Organisation
neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est
chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des
Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est
particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir
ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.
Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades
et naufragés, des prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il
s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de
vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent
les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les
captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de
traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance
détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.
Le C.I.C.R agit également en faveur de la population civile se
trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il
intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre
Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les
disparus et à transmettre les messages familiaux entre les personnes
séparées par les événements.
Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la
population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien
souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou
circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi
vivre, médicaments, vêtements.