Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne
disposant généralement pas d'un personnel et d'un matériel suffisants
pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages
et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre
les secours dont il dispose.
Deux cas peuvent se présenter :
a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;
b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.
Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.
Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.
Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.
La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.
Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :
- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
dangereux ;
- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.
Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.
Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.
En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.
Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.
Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.
Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.
La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.
Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.
L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).
Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.
Deux cas peuvent se présenter :
a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;
b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.
Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.
Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.
Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.
La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.
Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :
- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
dangereux ;
- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.
Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.
Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.
En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.
Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.
Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.
Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.
La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.
Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.
L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).
Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.