mousse.             - ateliers.        - magasins.         - garages ;          - bureaux.                Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.  

3. - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :  

3.1 - Principes de base 

 - arrêter, l'alimentation du dépôt ; - si  c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s). - refroidir le (les) réservoir (s). - protéger le voisinage par refroidissement. - attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.  

3.2 - Moyens à disposition -      moyens propres à l'établissement ; -      moyens apportés par  les sapeurs-pompiers extérieurs.

 3.3 - Conduite des opérations :  

3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :     

          Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière. - en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier, approvisionner.l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de moyens pour parer à toute défaillance du dispositif. - ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre organisée.  

3.3.2 -  Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers :

- pour effectuer éventuellement des sauvetages ; - attaquer le feu sur des installations annexes ; - protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non atteintes. - voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager vers un   un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.                  La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.

 3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :

          L'attaque proprement dite comprend trois phases principales:
- refroidissement.
- extinction.
- contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.

. Refroidissement

vise à :

- protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;

- abaisser la température des produits en feu.

               Il  doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :

- des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en œuvre, car

 les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement.

- de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à l'eau

               Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement (du) ou  des réservoirs en feu.

Les Moto-Pompes

Généralités.

La motopompe est un engin de lutte contre l'incendie comportant essentiellement une pompe accouplée à un moteur thermique (actuellement à explosion) dans l'avenir peut être à turbine). La pompe est généralement muni d'un dispositif dit "amorceur", destiné à réaliser le vide d'air dans la tuyauterie d'aspiration.

La motopompe peut être mise en manœuvre, soit :
- en aspiration dans une nappe d'eau ;
- en refoulement sur bouche d'incendie ou poteau d'incendie ;
- alimentée par une tonne d'eau ;
- en relais  ;

Elle est susceptible de refouler l'eau en réalisant des débits et pressions permettant d'assurer, à l'aide d'un équipement l'approprié l'alimentation correcte d'une ou plusieurs lances de types correspondant aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.


B - Alimentation de la motopompe


Elle peut être réalisée :

- en aspiration ;
- en refoulement ;
- en relais.

samedi 21 juillet 2012

Règles Générales pour l'Emploi des Crics et Vérins.





Prendre toutes dispositions utiles pour empêcher un déplacement inopportun au cours des opérations, notamment, s'il s'agit d'un véhicule serrer les freins et caler les roues.
Choisir une pièce suffisamment résistante de la masse à soulever.
Présenter l'appareil de levage et déterminer son mode d'utilisation ; s'il y a lieu, disposer des cales ou des madriers pour les surélever ou pour éviter son enfoncement dans un sol peu résistant.

Caler la charge au fur et à mesure qu'elle mesure s'élève et si, c'est nécessaire quand elle se déplace sur un plan incliné ou horizontal.

La masse étant calée on peut retirer l'appareil. Si elle doit être ramenée à son point de départ, enlever les cales ou les madriers au fur et à mesure de la descente.

Pour mettre ou enlever cales et madriers, veiller à ne pas s'exposer à un accident.

Soulever un wagon.

La façon d'opérer diffère suivant que l'on se trouve en présence d'une voiture à essieux ordinaires ou d'une voiture à boggies.

Dans le premier cas, il peut être suffisant de soulever une roue, en plaçant un vérin sous le corps de l'essieu ou sous un organe résistant du châssis, tel qu'un longeron.

Avec un véhicule à boggies, il est nécessaire d'employer simultanément deux verins et de soulever deux roues, soit celles d'un même essieu, soit celles d'un même côté du boggie ; les vérins sont disposés sous le châssis de celui-ci près des travers avant ou arrière.

En règle générale, sauf dans les cas où les vérins agissent directement sur l'essieu même, il est indispensable, avant de commencer la manœuvre, d'interposer des cales pour empêcher les ressorts de se détendre à mesure que la charge supportée par eux diminue. Faute de cette précaution, en effet, le châssis du véhicule serait soulevé par les vérins, mais les ressorts, se débandant graduellement, les roues ne quitteraient pas le sol.