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lundi 13 janvier 2014

Le Premier Secours Secours Routier

Ces engins ont le plus souvent été pourvus d'équipements permettant de faire face aux risques de commencement d'incendie en cours d'opération : d'autres sont dotés de treuils et palans grâce auxquels peuvent être effectuées des opérations de traction et levage d'une certaine puissance, en l'absence de camion-grue.


Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.


Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.


A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.


Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.


Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.


L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.

dimanche 5 janvier 2014

La Pompe Centrifuge



 

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.

lundi 23 décembre 2013

Rôle Permanent Du Secouriste Dans La Prévention Des Accidents


De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçue  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

vendredi 20 décembre 2013

Prévention Des Accidents De La Route




Causes des accidents de la circulation Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un
accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :
 
 
- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...
 
 
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.
 
 
Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.

 1° Avant de prendre le volant Pensez toujours :

 a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est :
- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
 - l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).
 Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ;
. ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
 
 
En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.

A vos passagers :

 b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet.

c) A votre véhicule :

 - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
- Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
- N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
- Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
- Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).

 2° Avant de démarrer :

 L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.
 
 
Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route. 3° Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : . 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
 
Évitez alors dépasser 80 km/h
 
- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le plus souvent. La chaleur en atmosphère confinée est  source d'assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précautions du coté de la circulation ;
 - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
. visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
. nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
- Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire.
- Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ;
. pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ;
 - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
. usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

mardi 3 décembre 2013

Atteintes des fonctions vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
           
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.