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vendredi 27 mars 2015

Fracture de la colonne vertébrale

C'est  une fracture dont il vous sera souvent impossible de vous rendre compte.

Pensez-y cependant :

- si la victime est tombée de haut ;
- si elle a subi un violent traumatisme dorsal ;
- si elle souffre beaucoup du dos ;
- si elle ne peut remuer un bras ou une jambe, totalement ou avec difficulté ;
- si l'un ou l'autre membre est insensible.

En cas de doute, considérez qu'il  y a fracture.

Agissez alors en redoublant de précautions pour ne pas blesser la moelle épinière car le sujet pourrait être alors définitivement paralysé. Comme font constaté les chirurgiens, il n'est pas de jour où des manipulations maladroites n'aggravent l'état de tels accidentés. Le rachis cervical est notamment d'une grande fragilité augmentée d'ailleurs par le poids de la boîte cranienne.

Par conséquent :

- Ne pliez jamais la tête et le dos.
   Tête, cou, tronc doivent toujours rester
            dans le même axe

- Si le blessé est inconscient, placez-le en position latérale de sécurité, le côté blessé tourné vers le sol.
- Si la fracture est peu importante et qu'il n' y ait pas de risque de détresse respiratoire, vous l'immobiliserez
   avec une fronde à deux chef ou une simple bande passant sous le menton et nouée, bien serrée sur la tête.

Faites assurer au plus tôt le transport de la victime à l'hôpital.

Si vous devez l'évacuer couchée placez-le en position latérale de sécurité, le côté blessé tourné vers le sol.

jeudi 26 mars 2015

Réchauffement climatique

 On a parlé du réchauffement climatique comme de la plus grave menace pesant sur l'humanité.Ce qui inquiète les chercheurs.' c'est de penser que nous avons déclenché une succession lente mais inexorable de changements", lit-on dans la revue Science. Les sceptiques contestent cette affirmation. S'ils sont nombreux à admettre le réchauffement de la planète, ils doutent tant de ses causes que de ses conséquences. Pour eux, l'activité humaine est peut être impliquée, mais pas forcément au premier chef. Pourquoi une telle divergence d'opinions ?

Tout d'abord, les processus physiques à la base du climat sont complexes et compris seulement en partie. De plus, les groupes d'intérêt ont tendance à interpréter à leur façon les données scientifiques, comme celles qui servent à expliquer la hausse des températures.


L'élévation des températures : une réalité ?

D'après un rapport récent du Groupe d'experts intergouvernemental financé par l'ONU, le réchauffement climatique est" sans équivoque", ou avéré et l'homme en est "le principal responsable. Certains de ceux qui n'adhèrent pas à ces conclusions - en particulier à celle touchant à la responsabilité humaine - admettent qu'en raison de leur extension les villes se réchauffent : et puis le béton et l'acier absorbent facilement la chaleur du soleil et refroidissent lentement durant la nuit. Mais, pour les sceptiques, les données recueillies en ville ne traduisent pas ce qui se passent en zone rurale et faussent les statistiques.

D'un autre côté, un ancien habitant d'un village situé sur une île au large des côtes de l'Alaska dit avoir vu des changements de ses propres yeux.
Les habitants de son village ont l'habitude de traverser la banquise jusqu'au continent pour chasser le caribou et l'élan. Toutefois la hausse des températures est en train de tuer leur mode de vie traditionnel. Les courants ont changé, l'état de la glace a changé et la prise en glace de la mer de Tchouktches a (...) changé", témoigne cet homme. Il explique qu'auparavant elle ne gèle pas avant fin décembre.

En 2007, le réchauffement était également manifeste au passage du Nord-Ouest, complètement dégagé pour la première fois dans l'Histoire". Ce que vous avons observé cette année est spécifique de l'allongement des saisons de fonte", déclare un maître de recherches évoluant dans un centre de la neige et de la glace..

L'effet de serre, essentiel à la vie.

Une des explications à de tels changements est l'accentuation d'un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre : l'effet de serre. Environ 70% de l'énergie du soleil qui atteint la terre réchauffe l'air, le sol et la mer. Sans ce processus, la température moyenne à la surface du globe serait d'à peu près de 18° C au dessous de zéro. La chaleur ainsi absorbée est ensuite libérée dans l'espace sous forme d'infrarouges, ce qui préserve la planète de la surchauffe. Cependant, lorsque des polluants modifient la composition de l'atmosphère, la quantité de chaleur évacuée est moindre, ce qui peut provoquer une élévation des températures de la terre.

Parmi les gaz à effet de serre, citons le dioxyde de carbone, l'oxyde d'azote et le méthane, ainsi que la vapeur d'eau. La concentration de ces gaz dans l'atmosphère a augmenté sensiblement au cours des 254 dernières années, depuis le début de la révolution industrielle et l'utilisation accrue de combustible fossiles comme le charbon et le pétrole.
La population grandissante d'animaux d'élevage, qui produisent du méthane et de l'oxyde d'azote en digérant serait un autre facteur accentuant l'effet de serre.
Des chercheurs évoquent ainsi des causes de réchauffement qu'ils disent antérieurs à l'action humaine sur le climat.

