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dimanche 17 août 2014

Accidents sur les ascenseurs

 
Circonstances.

- cabine transportant des personnes arrêtées entre deux étages (personnes enfermées dans la cabine) ;
- personne coincée entre la cabine et la gaine, ou sous la cabine ;
- personne bloquée par un objet à l'intérieur de la cabine ;
- personne tombée dans la gaine ;
- personne prise dans les cabines ;
- chute de la cabine.

Nature du Risque.

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont :

- la chute dans le vide de la gaine ;
- les blessures par écrasements, coupure... (d'où l'importance du Respect des Mesures de Sécurité).

Règles de Base.

- opérations préliminaires :

.  situer le local machinerie. Couper le courant d'alimentation - forcer pour entrer dans le local  pour (retirer les fusibles quand ils sont accessibles et laisser un gradé ou un sapeur près de l'interrupteur pendant toute la durée de l'intervention :

.  s'assurer de l'état de la ou des victimes et les rassurer de vive voix (éventuellement par interphone ou
   téléphone s'il en existe).
.  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières.
.  reconnaître les lieux ;
   - modèle d'ascenseur ;
   - existence de la clef de porte palière (trousseau ou concierge) ;
  - genre d'intervention.
  . renseigner le commandement et exprimer si nécessaire les besoins :
       - le médecin,
       - le matériel de manœuvre de force, désincarcération, etc.,
       - la police ;
       - faire prévenir la Société assurant l'entretien.

- opérations finales :

       .  s'assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières avant de quitter les lieux de
          l'intervention ainsi que de la mise hors-service de l'appareil.
       .  ne pas rétablir l'alimentation électrique de l'installation ;
       .  préciser à la personne qualifiée (syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l'appareil
          et la nécessité de l'intervention d'un spécialiste.

vendredi 15 août 2014

Hydro-éjecteur

Cet appareil offre deux possibilités d'emploi :

a) épuisement de volumes d'eau, limités, dans un sous-sol par exemple ("Matériel de protection") jusqu'à 10 m de hauteur restante) ;

Les deux modèles fonctionnent avec un débit à la pompe de 30 m3/h, sous une pression de 15 bars.

Mode d'emploi :

- engager le hérisson, raccordé au tuyau d'alimentation, dans la canalisation obstruée :
- monter la pression à 15 bars ; l'eau sortant par les orifices de propulsion des ailettes fait avancer l'appareil,
   dont la progression doit être aidée en poussant le tuyau d'alimentation dans le regard d'accès à la
   canalisation ;
- tant que la progression a lieu normalement, maintenir la pression ;
- si elle arrête, ramener la pression à 5 bars ; la soupape tarée s'ouvre alors et libère le jet de pointe de
   l'appareil, qui désagrège les matériaux obstruant la conduite et qui sont refoulés vers l'arrière par
   les jets issus des ailettes ;
-  remettre la pression à 15 bars. Si la progression ne reprend pas, revenir à 5 bars; et ainsi de suite jusqu'à
   ce que la conduite soit débouchée, ou recommencer l'opération par l'autre extrémité de la canalisation.

Nota :

- Faire de larges boucles avec les tuyaux qui travaillent à pression élevée.
- Prendre garde à la détérioration du tuyau d'alimentation qui frotte sur les arêtes vives du regard d'accès à
   la canalisation.

Entretien-vérification :

- Après chaque utilisation ;
.  démonter et nettoyer l'ogive ; huiler légèrement avant montage ;
.  rincer et nettoyer le tuyau d'alimentation ;
- Périodiquement, manœuvrer l'appareil afin de vérifier le bon fonctionnement de la soupape tarée ; si elle
   ne s'ouvre pas à 5 bars, dévisser l'ogive et nettoyer le dispositif intérieur actionnant la soupape.

vendredi 8 août 2014

Rassemblement des Sapeurs-Pompiers



Les sapeurs-pompiers se dirigent rapidement mais sans précipitation vers le local où se trouve remisé le matériel. Si ce local est éloigné du lieu qui a reçu l'avis du sinistre, il importe d'y installer un poste téléphonique, qui pourra fournir, avant le départ des secours, les derniers renseignements.

Dans les corps casernés, le rassemblement ne présente pas de difficultés , la première voiture quitte normalement la remise en environ, une minute toutes les dispositions sont prises dans l'organisation, dans les aménagements, pour assurer un prompt départ des secours, personnel en permanence au poste de garde à la remise, au bureau téléphonique, tenue de feu préparée, mais de descente.

Lorsque le personnel est bénévole ou dispersé, il appartient au chef de corps de former le premier départ avec les sapeurs arrivés les premiers.

Il serait souhaitable que le délai entre l'alerte et le départ des secours ne dépasse jamais 5 minutes. Les sapeurs-pompiers communaux alertés doivent mettre un point d'honneur pour rejoindre la remise dans les délais les plus courts, au pas de course, à bicyclette, à motocyclette ou en voiture. D'aucuns propagent l'alerte et prennent en automobile leurs camarades au passage.

