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samedi 28 décembre 2013
lundi 23 décembre 2013
Rôle Permanent Du Secouriste Dans La Prévention Des Accidents
De par les connaissances qu'il a acquise et l'expérience qu'il a retirée de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.
Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".
La formation qu'il a reçue a permis au secouriste de s'initier à la genèse et au développement :
- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;
Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.
Il pourra le faire :
- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.
La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.
vendredi 20 décembre 2013
Prévention Des Accidents De La Route
Causes des accidents de la circulation Neuf sur dix, un accident de
la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses
passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte
majorité des cas, la cause immédiate d'un
accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :
- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.
Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.
1° Avant de prendre le volant Pensez toujours :
a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est :
- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
- l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).
Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ;
. ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.
A vos passagers :
b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet.
c) A votre véhicule :
- Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
- Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
- N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
- Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
- Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).
2° Avant de démarrer :
L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.
Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route. 3° Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : . 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
Évitez alors dépasser 80 km/h
- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le plus souvent. La chaleur en atmosphère confinée est source d'assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précautions du coté de la circulation ;
- Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
. visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
. nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
- Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire.
- Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ;
. pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ;
- ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
. usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.
mardi 3 décembre 2013
Atteintes des fonctions vitales
L'objectif de la Survie
Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :
- végétative ;
- de relation.
Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.
Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.
Entre la vie et la mort, il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.
Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.
L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.
Et c'est pourquoi en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.
Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.
Cette mort rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.
Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.
Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.
Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.
En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.
mercredi 27 novembre 2013
Réchauffement climatique
On
a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace
pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser
que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de
changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent
cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la
planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour
eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément
au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.
L'élévation des températures : une réalité ?
D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.
D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.
En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..
L'effet de serre, essentiel à la vie.
Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.
Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.
Une simple fluctuation de plus ?
Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.
Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.
L'élaboration des modèles climatiques.
Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.
Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.
Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.
Ayant ceci à l'esprit, le GIEC a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.
Les modèles climatiques sont-fiables.
Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".
Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.
Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance, et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.
dimanche 24 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
samedi 16 novembre 2013
Conseils aux utlisateurs de cyclomotoristes
- Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
- Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
- Apprenez à freiner.
- Pour tourner :
. Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
. N' hésitez pas à vous arrêter.
. Avertissez aussi les piétons de vos intentions.
- Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :
Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.
- Ralentissez aux intersections :
- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :
- Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas d'écarts brusques à gauche.
- En groupe
- Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.
- Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
- Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
- Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que pour les conducteurs de voitures.
mercredi 13 novembre 2013
Baliser pour éviter tout sur-accident
Le balisage a pour but essentiel d'éviter le sur-accident
Il doit être installé à 150/200 mètres environ dans les deux sens, surtout si la route est vallonnée et sinueuse, ce qui peut masquer la vue du drame. Le balisage optimal est effectuée par des personnes munies de signaux bien visibles, de façon à obtenir, sinon l'arrêt, tout au moins le ralentissement des véhicules.
En général, des triangles de pré-signalisation de sécurité sont mis en place. La nuit, ces triangles et signaux devront être lumineux : Les véhicules accidentés doivent être éclairés avec les phares d'autres véhicules de témoins.
Il est enfin opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l'arrêt.
A l'arrivée des secours organisés (police ou gendarmerie, S.A.M.U., sapeurs-pompiers, secouristes spécialisés), le balisage et l'éclairage éventuel pourront être améliorés par la mise en place de balisages de couvertures, comportant des cônes et des feux jaunes clignotants, des régulateurs équipés de palettes lumineuses, etc., permettant la création d'une zone de passage réglementée avec rétrécissement de chaussée.
L'éclairage du chantier est réalisé avec les phares orientables des véhicules d'intervention, éventuellement avec des projecteurs alimentés, soit par batterie de véhicule, soit par groupe électrogène.
Lorsque l'accident s'est produit dans un virage ou une zone masquée, les régulateurs en amont et en aval doivent, dans la mesure du possible, être dotés d'appareils radio émetteurs récepteurs à faible portée, ou des téléphones portables.
Il existe, bien sûr, d'autres mesures à prendre par les premiers témoins, telles que :
. Organiser la réglementation de la circulation ;
. Éviter, autour des victimes l'attroupement de curieux, de donneurs de conseils, bien intentionnés, mais incompétents, donc dangereux. Assurer autour des victimes un "cercle de sécurité" en maintenant les badauds à distance.