Une simple fluctuation de plus ?

Ceux qui doutent que l'activité humaine soit en cause dans le réchauffement signalent que la terre a déjà connu des variations considérables de températures. Et de citer ce qu'on appelle les périodes glaciaires, ou la planète aurait été plus froide qu'aujourd'hui. Pour démontrer l'origine naturelle du réchauffement, ils s'appuient sur des faits indiquant que dans les régions froides, comme le Groenland, poussait à une époque une végétation préférant les latitudes chaudes. Bien entendu les spécialistes reconnaissent que, plus ils remontent le passé, plus leurs certitudes sur le climat diminuent.

Qu'est-ce qui a pu faire autant fluctuer les températures, avant que l'activité humaine n'entrent en jeu ? Il est possible que soient intervenues les tâches et les irruptions solaires, qui agissent sur la production d'énergie solaire. Par ailleurs, l'orbite de la terre varie selon des cycles de plusieurs dizaines de milliers d'années qui modifient la distance entre notre planète et le soleil. Citons aussi l'influence de la poussière volcanique et des modifications dans les courants océaniques.


L'élaboration des modèles climatiques.

Si la température terrestre augmente réellement, quelles qu'en soient la ou les causes une question demeure : quels en seront les effets sur nous et sur l'environnement ? Il est difficile de prédire précisément. Néanmoins les scientifiques disposent aujourd'hui d'ordinateurs puissants grâce auxquels ils simulent l'évolution du climat. Ils intègrent à leur système les lois de la physique, les données climatiques et les phénomènes naturels qui agissent sur le climat.

Ces simulations rendent possibles des expériences irréalisables autrement. Par exemple les chercheurs peuvent "modifier" la production d'énergie solaire et voir comment cela influe sur la glace polaire, la température de l'air et de la mer, les taux d'évaporation. La pression atmosphérique les formations nuageuses, le vent et les précipitations. Ils peuvent "provoquer" des éruptions volcaniques et examiner les effets de la poussière sur le climat. Ils peuvent aussi observer les effets de la croissance démographique , la déforestation, de l'exploitation des terres, des modifications dans l'émission de gaz à effet de serre, etc. Ils espèrent que leurs modèles gagneront petit à petit en exactitude et en fiabilité.

Quelle est la précision des modèles actuels ? Elle dépend dans une large mesure de la justesse et de la somme des données saisies : dès lors, les prédictions vont du modéré au catastrophique. De plus comme l'affirme "Science", le climat lui-même) peut réserver des surprises.
En fait, c'est déjà le cas dans l'Arctique par exemple, ou la fonte anormalement rapide des glaces stupéfie les climatologues. Il n'en reste pas moins que même si les responsables politiques n'avaient qu'une idée vague des conséquences de l'action ou de l'inaction de l'homme aujourd'hui, ils pourraient à présent prendre des décisions susceptibles de limiter les problèmes de demain.

Ayant ceci à l'esprit, le GIEC  a étudié six séries de scénarios simulés sur ordinateur, allant de l'absence de de règlementation des émissions de gaz à effet de serre à une règlementation rigoureuse, en passant par les quotas actuellement en vigueur. Chaque cas de figure a une incidence différente sur le climat et l'environnement.
A la lumière de ces prédictions, les analystes recommandent diverses mesures, telles que la limitation des émissions dues à l'emploi de combustibles, l'application de sanctions aux contrevenants, le recours à des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Les modèles climatiques sont-fiables.

Les méthodes prédictives actuelles "simplifient à l'extrême certains processus climatiques compris" et "en écartent tout bonnement d'autres", assurent des détracteurs. Ils invoquent des contradictions dans les prédictions informatiques. Un scientifique qui a participé aux débats du GIEC déclare "nous sommes plus d'un a nous sentir tellement petits devant la tâche consistant à mesurer et à comprendre le phénomène climatique extraordinairement complexes, que nous doutons de notre capacité à savoir ce qui arrive au climat et pourquoi".

Bien sûr, certains objecteront que prétexter l'incertitude pour rien faire revient à jouer avec l'avenir. Comment expliquer cela à nos enfants ?" demanderont-ils. Que nos modèles climatiques soient exacts ou non, une chose est sûre : la terre est vraiment mal en point. L'environnement naturel, indispensable à la vie, est ravagé par la pollution, la déforestation, l'urbanisation et l'extinction des espèces, pour ne citer que ces facteurs que nul ne peut contester.

