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mercredi 19 septembre 2012

Conseils de Sécurité à l'usage des Sapeurs-Pompiers

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.

mercredi 5 septembre 2012

Que faire en cas de piqûres d'abeilles, de guêpes ou de frélon ?

Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.

    • Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement.
    • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin
    • Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
    • Oter les bagues en cas de piqûre à la main.
    • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
    • Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)
    • Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.
    • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

    Consultez un médecin

    • Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.
    • Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.
    • En cas de réaction allergique suite à une piqûre. pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes.
    • En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

    mardi 4 septembre 2012

    Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux

    1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
        point d'attaque pour les petits.

    2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
        bordure du trottoir.

    3. Éviter, si possible, de couper les rues.

        Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
        doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
        de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
         l'engin).

    4.  Employer le moins de tuyaux.

         En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

    5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

    6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

    7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
          pointus.

    8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

    9.   Cas particuliers.

              Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

               Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
    départ de l'établissement.

                Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

                 Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

                  Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

    vendredi 31 août 2012

    Récupération d'objets tombés en égout


    - L'opération ne doit jamais être effectué par un homme isolé, mais toujours suivie par au moins un
      deuxième sapeur, qui placé à proximité du regard d'accès à l'égout, tient et fait filer une commande (ou
      un cordage) à laquelle est amarré le premier ;
    - il est conseillé d'opérer avec des bottes en caoutchouc, de préférence haute, voire cuissardes et muni d'une
       lampe de sûreté ;
    - si l'égout est pourvu d'une banquette, circuler sur celle-ci ;
    - s'il n'y a pas de banquette, progresser en prenant appui des mains, gantées contre les parois verticales ;
    - en cas de montée rapide des eaux au cours de la reconnaissance, ne déplacer en remontant le courant ;
    - en cas d'orage, aucune intervention ne doit être entreprise avant que les eaux aient repris un niveau, normal
       dans le collecteur ;
    - en cas d'écorchure, de blessure, d'absorption d'eau polluée, voir sans tarder un médecin au retour de
       l'opération.

       Remarques. - Dans les grandes villes, au réseau d'égouts dense, les collecteurs élémentaires peuvent être munis de réservoirs de chasse, installée en tête d'égout, d'un volume de 4 à 10 m3 et qui fonctionnent automatiquement dès qu'ils sont remplis à raison d'une fois par heure, par 12 heure ou  par 24 heures. Ces dispositifs présentent pas de danger pour le personnel circulant dans le collecteur élémentaire car l'eau ne s'y élève que de quelques centimètres.

    La récupération d'objet en fer ou  acier (clés) s'effectue aisément au moyen d'un aimant, attaché à une ficelle et qu'on traine au fond de la cuvette s'il en existe une).

    samedi 18 août 2012

    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes. Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non. 1. Excavation dont l’air est respirable. Matériel : - - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande. - -- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc. Gradé Sauveteur Chef d’équipe et Sous-chef Servant Fait un nœud de chaise à sa mesure, s’y place et se fait descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant. Commande « Halte ! » pour arrêter la descente. S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ». Se fait hisser. Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait. Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise. Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu. Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime. Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait. Déroule un cordage et le place en retrait. Fait filer ce cordage muni d’une sangle. Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame. Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur. 2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.). Matériel : Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel. Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent. Il donne des signaux suivant avec la corne : - pour faire arrêter la descente : 1 coup ; - pour monter la personne : 2 coups ; - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ; - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités. Observations : 1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin. On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.). 2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

    Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

    1.       Excavation dont l’air est respirable.

          Matériel :
    -      
    - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
    -      
      --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



    Gradé Sauveteur


    Chef d’équipe et Sous-chef

    Servant

    Fait un nœud de chaise à sa
    mesure, s’y place et se fait
    descendre.

    Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
    Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

    S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

    Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
    Se fait hisser.














    Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

    Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




    Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





    Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
    Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
    Déroule un cordage et le place en retrait.


    Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






    Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


    Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

    2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

    Matériel :

    Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

    Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

    Il donne des signaux suivant avec la corne :

    - pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
    - pour monter la personne : 2 coups ;
    - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
    - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

    Observations :

    1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

    On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

    2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


    dimanche 12 août 2012

    La Planéte terre et le Réchauffement climatique

     On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

    Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


    L'élévation des températures : une réalité ?

    D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

    D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
    Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

    En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

    L'effet de serre, essentiel à la vie.

    Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

    Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
    La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
    Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

    Une simple fluctuation de plus ?

    Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

    Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


    L'élaboration des modèles climatiques.

    Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

    Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

    Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
    En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

    Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de l'absence de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
    A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

    Les modèles climatiques sont-fiables.

    Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

    Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

    Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.