. Repérer et répertorier les biens des victimes, afin de les signaler aux services officiels dès leur arrivée sur les lieux.
Tout cela demande du sang-froid et de l'autorité de la part de ceux qui assurent ces missions provisoires de police et qui devront quelquefois pouvoir contrer des mouvements d'humeur, d'impatience, voire de récriminations hautaines et même parfois insultantes de personnes arrivées sur les lieux de l'accident après eux.
Dans l'accident de la route, comme dans toutes les autres formes d'accidents (professionnels, de loisirs, domestiques) et parfois encore plus, car l'environnement peut être hostile, le lieu retiré, isolé ou même inaccessible, le sauveteur n'a pour moyens que son savoir, quelques études de secourisme et sa seule vitalité.
Il ne doit ne pas oublier que, dans le cadre du sur-accident, il doit penser à lui-même et à ses quo-équipiers et qu'il doit notamment, sur ce plan, être lui même le mieux visible possible.
Le sauveteur qui opère dans le cadre de groupes organisés, dispose, de jour, de vêtements ou de bandes comportant des produits fluorescents ou, pour la nuit, de produits rétro-réfléchissants.
dimanche 3 novembre 2013
Feu d'Aéronefs
Ces feux se différencient suivant :
- le type et la destination (civil ou militaire de l'appareil) ;
- le point de chute (zone habitée ou inhabitée) ;
- l'importance du feu ;
- le nombre des passagers ;
- l'intensité du vent.
Il y a lieu aussi de tenir compte de la direction du vent :
- pour prendre position près de l'appareil en feu ;
- pour dégager les occupants et leur éviter d'être atteints par les flammes à leur sortie de l'appareil qu'on fera
pivoter s'il y a lieu.
Les services de sécurité des aérodromes sont dotés en général de moyens spéciaux caractérisés par leur puissance, leur rapidité de mise en œuvre de leur grande vitesse de déplacement.
Tout ceci est prévu pour une intervention aussi rapide que possible, qui doit permettre éventuellement le sauvetage des passagers et l'équipage.
En cas de chute d'aéronefs en dehors de l'enceinte des aérodromes, on opérera suivant les mêmes principes que pour les feux de camions-citernes attaque massive du foyer pour faciliter, si c'est encore possible, les sauvetages, emploi de la mousse et de la poudre, protection contre les dangers de propagation du feu.
D'une manière générale :
- les portes-lance encadrent les moteurs et réservoirs et, s'il s'agit d'un appareil militaire, évitent de se placer
devant la ligne de tir des armes ;
- les opérations de sauvetage et d'extinction sont menées très rapidement et éventuellement ;
- le carburant enflammé est attaqué en principe, à la mousse et à la poudre ;
- les parties métalliques, en alliage léger, qui se consument, sont recouvertes de sable ou de terre humidifiés
et les aménagements intérieurs, qui brûlent sont justiciables de jets d’eau pulvérisée ou pleins ;
- le feu, qui s'est propagé au voisinage (végétation ou bâtiments), est combustible par les moyens habituels ;
- si l'aéronef est tombé sur une localité, il faut s'efforcer d'empêcher tout déversement de carburant en égout.
en cas d'impossibilité, faire évacuer les abords des regards et prévenir le service des égouts.
- S'il s'agit d'un appareil porteur d'une arme nucléaire, se conformer aux prescriptions de l'instruction
interministérielle provisoire du 15 juin 1967 jointe au plan O.R.S.E.C R.A.D. déjà mentionné à l'article
26 ci-dessus.
dimanche 27 octobre 2013
Grands Feux
Le chef de détachement arrivé le premier sur les lieux, ne
disposant généralement pas d'un personnel et d'un matériel suffisants
pour se rendre maître du feu, doit tout d'abord assurer les sauvetages
et demander les renforts nécessaires en même temps qu'il met en œuvre
les secours dont il dispose.
Deux cas peuvent se présenter :
a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;
b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.
Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.
Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.
Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.
La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.
Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :
- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
dangereux ;
- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.
Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.
Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.
En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.
Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.
Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.
Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.
La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.
Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.
L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).
Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.
Deux cas peuvent se présenter :
a) Le feu a éclaté dans un établissement connu ;
b) Le feu est dans un établissement qui n'a pas encore été visité.
Dans le premier cas, la connaissance de l'établissement sinistré et de son voisinage, permet au chef de détachement de diriger immédiatement et sans hésitation ses efforts sur les points les plus dangereux.
