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jeudi 23 avril 2015

Toxicomanie

a)   Définition


          L'organisation mondiale de la santé (O.M.S) donne la définition suivante de la toxicomanie :



(du grec : toxikon, « poison » et mania, « folie ») désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques (analgique, stimulants et autres psychotropes) sans justification thérapeutique. Il est actuellement question d'addiction au pluriel , car les pratiques de consommation ont évolué du côté des polytoxicomanies (alcool, médicaments, drogues diverses, synthétiques ou naturelle, etc.). Les usages évoluent vers un besoin incontrôlable de continuer à consommer le produit, accompagné d'accoutumance de dépendance puis une déchéance pouvant aller jusqu'à la mort.


b)  Origine


          L'arsenal classique du drogué comporte quatre sources de produits dans l'absorption par voie orale, par injection ou par inhalation est à l'origine de la toxicomanie :


- le pavot qui produit l'opium et ses dérivés : morphine, héroïne, dont l'utilisation entraine une dépendance
   physique grave ;
-  les hallucinogènes (dont le plus connu est le (L.S.D) qui  sont soit d'origine végétale (certains
   champignons, soit synthétiques ;
-  cannabis (chanvre indien, marijuana, kif, etc).
-  certains médicaments : amphétamines, barbituriques...


          Mais la lutte entreprise à l'échelle mondiale contre les toxicomanies a rendu difficile, et souvent aléatoire, l'approvisionnement des drogués en ces produits. Aussi, piaillent-ils actuellement souvent cela par l'emploi de mélanges dont les éléments varient selon l'inspiration du moment et les ressources des produits chimiques, industriels ou pharmaceutiques offertes. Les recensements précis de ces divers mélanges est évidemment impossible à réaliser.


c)  Conduite à tenir


          Le secouriste peut se trouver confronté à un drogué. Il doit penser à la drogue devant tout état comateux chez un adolescent ou un adulte jeune, et sauf indication d'une cause évidente. Il n'en est pas question pour lui d'entreprendre une action de soins, le traitement ne pouvant être qu'une cure de désintoxication en milieu hospitalier.


          Cependant, certaines intoxications (barbituriques en particulier, mais aussi dérivés de l'opium) aboutissent dans leur phase finale au coma et là, le secouriste peut avoir un rôle à jouer en pratiquant une assistance ventilatoire d'urgence.


          La victime présente en effet, d'abord un état ressemblant à l'ivresse ; quelques vomissements apparaissent, en général une demi-heure après l'absorption du produit. L'association de l'état ébrieux et des vomissements simule de façon frappante l'ivresse alcoolique et il n'est pas rare que la confusion soit commise. Puis le sujet entre dans un coma, de plus ou moins profond. Il est complètement inerte et ne répond à aucune sollicitation. Le visage est congestionné, les sueurs abondantes, la ventilation lente et ronflante, la température abaissée.


          La conduite à tenir est la même que pour les intoxications par barbituriques :


- maintenez la victime éveillée. Parlez-lui. Dressez-lui du café fort, sauf si elle est sans connaissance ;
- si elle est dans le coma, maintenez la liberté des voies aériennes, mettez en œuvre une ventilation
  artificielle si nécessaire et placez-le en position latérale de sécurité (P.L.S) ;
- surtout faites assurer au plus vite son transport à l'hôpital ou mieux au centre anti-poison le plus proche,
  après avis médical.



          Le secouriste doit savoir que les hallucinogènes - notamment le  L.S.D - provoquent, à faible dose, des nausées, des vertiges, des troubles de la vision, de la perception du temps et de l'espace, parfois même une tendance au suicide ou à l'agressivité et à forte dose, une dépression des centres respiratoires qui rend nécessaire l'assistance ventilatoire avec transport d'urgence à l'hôpital.


Le secouriste doit savoir que la cure de désintoxication qui suivra est entièrement gratuite. Il doit, s'il connaît la victime, l'y inciter très fortement.


Statut du prisonnier de guerre

 La définition du prisonnier de guerre est élargie dans le Protocole I par rapport à celle de la III° Convention de Genève de 1949. En effet, jusqu'à maintenant, étaient considérés comme prisonniers de guerre les membres des forces armées régulières et les partisans appartenant à une partie au conflit, de même que certaines personnes qui suivent les forces armées mais n'en font pas directement partie (correspondants de guerre, membres civils d'équipages d'avions militaires, par exemple). Avec le Protocole I, la définition du prisonnier de guerre inclut désormais tous les membres des groupes et unités armés placés sous un commandement responsable.

Les guérilleros sans uniformes, même s'il s'agit d'entités non reconnues par la partie adverse, sont également au bénéfice de ces dispositions. il est précisé que les membres des forces armées sont tenus de respecter les règles de droit international humanitaire, mais il ne s'agit pas d'une condition à l'octroi du statut de prisonnier de guerre en cas de capture. En revanche, les membres des forces armées ont l'obligation de se distinguer de la population civile, au moins en portant ouvertement les armes au moment du combat. L'inobservation de cette règle peut entraîner la privation du statut de prisonnier de guerre.

Les espions et les mercenaires n'ont aucun cas droit au statut de prisonnier de guerre lorsqu'ils sont capturés. Mais ils sont toutefois au bénéfice d'une garantie minimale de traitement humain. Cette même clause de sauvegarde est accordée, en temps de guerre à tout individu tombant au pouvoir d'une partie adverse. Ceci représente un grand progrès humanitaire car, grâce à ces dispositions, nul ne devrait plus être dépourvu des garanties élémentaires de respect et sauvegarde en aucune circonstance.