Quelques remarques s'imposent à ce sujet :

Hors le cas particulier d'un sapeur alerté le premier pour un sinistre survenu à proximité de son domicile, le personnel ne doit pas se rendre individuellement sur les lieux. Ce procédé nuit à la discipline, à la cohésion des équipes, rend difficile le contrôle des présences et le cas est rarement prévu dans les contrats d'assurances ; Le ramassage en cours de route ne se justifie que dans le cas où le local est situé hors de
l'agglomération. Dans ces conditions exceptionnelles, les hommes peuvent garder leur tenue de feu à domicile, ce qui présente de sérieux inconvénients (départ dans la journée du lieu de travail sans tenue de feu, utilisation indue du veston de peau et des bottes).

En principe, la tenue de feu, doit être disposée dans un vestiaire, installé à l'intérieur du poste, dans un endroit non humide.

mercredi 30 juillet 2014

Atteintes Des Fonctions Vitales



L'objectif  de la Survie


 Les fonctions vitales résultent de l'association des deux types de vie :


         - végétative ;
          - de relation.


          Si la vie de relation disparaît, seule persiste la vie végétative. C'est la vie du végétale, de la plante ou encore, d'un être qui n'aurait aucune relation possible avec ceux qui l'entourent.
         
           Lorsqu'on un tel état se rencontre chez un homme auparavant normal, cela veut dire que la vie de cet homme est en péril puisqu'il a déjà perdu sa vie de relation. Cette seule vie végétative restante constitue l'état de coma.


          Un degré d'aggravation de plus dans la souffrance de cette vie végétative et celle-ci s'arrête : c'est la mort .C'est ce que doit bien comprendre le secouriste routier appelé souvent auprès de blessés en imminence de mort et même en état de mort apparente.


          Entre la vie et la mort,   il n' y a qu'un pas, vite franchit par nombre de victimes, en l'absence des gestes élémentaires de survie effectués rapidement par le secouriste routier.
          Et c'est pourquoi il faut répéter que la vie de l'homme normal est la superposition à la vie végétative qui dépend du système automatique neurovégétatif, d'une vie de relation qui est commandée par le système cérébrospinale-spinal, c'est-à-dire par le cerveau, le cervelet, le bulbe, la moelle épinière et les nerfs.


          Il faut répéter que la vie de l'homme en état de coma est une vie purement végétative, privée déjà de la vie de relation et que la mort suit immédiatement l'arrêt de cette vie végétative, de cette vie automatique, de cette vie élémentaire.


          L'homme comateux a une ventilation, une circulation, une absorption, une élimination ; en plus il dort et il a chaud. Et tout cela sans vie de relation, laquelle a disparu sous l'effet de l'accident, mais cela provisoirement. Cependant cet homme vit, d'une vie purement végétative. Cette dernière est l'élément essentiel qui sépare le comateux de la mort.


          Et c'est pourquoi  en attendant les premiers secours, il est capital de maintenir chez ces comateux, ce reste de la vie végétative qui les empêche de mourir. Ainsi toute l'action des prompts-secours aux graves blessés de la route vise à ce point.


          Sauvegarder d'abord à tout prix c'est-à-dire garder sauve cette vie végétative ultime, ce dernier souffle de vie qui sépare la victime de la mort.


 Cette mort  rôde autour des victimes lorsqu'elles sont la proie de secours inorganisés, affolés, incompétents et maladroits, qui sont hélas ! trop souvent improvisés autour des drames de la route. Et voilà où se trouve toute l'essence toute l'originalité des secours routiers.


          Se préoccuper d'abord et avant tout de la détresse respiratoire rapidement mortelle de comateux dont la gêne ventilatoire se transforme vite en détresse réelle, de l'hémorragie du blessé de la face, du fracturé des mâchoires ou du traumatisme du thorax et de s'occuper ensuite des plaies du visage ou du fracas des membres impressionnants soient-ils.


          Le secouriste moderne de la route doit d'abord faire appel son index libérateur de la gorge ou à l'aspirateur de mucosités, puis avoir recours au bouche à bouche, au soufflet à air, au masque à oxygène et à la compression manuelle de la plaie qui saigne avant de penser aux attelles aux pansements et aux brancards.


         Ces notions de détresses respiratoires, circulatoires et neurovégétatives  prennent chez les grands blessés de la route une importance majeure, car elles conditionnent l'attitude du secouriste, et par là la survie du blessé.


       En effet, il est absolument indispensable de maintenir la ventilation et la circulation qui vont faciliter le maintien de la vie végétative, afin d'amener la victime d'un accident de la route, encore en vie en milieu hospitalier où elle pourra être soignée correctement.

lundi 21 juillet 2014

Le Comité International De La Croix Rouge (C.I.C.R)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.