Dans le second cas, le chef de détachement doit procéder à une reconnaissance rapide au cours de laquelle il fait établir les lances au fur et à mesure qu'il voit des parties menacées par des risques de propagation.
Dans les deux cas, en principe, il faut établir des grosses lances et chercher à réaliser le maximum d'efficacité en évitant la dispersion des efforts.
La reconnaissance d'un grand feu est, en général, assez longue.
Elle comporte l'exploration des installations en feu ou menacées par le feu, en vue de :
- opérer les sauvetages s'il y a lieu ;
- déterminer l'importance et la nature des renforts nécessaires ;
- se rendre compte de la nature des matières en feu et des points plus particulièrement exposés ou
dangereux ;
- déterminer les points d'attaque et les cheminements à emprunter pour y parvenir.
Ces objectifs divers sont d'ailleurs en étroite interdépendance et son poursuivis simultanément.
Il en résulte que la reconnaissance est la phase la plus pénible et la plus délicate de l'extinction. D'elle dépend, pour une large part, la bonne marche des opérations. Elle exige non seulement du sang-froid, mais aussi, dans certains cas, une grande résistance physique.
En présence d'un grand feu, le directeur des secours, après avoir pris les dispositions nécessaires pour effectuer les sauvetages doit, avant tout, chercher à avoir une vue d'ensemble du feu et du développement qu'il est susceptible de prendre. Pour avoir cette vue d'ensemble, il pourra utiliser un point dominant qui lui donnera un aperçu sur des installations voisines ; voies, gros murs coupe-feu, nature et hauteur des constructions, etc.
Dans bien des cas, ce simple coup d’œil lui permettra de déterminer immédiatement, avec une approximation suffisante, l'importance et la nature des renforts à demander.
Cette vue d'ensemble acquise, le directeur des secours, après avoir demandé les renforts, fait rapidement le "tour" du feu pour reconnaître l'importance des diverses installations atteintes ou menacées et de procéder, compte tenu de cette importance, à une répartition judicieuse des renforts, dès qu'ils se présenteront sur les lieux.
Ces renforts seront utilisés en affectant autant que possible, un secteur à chaque détachement afin de faciliter le commandement et les liaisons.
La reconnaissance terminée, le directeur des secours doit s'astreindre à se placer et à rester en un point tel que les chefs de détachements ou d'agrès demandés en renfort puissent facilement le trouver pour prendre des ordres.
Pour ce P.C provisoire, la proximité de l'entrée principale de l'établissement sinistré est tout indiquée.
L'emplacement du P.C doit être précisé si possible dans le premier message de renseignements. Chaque chef de détachement arrivant en renfort, doit venir s'y présenter. Mais, dans certains cas, il peut être préférable de diriger par radio, ou en utilisant un agent de liaison envoyé à leur rencontre, certains engins directement vers une autre face du feu ; On peut ainsi gagner du temps dans l'engagement de ces renforts et éviter des encombrements à proximité du P.C. Dans ce cas, le point d'eau à utiliser doit être désigné en même temps que la zone d'intervention affectée à chaque engin. Si le directeur des secours ne se trouve pas lui-même sur place, à l'arrivée des renforts dans leur zone d'action, chaque chef détachement doit, dès que ses moyens sont engagés, lui rendre compte de la situation dans son secteur, soit par un message transmis par agent de liaison, soit par radio (utilisation des appareils portatifs).
Dès que le feu est circonscrit, les efforts convergent vers le foyer principal pour s'en rendre maître ; l'extinction est ensuite poursuivie dans chaque secteur d'après les règles ordinaires, mais en maintenant la liaison avec les secteurs voisins.
samedi 26 octobre 2013
Les Messages
Généralités
Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.
Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.
Il existe sept sortes de messages :
- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
prévisible ainsi que les mesures prises ;
- le message de disponibilité des engins.
Destinataires
Soit le commandant de groupement pour :
- les interventions courantes ;
- les demandes de services publics ;
- les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
- les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
- les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
- les demandes de :
. général ;
. colonel de garde ;
. médecin (victimes) ;
. officier de garde technique et N.B.C ;
. officier de garde prévention.
1.1 - Message de départ
Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure, de "message en l'air " dans la forme :
"Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".
1.2 - Message de présentation
Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux de l' intervention.
Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .
Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".
1.3 - Message de demande moyens
La transmission de ces messages est prioritaire.
Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :
"Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant "demande renfort commandement".
Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés nécessaires.
Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".
1.4 - Message d'ambiance
L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.
Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.
