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mardi 28 janvier 2014

Réalisation d'un Séchoir

Construction métallique de préférence, ancrée au sol directement dans un massif de béton et recouverte d'une toiture légère.

De section carrée de 1,50 m environ, sa hauteur doit être de 11,50 m à 12 m hors sol, pour permettre le séchage des tuyaux de 20 m.

Un support central, placé à la partie haute, reçoit les palonniers, sur lesquels sont placés les tuyaux,qui sont hissés par un treuil dont la manivelle de manœuvre est à l'extérieur ou à l'intérieur.

Cette construction peut être adossée à un mur. une échelle métallique fixée sur un côté, permet l'accès à une plate-forme située à la partie haute.

Ces tours doivent être équipées d'un revêtement : tôle ondulée, fibro-ciment, bois ou briques, aménagement qui permet le séchage à l'abri du soleil.

Deux ou trois plates-formes débordantes peuvent être placées à des hauteurs, diverses et utilisées comme balcons d'instruction.


Collage de  pièces :
                                                                                 
 



Cette opération doit être faite à froid : employer les pièces et colles préconisées par les fabricants de tuyaux, placer toujours une pièce sur la face interne et une autre sur la face externe du tuyau.

D'une manière générale, il est préférable que le collage de pièces soit confié à un personnel spécialisé, dans un ou plusieurs centres de secours du département (en principe principaux).

Recommandations :

Les tuyaux placés sur des dévidoirs, roulés sur eux-mêmes ou disposés en écheveau dans des coffres de véhicules, doivent être déroulés tous les deux mois (tous les trois mois pour les tuyaux de 110 m), examinés et repliés, dans les nouveaux plis s'il s'agit de tuyaux de toile, dans leurs plis initiaux pour les tuyaux à paroi interne lisse. Le même tuyau ne doit pas être enroulé deux fois de suite sur l'âme de la bobine du dévidoir.

Les tuyaux en réserve doivent être stockés dans des locaux parfaitement secs, à l'abri de la lumière solaire s'ils comportent un tissage à base de nylon.

En principe, chaque tuyau doit être essayé à 15 bars une fois par an, une mise en manœuvre, suivie d'une vérification sous pression, comptant comme essai manuel.

Il est recommandé d'établir pour chaque tuyau une fiche mentionnant, outre son matricule, la date de mise en service à l'état neuf, les dates, adresses et natures des feux au cours desquels il est utilisé, la durée des mises en manœuvre et son état après chaque utilisation l(nombre de réparations, par exemple).

Les tuyaux d'incendie sont également classés en :

- tuyaux de service, utilisés au feu ou en opérations diverses ;
- tuyaux de manœuvre à eau, provenant des tuyaux de service réformés en raison de leur état d'usure trop
  avancé pour présenter toutes garanties lors de l'usage au feu ;
- tuyaux de manœuvre à sec, provenant des précédents et dont l'état ne permet plus aucune mise en pression.


lundi 20 janvier 2014

Pèse-Bouche et Pèse-Poteau Manchons de Prise de Pression


1.  Pèse-bouche et pèse-poteau.

Ces appareils sont utilisés, au cours des visites d'hydrants ou lors de la réception d'appareils nouvellement posés, pour vérifier leur pression.

a)  Pèse-bouche de 100 mm.

Nomenclature.

Le demi-raccord Dubois 42, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet ou purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'une bouche, la dégorger, monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, ouvrir totalement la bouche, fermer le robinet de purge lorsque la purge d'air est complète et effectuer la lecture (pression statique).

L'épreuve terminée, fermer la bouche, ouvrir le robinet de purge, démonter le pèse-bouche et refermer le couvercle de la bouche.

Nota .- Il existe également un coude d'alimentation pèse-bouche de 100.

b)  Pèse-bouche de 150 mm.

Même modèle que le précédent, mais monté sur un demi-raccord à vis femelle de 150.

Pèse-poteau de 100 mm.

Nomenclature :

Le demi-raccord symétrique de 100, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet de purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'un poteau d'incendie de 100 ou 2 fois 100 :

-   s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection à l'aide de la clé spéciale pour poteau ;
-   démonter le bouchon obturateur (ou l'un des deux bouchons obturateurs) de 100 mm ;
-   dégorger le poteau ;
-   monter le pèse-poteau, sur le demi-raccord de 100 mm, robinet de purge soit complète ;
-   fermer le robinet de purge ;
-   assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours) ;
-   lire la pression au manomètre (pression statique) ;

lecture faite :

-  fermer le régulateur jusqu'à à ce que l'aiguille du manomètre revienne au zéro ;
-  ouvrir le robinet de purge afin que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des prises de refoulement et la
    et la partie supérieure de la colonne du poteau ;
-   remonter le bouchon obturateur de 100 ;
-   refermer le coffre s'il y a lieu.