Compte tenu de ce que nous savons, pouvons-nous espérer une volte-face de l'humanité dans son entier, de sorte que notre planète soit préservée - et nous avec elle ? Précisions que, si l'activité humaine est la cause du réchauffement climatique, peut être n'avons-nous que quelques années et non des siècles, pour opérer les changements nécessaires qui implique à tout le moins , de s'attaquer rapidement aux causes premières des problèmes de notre planète : avidité, égoïsme, ignorance,  et apathie. Une telle perspective est-elle plausible ou illusoire ? Si elle est illusoire, faut-il désespérer ? Cette question doit faire l'objet d'un débat à l'échelle planétaire.

samedi 21 mars 2015

Chaine de secours



Premier maillon de la chaîne de Secours, le sauveteur doit, après avoir évalué la situation, détecter une détresse vitale et protéger la victime donner l'alerte pour déclencher la venue rapide d'une équipe de prise en charge spécialisée, avec des moyens adaptés. Il ne faut pas que le sauveteur reste seul dans un contexte engageant le pronostic vital d'une victime, car ses moyens et son efficacité sont forcément limité. Un sauveteur confronté à une situation nécessitant le recours à un service d'urgence adapté avec les moyens d' informations nécessaires à son intervention après avoir observé la situation.    


Définition de l'Alerte


L'alerte est l'action qui consiste à informer un service d'urgence de la présence d'une ou plusieurs victimes affectées à une ou plusieurs détresses ainsi que la nature de l'assistance qui leur est apportée.


Dans le contexte, l'absence d'information d'un service d'urgence peut compromette la vie ou la santé d'une victime, malgré les premiers secours assurés par un sauveteur. Toute personne témoin d'une situation de détresse doit, après avoir protéger, alerter, les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver la vie en attendant leur arrivée. Chacun peut être le premier maillon de la chaîne de secours.

vendredi 13 mars 2015

Intégration de la sécurité dans les différentes phases de la construction


I - Phase de la Conception


A - Directives Générales


           A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :


           - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessité de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...


           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.


B - Programmes :


          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :


         - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.


C - Études Préliminaires :  Parti Général



          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :


      - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.


       Ces études préliminaires comportent :


     - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.
             Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.


            D - Avant-Projet


            Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :


        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.




 
NOTA.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier le permis de construire.


              E.-  Projet


               L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.


               Celui-ci comprendra :


           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception


         Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.


       Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.


I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme.


       Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :


   - définition des dangers et risques  :
       

             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

      - protection des personnes.

           . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

       - protection des biens.

 
       . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.


2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.


        Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :

          - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.

           - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) :

             . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.


3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet.


          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.


Conclusion


        L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance.Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.  


lundi 9 mars 2015

Les extincteurs



A - GÉNÉRALITÉS


           Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :

- une compression préalable du produit ;

- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;
- la libération d'un gaz auxiliaire ;
- la manœuvre d'une pompe à main.


1 - Selon leur destination.


            A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.


Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;

Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.

Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.

Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.


Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;


2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.

- Extincteur à mousse.
- Extincteur à liquide ignifuge.
- Extincteur à eau (jet plein).
- Extincteur à eau pulvérisée.
- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.
- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.
- Extincteur à poudre.
- Extincteur à anhydride carbonique.
- Extincteur à hydrocarbures halogènes.


2. En fonction de leur masse.


Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.



Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.


Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.


Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.

            Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :

- nature et quantité du produit ;
- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;
- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;
- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).
- les températures limites de conservation et d'efficacité ;
- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser
   sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;
- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.

            Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.
 Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :
- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;
- jaune vif, dans le cas contraire.
- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).

             Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.

           Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".
- Diriger le jet sur la base des flammes.


 B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.


1 - Les extincteurs à mousse.

          Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";

           La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;

            10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.

            La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.

Portée du jet : 6 à 12 m.

2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).

            Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".

             Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.


3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).

Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".

            La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.


4 - Les extincteurs à poudre.

            La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.

            Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.

            Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.

            En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.

            Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";


5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.

            Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).

            Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.

Portée : 2 m environ.


           Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.



6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.


             On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.

              Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).

               Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes,  qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.

               Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.

dimanche 8 mars 2015

Que faire en cas de piqûres d'abeilles, de guêpes ou de frélons


  • Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.

    Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement.
  • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin
  • Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
  • Ôter les bagues en cas de piqûre à la main.
  • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
  • Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)
  • Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.
  • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

Consultez un médecin

  • Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.
  • Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.
  • En cas de réaction allergique suite à une piqûre. pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes.
  • En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

dimanche 1 mars 2015

Feu dans les ERP -Caractères - Evacuation du Public



 I -  CARACTÈRES.


           Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :


- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,
- des enfants : établissements d'enseignement,
- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,
- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.


          Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

 
           Pour d'autres, le public est présent en permanence : hôpitaux.

    
            Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.


II -  ÉVACUATION

          
            L'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;


III -  INTERVENTION.


- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :
. l'implantation pour l'accès des secours ;
. les dégagements pour les évacuations des personnels ;
. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;
- le dés enfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées.

              
             Les règles de base à respecter sont les suivantes :


. à l'arrivée des secours, se renseigner sur  ;
. l'effectif du public et du personnel ;
. la disposition des salles et circulations ;
. le nombre et la position des façades accessibles ;
. les issues ;
. l'emplacement des moyens et commandes de dés enfumage ;
. les risques particuliers ;
. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne
  peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et  les fumées : dispositifs coupe-  feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;
. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les
  déplacements le casque à la main ;
. demander un service d'ordre important.
Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.


              En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection.
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