Il est confirmé dès que possible par le premier message.
Messages de renseignements.
1er Message
Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :
1) - la nature ;
- l'importance ;
- l'adresse exacte ;
- le niveau ;
- le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.
- les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
en cours d'établissement) ;
- s'il y a présence du public pour ERP et panique.
2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :
a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".
c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".
Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.
2ème Message
Complète le premier en indiquant :
- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.
Messages de renseignements suivants
Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.
Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :
- feu circonscrit ;
- maître du feu ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.
Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.
Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.
1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.
1.7 - Message de rentrée
En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.
Ce message doit avoir la contexture suivante :
1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 - Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 - Moyens laissés sur place
5 - Relèves et rondes prévues ;
7 - Évaluation des dégâts ;
8 - Difficultés particulières rencontrées ;
9 - Intérêt éventuel d'une visite de prévention.
Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.
Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.
Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.
Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S
1.8 - Messages Types
Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.
Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.
Il existe sept sortes de messages :
- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
prévisible ainsi que les mesures prises ;
- le message de disponibilité des engins.
Destinataires
Soit le commandant de groupement pour :
- les interventions courantes ;
- les demandes de services publics ;
- les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
- les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
- les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
- les demandes de :
. général ;
. colonel de garde ;
. médecin (victimes) ;
. officier de garde technique et N.B.C ;
. officier de garde prévention.
1.1 - Message de départ
Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure, de "message en l'air " dans la forme :
"Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".
1.2 - Message de présentation
Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux de l' intervention.
Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .
Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".
1.3 - Message de demande moyens
La transmission de ces messages est prioritaire.
Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :
"Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant "demande renfort commandement".
Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés nécessaires.
Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".
1.4 - Message d'ambiance
L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.
Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.
Il est confirmé dès que possible par le premier message.
Messages de renseignements.
1er Message
Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :
1) - la nature ;
- l'importance ;
- l'adresse exacte ;
- le niveau ;
- le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.
- les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
en cours d'établissement) ;
- s'il y a présence du public pour ERP et panique.
2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :
a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".
c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".
Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.
2ème Message
Complète le premier en indiquant :
- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.
Messages de renseignements suivants
Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.
Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :
- feu circonscrit ;
- maître du feu ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.
Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.
Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.
1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.
1.7 - Message de rentrée
En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.
Ce message doit avoir la contexture suivante :
1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 - Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 - Moyens laissés sur place
5 - Relèves et rondes prévues ;
7 - Évaluation des dégâts ;
8 - Difficultés particulières rencontrées ;
9 - Intérêt éventuel d'une visite de prévention.
Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.
Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.
Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.
Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S
1.8 - Messages Types
lundi 21 octobre 2013
Conduite A Tenir En Cas De Trouble De La Vigilance
a) - Si la personne sent qu'elle va s'évanouir, dites-lui de s'allonger en position horizontale, un des principaux risques de l'évanouissement étant la chute (la syncope généralement plus brutale, ne le permettra pas), et de respirer profondément. S'il n'est pas possible de faire allonger la victime, dites-lui de :
- baisser fortement la tête ;
- raidir le plus possible les muscles des membres inférieurs et des fesses, de façon à chasser le sang vers l'intérieur.
b) - Si la personne est évanouie :
- vérifiez la liberté des voies aériennes ;
- mettez la victime en P.L.S. Toutefois la manœuvre classique consistant à allonger la victime sur le dos, tête basse, les jambes levées à la verticale au-dessus de la tête (ce qui fait refluer, en général immédiatement un litre de sang environ vers le cœur et le cerveau suffira souvent. Vous pouvez également lui tapoter les joues ou la flageller légèrement avec un linge mouillé, lui faire respirer, si vous en disposez immédiatement, des sels anglais.
Vous aurez auparavant desserré col, ceinture, et tous vêtements pouvant gêner la circulation et la ventilation et vous aurez assuré, si nécessaire, une aération suffisante.
En général, au bout de quelques instants, la personne évanouie reprendra connaissance, mais la position horizontale devra être maintenue quelques minutes afin d'éviter une récidive.
c) - S'il s'agit d'une syncope (arrêt cardio-respiratoire), la conduite à tenir est le plus souvent la même. En effet, la syncope est très brève et l'arrêt cardio-respiratoire est généralement de courte durée.
Si l'on allonge la victime en position strictement horizontale, la ventilation et la circulation reprennent presque instantanément de courte durée.