Nota.-   Le relevé de la pression d'un poteau d'incendie peut être, éventuellement effectué au moyen du pèse-bouche de 100 mm ; il faut alors, utiliser un raccord intermédiaire A.R. de 100 et à levier partie mâle
de 100 mm.


2.  Manchons de prise de pression.

Fabriqués en diamètres nominaux de 40, 65 ou 100 mm, ils servent à mesurer les pressions hydrauliques, en tout point d'un établissement de tuyaux (intercalés entre 2 tuyaux), à la sortie de refoulement d'un engin-pompe, à l'entrée d'un injecteur, d'une lance, même à contrôler la pression d'un hydrant, d'une colonne en charge, d'une colonne sèche alimentée...


Nomenclature :

-   les deux demi-raccords symétriques, avec verrous ;
-   la chambre annulaire : en bronze pour les diamètres de 40 et 65 en alliage léger pour le diamètre de 100 ;
-   le robinet purgeur à 2 voies ;
-   le manomètre, gradué en bars, de 0 à 16 (manchon de 65 mm, ou de 0 à 25 bars (manchon de 100).


Manœuvre :

- pour contrôler un établissement, brancher l'appareil à l'endroit voulu : entre deux tuyaux, à la sortie de la
   pompe, à l'entrée de l'injecteur, de la lance..., faire la purge et lire la pression ;
- pour contrôler un hydrant, placer l'appareil sur un coude d'alimentation ou directement sur le poteau.

Mais, pour avoir une indication correcte, il faut brancher, à la sortie d'un manchon, un élément de tuyau muni d'une lance.

Faire la purge et lire la pression au manomètre (pression statique si la lance est fermée) ; si on ouvre la lance, l'eau s'écoule et le manomètre indique alors la pression dynamique au point considéré.

mardi 14 janvier 2014

Essais des Colonnes Sèches et Poteaux-Relais


                                                                
                                                             
 1.  Généralités.

          Divers textes réglementaires prévoient les essais périodiques des colonnes sèches dont sont pourvus certains établissements recevant du  public, les immeubles élevés, notamment immeubles d'habitation, certains monuments et édifices publics.

          Le présent chapitre a pour objet de préciser les  procédés d'essais qui, pour les établissements et édifices publics, sont effectués gratuitement, selon un programme préétabli, et pour les bâtiments semi-publics (H.L.M.) ou privés le sont, à titre onéreux, à la demande des responsables. Les tarifs doivent être fixés par un arrêté municipal, voire préfectoral (inclus au Règlement du service départemental de secours et de lutte contre l'incendie par exemple).

2.  Mesures préliminaires.

          Avant de procéder aux essais, faire signer par un responsable, dûment qualifié pour cela (à l'exclusion de concierge ou de gardiens), un dégagement de responsabilité du Corps de sapeurs-pompiers appelé à effectuer les essais ainsi qu'un engagement de paiement des redevances prévues s'il y a lieu.

3.  Manœuvres d'essais.

3.1.  Moyens :

          Employer exclusivement un engin tonne, d'une capacité de 1 000 litres au moins, dont il ne faut, en aucun cas, alimenter la pompe directement à partir d'un hydrant mais seulement au moyen de la tonne, cette dernière étant remplie, s'il le faut, en cours d'essai, par le trou d'homme (il ne faut en aucun cas qu'il se produise un retour d'eau d'une colonne dans une canalisation d'eau potable.

3.2.  Mesures préparatoires :

- reconnaître la prise d'alimentation de la colonne à essayer ;
- s'assurer, éventuellement, de la fermeture de la vanne de vidange de la "traînasse" ;
- s'assurer du bon fonctionnement des vannes de toutes les prises de refoulement disposée sur la colonne
   et les fermer ; compléter l’étanchéité en mettant en place les bouchons (après avoir vérifié l'existence et
   l'état des joints).

3.3.  Réaliser, sur les 3 prises de refoulement les plus élevées, les établissements de 40 ou 70 mm
        nécessaires pour alimenter des lances de 40/14 (sous 4,5 bars) ou de 65/18 (sous 6 bars),
        qui fournirons alors des débits, soit de 50 m3/h pour une colonne de 65, soit de 100 m3/h pour une
        colonne de 65, soit de 100 m3/pour une colonne de 100 mm. Disposer sur l'établissement le
        plus élevé (de préférence juste en amont de la lance) un manchon de prise de pression du
        type  approprié.

