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dimanche 20 septembre 2015

Prévention des accidents de la route

Causes des accidents de la circulation Neuf sur dix, un accident de la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte majorité des cas, la cause immédiate d'un
accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :
 
 
- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...
 
 
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.
 
 
Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.

 1° Avant de prendre le volant Pensez toujours :

 a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est :
- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
 - l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).
 Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ;
. ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
 
 
En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.

A vos passagers :

 b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet.

c) A votre véhicule :

 - Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
- Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
- N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
- Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
- Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).

 2° Avant de démarrer :

 L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.
 
 
Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route. 3° Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : . 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
 
Évitez alors dépasser 80 km/h
 
- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le plus souvent. La chaleur en atmosphère confinée est  source d'assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précautions du coté de la circulation ;
 - Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
. visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
. nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
- Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire.
- Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ;
. pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ;
 - ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
. usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.

mardi 25 août 2015

Les Brûlures Electriques


Ce sont toujours des brûlures graves.


          Nous avons déjà vu les brûlures à distance dues à un arc électrique ; les brûlures électriques par contact électrique direct sont elles aussi caractéristiques : plus ou moins profondes, de forme variable, en carte de géographie, à bord nets, ne saignant pas ; leur surface est dure et grisâtre;



          En dehors de leur importance cutanée même (souvent cachée car la brûlure s'étend en profondeur sur tout le trajet du courant électrique dans le corps), les brulures électriques sont susceptibles de se compliquer par :



- l'infection (bien que stériles au début) ;
- des lésions rénales induites par des déchets biologiques liées au déchirures musculaires provoquées par le
   courant électrique (analogie avec le syndrome de compression des membres).



C - Conduite à tenir.


          Une bonne prévention existe et nous en énumérerons les règles plus loin, mais si l'accident se produit, il faut d'abord supprimer la cause si elle persiste (risque d'aggravation lié au temps de contact). Il faut donc apporter des soins à la victime, donc dégager d'abord si nécessaire, puis secourir.


1) - Dégagement de la victime.


          Pour dégager un électrisé, vous devez toujours vous isoler pour ne pas risquer de vous électrocuter vous-même. L'isolement est d'autant plus difficile à réaliser que la tension est plus élevée. En général, deux cas peuvent se présenter :



2) -  S'il s'agit de courant domestique, vous agirez comme suit :


- coupez le courant si l'interrupteur est à votre porté , sinon ne perdez pas de temps à le chercher;
- Vous souvenant que l'eau est un bon conducteur de l'électricité ;
. Isolez-vous du sol par un objet sec (planche, linge, tapis, linoléum, manteau, journaux...).
. Écartez la victime du courant avec un bâton sec;


Pour la même raison :


. Ne vous servez jamais d'objets métalliques tels qu'une tige de fer, un parapluie, une pince coupante non
  isolée pour sectionner les fils,...
. Évitez de saisir l'électrisé par les aisselles souvent humides, donc dangereuses.
. Appelez d'urgence un médecin ou les secours organisés.


1) - S'il s'agit de courant de haute tension (par exemple, câbles de pylônes), vous ne pourrez pas vous isoler
     convenablement et vous risquez la mort. Le seul geste à faire est de prévenir la société nationale
     d'électricité le plus vite possible, en même temps qu'un médecin ou les secours organisés.


2)  -  Soins.


 . Si la victime est consciente, surveillez-la et faites assurer son transport en milieu hospitalier.
 . Si la victime respire, mais est inconsciente, libérez les voies aériennes et mettez-la en position latérale de
    sécurité. Surveillez et faites son transport à l'hôpital.
  . Si la victime ne respire plus, libérez les voies aériennes et pratiquez la ventilation artificielle orale jusqu'à
    l'arrivée du médecin ou des secours organisés que vous avez alertés;
  . Les brûlures électriques, qui sont toujours graves, doivent être traitées en milieu médical spécialisé. En
    attendant l'arrivée des secours, pratiquez un emballage stérile des brûlures, comme nous l'avons vu au
    chapitre traitant des secours immédiats aux brûlés, recouvrez toujours la victime et pratiquez les gestes
    élémentaires de survie exigés par son état.

samedi 22 août 2015

Au cœur de nos cultures : Divination, Le XOY ou l'art de sonder le futur

Les Réactions De Surcharges Psychiques Ou Réactions De Stress

Les sauveteurs, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du C.I..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

mardi 18 août 2015

L'officier de permanence des compagnies d'incendie

La permanence des compagnies d'incendie (présence en toute circonstance d'un officier à l'unité ou sur les interventions est assurée par le commandant de compagnie ou l'officier le plus ancien.

Compétent sur l'ensemble du secteur de l'unité, il se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

           - nombreux appels :
        
           - lorsqu'un chef de garde demande :
              . moyens de renforcement ;
              . "renforts (incendie, commandement) ;
              . deux petites lances et plus ;
              . intervention ayant entraîné une ou plusieurs victimes (personnels de la brigade ou civils) ;
              . intervention dans un établissement répertorie (type R et A), un édifice public, une ambassade, chez
                une personnalité publique ;
              . engin explosif suspect ;
              . chute d'avion, accident de chemin de fer ,
              . opération de longue, délicate, difficile ou dangereuse ;
              . départ normal sans chef de garde ;
              . fuite de gaz de ville avec engin-pompe sans chef de garde ;
      
Il se rend à son initiative sur les interventions lorsqu'il juge que sa présence est nécessaire notamment :
              - lorsqu'un chef de détachement ou d'agrès éprouve des difficultés ou manifeste de l'inquiétude ;
              - pour toute autre intervention particulière.

        L'officier de permanence se munit des matériels légers (poste-radio, porte-voix, explosimétre, etc,) ou des documents qu'il juge utiles sur l'intervention (plan des canalisations et des points d'eau aménagés, plan du secteur, etc.).


(1)  En cas d'absence de longue durée, un troisième officier assure cette permanence.        .