Sinon, il faut en outre, d'urgence, ranimer la victime c'est-à-dire pratiquer la ventilation artificielle associée (méthode optimale) ou massage cardiaque externe (M.C.E).
lundi 7 octobre 2013
Conduite D'engins Motorisés A Deux Roues
Le moyen de transport que constitue la motocyclette, du fait de certains avantages par rapport à l'automobile (en particulier à son prix plus abordable), à toujours connu une grande faveur, surtout chez les jeunes qu'elle a constamment séduits par son aspect sportif (sensation plus grande de la vitesse, manœuvrabilité, accélération spectaculaires...).
Aussi, ne faut-il pas s'estomper que la plupart des usagers tués sur la route sont des usagers de véhicules à deux roues. Ce type d'accident a fait l'objet d'une étude remarquable de goëler à laquelle nous nous referons plus loin. Si les accidents de motocyclette offrent bien des analogies avec les accidents d'automobile, il y a cependant de notables différences.
C'est ainsi que si l'on recherche dans l'automobile une liaison toujours plus intime entre passagers et véhicule pour éviter l'éjection (ceintures de sécurité), il vaut mieux, bien souvent, pour le motocycliste "vider les étriers" et se séparer au plus tôt de cet engin.
a) Mécanisme de l'Accident
On peut schématiquement le décomposer en trois phases :
1ère phase : Choc primaire contre l'obstacle
Au cours de ce premier choc, se produisent des fracas parfois considérables généralement sur les parties latérales du corps, qu'ils soient provoqués par des véhicules venant en sens inverse ou par ce qui peut se trouver en bordure de la route (poteaux, panneaux, parapets, etc). Ce sont les blessures primaires.
2° et 3° phase : Chocs secondaires.
Immédiatement après le choc primaire, dans la plupart des cas, le motocycliste se sépare de son engin, et, animé d'une vitesse égale à celle de sa machine au moment de l'impact, vitesse qu'il ne peut plus contrôler, continue sa route, tout seul, généralement la tête en avant.
Au terme de cette courbe aérienne, la victime va reprendre contact avec le sol. La nature de ce dernier, sa configuration au point de chute, l'angle d'incidence en fin de trajectoire, l'étendue plus ou moins grande du corps prenant contact avec le terrain, sont alors des éléments déterminants des nouvelles blessures qui vont se produire : ce sont les blessures secondaires. Ces conséquences seront très atténuées si le motocycliste atterrit sur le sol en glissant ou s'il peut pratiquer un "roulé-boulé" analogue a celui des parachutistes.
Au cours de cette trajectoire aérienne, plus ou moins tendue suivant la vitesse initiale, il peut heurter de nouveaux obstacles, fixes (dépendant de la configuration des lieux) ou mobiles (véhicules venant en sens inverse ou latéralement), ce qui entraîne d'autres blessures blessures post-primaires.
b) Mécanisme des blessures
Quelle que soit la phase où elles se produisent, ces blessures ont pour caractère commun d'être graves et même très graves. Elles consistent surtout en fractures multiples, très souvent ouvertes avec de fréquentes atteintes articulaires.
Suivant les circonstances de l'accident et le type de choc qui les ont provoquées, leur mécanisme varie.
Les lésions les plus fréquentes et les plus graves sont celles de la tête. Elles se produisent aussi bien lors du choc primaire que du choc secondaire. Dans le chapitre consacré à la prévention des accidents seront étudiés. Les effets du casque sur la protection du crâne.
Lors de la rencontre avec un véhicule venant en sens inverse ou avec les installations fixes du bord de route (poteaux, arbres, murs...), peuvent se produire des fractures de l'épaule, du bras, associées parfois a des blessures de la cage thoracique. Elles siègent généralement a gauche dans le premier cas, à droite dans le second.
Les blessures de la main proviennent souvent du choc contre un obstacle la main fermée sur la poignée.
De même, des fractures du poignet ont lieu lors des chutes sur le côté.
Les blessures de la voûte plantaire se produisent quand le pied est coincé entre le repose-pied et le sol.
La position du motocycliste explique aussi la fréquence des blessures du membre inférieur : fractures de la rotule, éclatement du genou (assez semblables à celles de l'automobiliste contre le tableau de bord), fracture de la cuisse.