         Rechercher pour les lances des emplacements ou l'écoulement de l'eau puisse être assuré sans risques
         de dégradations.

3.4.  Alimenter la colonne d'abord sous pression réduite, de manière à en assurer le remplissage progressif
         (la pression doit équilibrer la hauteur d'eau) en laissant les robinets de lances très partiellement
         ouverts pour assurer la purge de l'air.


3.5  La purge effectuée, fermer les lances et vérifier, en situation statique, qu'il n' y a pas de fuites sur
       la colonne (une équipe, munie de fauberts et d'une petite bâche, et disposant de moyens de liaison
       avec l'engin-pompe, est chargée de cette vérification).

3.6.  ensuite, ouvrir les lances et augmenter la pression pour atteindre, au manchon de prise, 4,5 bars ou
        6 bars selon le type de colonne (1). S'assurer que toutes les lances sont bien alimentées.

3.7.  Enfin, refermer les lances, porter la pression à 15 bars au manchon de prise et effectuer une nouvelle
        vérification de la colonne.

3.8.  Remarques importantes.

        En cas de fuite importante, il faut agir très vite :

-  arrêt de la pompe ;
- fermeture de la vanne de l'orifice d'alimentation de la colonne ;
- prendre les mesures voulues pour vider rapidement au moins toute la partie de la colonne située au-dessus
  de l'emplacement de la fuite et limiter les dégâts ;
- porter une grande attention au fonctionnement de la pompe afin d'éviter tout risque de retour d'eau de la
  colonne dans la tonne.


4.  Résultats des essais.

          Les anomalies constatées et les observations faites au cours des essais doivent être consignées sur des fiches (une fiche par colonne) dont un exemplaire est remis immédiatement au responsable de l'établissement, avec recommandation de faire effectuer rapidement les réparations voulues éventuellement, l'autre exemplaire étant conservé au corps.


5.  Essais des poteaux-relais.

                   Les poteaux-relais sont essayés dans des conditions identiques à celles décrites ci-dessus.

(1)   Si on dispose de pèse poteau, d'incendie et de contrôleurs de débit, réaliser les établissements voulus (en
        utilisant des pièces de jonction adaptées) pour effectuer directement dans les mêmes conditions que ci-dessus
        (alinéas  3.6 et 3.7),  la mesure des pressions et débits.

lundi 13 janvier 2014

Le Premier Secours Secours Routier

Ces engins ont le plus souvent été pourvus d'équipements permettant de faire face aux risques de commencement d'incendie en cours d'opération : d'autres sont dotés de treuils et palans grâce auxquels peuvent être effectuées des opérations de traction et levage d'une certaine puissance, en l'absence de camion-grue.


Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.


Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.


A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.


Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.


Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.


L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.

dimanche 5 janvier 2014

La Pompe Centrifuge



 

Description et fonctionnement.

Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d'un axe, dans une cellule formée par deux joues parallèles.

L'eau venant de l'aspiration arrive par un distributeur, dans la direction de l'axe de la pompe et, par la partie centrale, "l’ouïe", pénètre dans les aubes.

Celles-ci tournant, la force centrifuge projette l'eau à la périphérie de la roue.

L'eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l'eau à la sortie de la roue. A la sortie des diffuseurs, l'eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou canal de retour, qui la conduit au refoulement ou à l'entrée d'une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou plusieurs étages dans ce dernier cas, on dit que la pompe est multicellulaire.

Si l'eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression reçue de la première, reprend, en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée en pression (qui s'ajoute à la première) par les diffuseurs suivant et ainsi de suite.

Il existe dans les corps de pompe :

- aux points hauts : des robinets purgeurs d'air ;
- aux points bas : des robinets purgeurs d'eau.

NOTA.- L'ensemble d'une roue, d'une couronne de diffuseurs et d'une couronne de canaux fixes constitue une cellule.
On dit qu'une pompe est à deux étages quand l'eau, sortant d'une première cellule, pénètre dans une seconde, identique et branchée sur le même arbre, à la sortie de la première.

Cette façon de relier deux cellules s'appelle "montage en série".

Il existe des pompes dont les cellules sont montées en parallèle.

La pompe centrifuge ne permet pas l'aspiration ; il est indispensable, si elle n'est pas alimentée par de l'eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire  le vide, appelé amorçeur. C'est à ce dernier que son généralement imputables les difficultés d'aspiration, si aucune entrée d'air n'est due au montage des tuyaux d'aspiration ou au mauvais état des joints des raccords ou à un robinet de purge laissé ouvert.