Si la jambe reste coincée sous la moto qui l'entraîne avant de s'arrêter, on pourra observer des fractures étagées de tout le membre inférieur, le plus souvent ouvertes. Enfin, avant de se détacher complètement de sa machine, le motocycliste peut se blesser très gravement à l'abdomen en s'empalant sur le guidon. De même, les nerfs, l'épaule et le bras peuvent être sérieusement lésés du fait sur leur tiraillement excessif lorsque, les mains cramponnées au guidon, le corps, plus au moins tendu, pirouette brutalement autour des épaules.
mardi 1 octobre 2013
Comité International De La Croix Rouge (C.I.C.R.)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades
et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il
s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de
vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent
les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les
captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de
traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance
détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
mardi 24 septembre 2013
Transport Des Matières Dangereuses
Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux, car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite à tenir en cas d'incidents ou d'accidents.
Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.
Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.
A - Signalisation des Véhicules.
Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :
- les panneaux de signalisation ;
- les plaques étiquettes.
Les Panneaux de Signalisation.
Dispositions générales.
Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.
Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.
La pose de ses panneaux incombe au transporteur.
Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).
Dispositions propres aux véhicules-citernes.
Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.
Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).
Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.
La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :
O : absence de danger secondaire.
1 : matières explosibles.
2 : gaz.
3 : liquides inflammables.
4 : solides inflammables.
5 : comburants ou peroxydes.
6 : matières toxiques.
7 : matières radioactives.
8 : matières corrosives.
9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.
La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :
20 : gaz, ni inflammables, ni toxiques, ni corrosifs.
23 : gaz inflammables.
33 : liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
60 : matières toxique.
63 : matières toxiques et inflammables.
70 : matières radioactives.
Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.
Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.
La lettre X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.
Les Plaquettes Étiquettes
Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.
Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.
La couleur des symboles varie de la manière suivante :
- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.
Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.
Fiches ou Consignes De Sécurité.
Le transport des liquides, des gaz comprimés, liquéfiés ou dissous et des matières solides, transportées à l'état fondu donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, pour chaque matière ou groupe de matières de fiches de sécurité.
Ces fiches précisent :
- la nature du ou des dangers présentés par la matière ainsi que les mesures à prendre pour y faire en cas d'accident ou d'incident.
- les dispositions particulières à prendre et les soins à donner aux personnes qui éventuellement seraient en contact avec la matière ou les émanations qui pourraient se dégager.
- les mesures à prendre en cas d'épandage dans l'eau ou sur le sol en cas de diffusion de la matière ou les émanations qui pourraient se dégager.
Les fiches de sécurité sont affectées de deux deux numéros de code - ceux à apposer sur les
panneaux de signalisation - l'un pour l'identification du ou des dangers présentés par la matière, l'autre pour l'identification de la matière elle-même.
Les numéros de code des matières, et s'il y a lieu l'interdiction de l'emploi de l'eau d'extinction, sont confirmés par l'expéditeur au transporteur lors du chargement.
Mais ces informations indispensables doivent être données au transporteur antérieurement au chargement, en principe au moment du passage de l'ordre de transport.
Le transporteur appose les numéros de code et éventuellement la lettre X, selon les modalités précitées, sur les panneaux rectangulaires de couleur orange.
L'expéditeur remet un exemplaire de chaque fiche de sécurité au transporteur qui la fait afficher dans la cabine du véhicule où elle doit rester pendant toute la durée du transport.
Le transporteur prend toutes dispositions nécessaires pour que le personnel chargé de la
la conduite du véhicule prenne connaissance des recommandations figurant sur la fiche et soit en mesure de les appliquer correctement.
Les sapeurs-pompiers, et d'une manière plus générale les organismes susceptibles de participer au secours routier, doivent disposer de ces fiches de sécurité.
-
mercredi 4 septembre 2013
dimanche 1 septembre 2013
Coup De Chaleur
Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une
chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé
laissé dans une voiture au soleil, etc.
Les signes de l'insolation sont les suivants :
- le sujet a le visage congestionné ;
- il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
- il a des éblouissements des vertiges ;
- il a des nausées suivies de vomissements ;
- il a parfois des crampes ;
- plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.
Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.
L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).
La conduite à tenir est la suivante :
- alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
Les signes de l'insolation sont les suivants :
- le sujet a le visage congestionné ;
- il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
- il a des éblouissements des vertiges ;
- il a des nausées suivies de vomissements ;
- il a parfois des crampes ;
- plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.
Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.
L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).
La conduite à tenir est la suivante :
- alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.
vendredi 9 août 2013
Prévention des Accidents Domestiques Chez L'Enfant
Les risques varient avec l'âge
a) Jusqu'à 1 An.
Si les accidents n'occupent pas la première place, c'est l'âge où se produisent le plus grand nombre de morts accidentelles. Le bébé risque surtout l'asphyxie et les chutes, mais aussi le coup de chaleur, les brûlures, les intoxications, les accidents de la route.
Attention à ce qu'il ne soit pas étouffé dans ses couvertures, sous un oreiller (l'utilisation de couvertures attachées ou d'oreillers dans la literie d'un berceau est formellement déconseillée), par la faute du chat de la maison qui vient se coucher sur lui, avec tout ce qu'il peut porter à la bouche (épingles, broches...).
- Ne le laissez pas seul sur sa chaise haute ou sur une table à langer pendant que vous le changez et, mieux encore, dans ce dernier cas, tenez-le toujours bien.
b) De 1 à 4 Ans.
C'est pendant cette période que les accidents sont les plus fréquents.
Ils se produisent le plus souvent dans la maison et autour d'elle.
Les lieux les plus dangereux de la maison sont d'abord la cuisine, puis la chambre et la salle de bains.
Les risques encourus sont les chutes, les brûlures, les empoisonnements accidentels, la submersion.
.L'eau attire l'enfant et il lui en faut peu pour se noyer, une bassine parfois ; ne laissez jamais un enfant seul près de l'eau.:
. mettez les allumettes hors de sa portée ;
. tournez les queues des casseroles sur le fourneau vers le mur ;
. ne posez jamais de récipient d'eau chaude sur le sol ;
. fermez bien la porte donnant sur la rue : il ne s'y élancera pas en courant au risque de se faire écraser ;
. faites garnir les prises électriques avec des bouchons protecteurs : il ne risquera pas d'y mettre ses doigts ou d'y introduire un objet métallique ;
. dès qu'il commence à se déplacer seul, mettez hors de sa portée tous les petits objets qu'il peut saisir : boutons, agrafes, trombones, billes, cacahuètes et autres petits fruits secs, etc., qu'il risque d'introduire dans sa bouche, dans une narine, dans l'oreille. Souvenez-vous qu'au ras du sol, sous un meuble, il aura vite fait d'apercevoir et d'attraper l'objet oublié ou que le balai n'aura pas atteint ;
. mettez un grillage aux fenêtres, une barrière aux escaliers ;
. dehors, tenez-le fermement à la main ou mettez-lui un petit harnais ;
. rangez soigneusement et hors de portée de sa main, les objets tranchants ou coupants, les produits dangereux; médicaments, insecticides, produits d'entretien que vous garderez toujours dans leur conditionnement d'origine, sans les transvaser dans un autre contenant et prenez l'habitude d'éloigner l'enfant quand vous les utilisez (mettez-le dans son lit ou dans son parc...).
. fermez à clé votre boîte à outils.
c) De 5 à 14 Ans
Les accidents se produisent hors de la maison et plus particulièrement dans la rue. Les plus fréquents sont les accidents de la route et la noyade.
- Apprenez-lui les règles essentielles de la circulation car avant 10 ans, en effet, un enfant a du mal à les assimiler.:
- S'il a une bicyclette, enseignez-lui les éléments indispensables du Code de la route.
- Apprenez-lui à nager le plus tôt possible.
- Procurez-lui les équipements conformes à l'activité de loisirs qu'il pratique.
- Interdisez-lui de parler à des inconnus.
jeudi 8 août 2013
Comité International de la Croix Rouge (C.I.C.R)
Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.
samedi 27 juillet 2013
Conseils aux Utilisateurs de Deux Roues
- Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
- Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
- Apprenez à freiner.
- Pour tourner :
. Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
. N' hésitez pas à vous arrêter.
. Avertissez aussi les piétons de vos intentions.
- Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :
Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.
- Ralentissez aux intersections :
- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :
- Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas d'écarts brusques à gauche.
- En groupe
- Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.
- Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
- Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
- Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que pour les conducteurs de voitures.
lundi 24 juin 2013
LE TELEPHONISTE
Au Centre de Secours.
Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.
C'est lui qui :
- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
. le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
. éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
l'absence de ses propres moyens.
En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.
Pendant les Opérations.
Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.
Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.
Quand un détachement se rend sur les lieux d'une opération d'extinction d'incendie ou de sauvetage, il faut qu'un sapeur reste au centre de secours si toutefois ce dernier dispose d'un moyen de liaison radio ou téléphonique permettant de recevoir une communication des secours engagés : renseignements sur l'opération, de renforts, de relève, ravitaillement et carburant, etc.
C'est lui qui :
- demande s'il y a lieu, au (x) de secours voisin (s), voire au C.S.P ou à l'inspection départementale, les
moyens complémentaires nécessaires dès le départ de ses propres secours ou en renfort ultérieur.
- prévient le maire d'un sinistre dans sa commune et lui communique les messages de renseignements.
- prévient immédiatement, en cas de sinistre important dans le secteur de son C.S :
. le chef du D.S.P, voire l'inspecteur départemental,
. éventuellement, retransmet à un autre C.S. les demandes de secours qui pourraient être formulées en
l'absence de ses propres moyens.
En principe, il doit y avoir au centre de secours un cahier de messages. Sur ce cahier doivent être portés tous les messages reçus ou envoyés à partir du C.S. Les messages sont inscrits les uns après les autres, dans l'ordre chronologique de leur arrivée ou envoi ; s'il y a lieu, ils sont même numéroté de 1 à n, de 0 à 24 heures dans une même journée.
Pendant les Opérations.
Outre les missions ci-détaillés, qui lui sont particulières, le téléphoniste peut être chargé de remplir certaines fonctions dans le cadre des manœuvres de l'équipage de l'engin auquel il appartient.
Ces différentes fonctions se trouvent précisé par le règlement de manœuvre, pour chaque engin de lutte contre l'incendie.
jeudi 6 juin 2013
Intégration de la Sécurité dans les Différentes de la Construction
I - Phase de la Conception
A - Directives Générales
A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage, (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :
- création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
- changement de siège social devenu trop exigu - nécessite de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...
Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.
B - Programmes :
Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :
- choix du terrain (éventuellement) ;
- contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
- équipements spéciaux nécessaires ;
- surface des locaux ;
- budget disponible.
C - Études Préliminaires : Parti Général
Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil... - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :
- conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
- direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.
Ces études préliminaires comportent :
- recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
- établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
- évaluation approximative globale.
Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.
D - Avant-Projet
Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :
- plan de masse ;
- plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
- devis descriptif sommaire ;
- estimation globale des travaux.
NOTA.- Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier, le permis de construire.
E.- Projet
L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.
Celui-ci comprendra :
- plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
- devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
- estimation ventilée par corps d'État.
II - Intégration de la sécurité dans la conception
Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.
Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.
I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme
Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :
- définition des dangers et risques :
. nature de ceux-ci ;
. isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
. nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;
- protection des personnes
. temps et principes généraux d'évacuation ;
. types d'activités à protéger ;
. grandes lignes des règlements à appliquer ;
- protection des biens
. définition des points névralgiques ;
. compartimentage ;
. séparation et multiplication des chaines ;
. activités aggravantes.
2. Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.
Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :
- vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du
programme ;
- préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.
- dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) ;
. structure, couverture ;
. cloisonnement ;
. chauffage, ventilation ;
. électricité ;
. seconde œuvre.
3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet
Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.
CONCLUSIONS
L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).
C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance. Il en coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.
A - Directives Générales
A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage, (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :
- création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
- changement de siège social devenu trop exigu - nécessite de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...
Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.
B - Programmes :
Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :
- choix du terrain (éventuellement) ;
- contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
- équipements spéciaux nécessaires ;
- surface des locaux ;
- budget disponible.
C - Études Préliminaires : Parti Général
Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil... - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :
- conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
- direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.
Ces études préliminaires comportent :
- recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
- établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
- évaluation approximative globale.
Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.
D - Avant-Projet
Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :
- plan de masse ;
- plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
- devis descriptif sommaire ;
- estimation globale des travaux.
NOTA.- Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier, le permis de construire.
E.- Projet
L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.
Celui-ci comprendra :
- plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
- devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
- estimation ventilée par corps d'État.
II - Intégration de la sécurité dans la conception
Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.
Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.
I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme
Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :
- définition des dangers et risques :
. nature de ceux-ci ;
. isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
. nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;
- protection des personnes
. temps et principes généraux d'évacuation ;
. types d'activités à protéger ;
. grandes lignes des règlements à appliquer ;
- protection des biens
. définition des points névralgiques ;
. compartimentage ;
. séparation et multiplication des chaines ;
. activités aggravantes.
2. Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.
Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :
- vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du
programme ;
- préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.
- dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) ;
. structure, couverture ;
. cloisonnement ;
. chauffage, ventilation ;
. électricité ;
. seconde œuvre.
3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet
Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.
CONCLUSIONS
L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).
C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance. Il en coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.
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