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dimanche 12 octobre 2014

Rôle Du Secouriste Dans La Prévention Des Accidents


De par les connaissances qu'il a acquis et l'expérience qu'il a retiré de ses interventions, le secouriste peut appliquer et doit faire connaître autour de lui un certain nombre de règles de prévention, utiles et souvent indispensables.


Il ne doit jamais perdre de vue que "Prévenir est un objectif moral plus élevé que guérir" ; les actions préventives sont souvent plus efficaces que les actions curatives qui connaissent des limites dans certains domaines".


La  formation  qu'il  a  reçu  a  permis  au  secouriste de s'initier à  la  genèse  et au développement :


- d'accidents de toute nature ;
- d'intoxications ;
- de certaines maladies ;


Il lui appartient donc, d'informer, de persuader et de rendre les membres de sa famille et de sa communauté plus conscients du rôle qu'ils peuvent jouer dans la protection de leur propre santé.


Il pourra le faire :


- au niveau familial, en appliquant et en faisant appliquer autour de lui les règles essentielles de prévention et d'hygiène, les vaccinations obligatoires ;
- au niveau de son travail ou de la voie publique, en contribuant à généraliser l'initiation aux gestes élémentaires de survie, en appliquant strictement les règles de sécurité du travail ou de sécurité routière et en veillant à leur application par son entourage habituel ou occasionnel.


La prévention de l'incendie, des accidents de travail, des accidents de la route, des accidents de loisirs et surtout des accidents domestiques, doit rester pour la secouriste une préoccupation majeure et de tous les instants.Quelques minutes d'intervention, mais des heures de mesures préventives destinées à les éviter dans une grande partie des cas, tel est le programme d'action du secouriste.

samedi 30 août 2014

Les Contrôleurs de débit ou débit-mètre

          Les contrôleurs de débit, ou "débitmètre" sont des appareils qui permettent de mesurer le débit d'eau qui passe dans un établissement de tuyaux ou s'écouler d'un hydrant, par une lance ou une colonne sèche alimentée.

          Il existe des débitmètres de 65 mm et de 100 mm de types divers, permettant de mesurer, selon l'appareil des débits variant de 0 à 60 m3/h, pour ceux de 65 et jusqu'au à 150 m3/h pour ceux de 100.

          Le cas échéant, pour des débits supérieurs à 150 m3/h, utiliser un " Y " 3 fois 100 mm pour alimenter deux contrôleurs de débit dont on note le total des débits partiels.

          Parmi ces derniers, le débitmètre de 100 mm dit "universel", peut en utilisant des raccords intermédiaires de réduction, être employé également sur des établissements de tuyaux ou appareils hydrauliques (hydrants, lances) de diamètres inférieurs ; la lecture des débits demeure directe. Cet appareil est, en outre, pourvu d'un manomètre de pression incorporé, qui permet de connaître la pression à laquelle le débit indiqué est fourni.

Emploi du débitmètre (cas du débitmètre " universel " ) :

En règle générale, il est conseillé de contrôler simultanément la pression et le débit d'un hydrant.

          Pour ce faire, le lot de matériel à emporter doit comprendre :

- le débitmètre ;
- 1 pèse-bouche (ou pèse-poteau) ;
- 1 coude d'alimentation ;
- 1 clé de barrage ou 1 clé pour poteau ;
- 1 tricoise de 100 ;
- 1 longueur de 2 mètres environ de tuyau P.I.L. de 110 avec demi-raccords A.R.

Exécution des essais d'une bouche d'incendie :

- dégorger la bouche ;
- effectuer le relevé de la pression comme indiqué ci-avant en H - 1. a) Manœuvre et refermer la bouche ;
- monter le coude d'alimentation et le contrôleur de débit (il est conseillé de ne pas monter directement
  ce dernier sur le coude d'alimentation, mais d'intercaler entre eux l'élément de tuyaux de 110 et de faire
  maintenir fermement au sol le contrôleur) ;
- ouvrir lentement mais totalement la bouche ;
- purger le contrôleur ;
- attendre que l'aiguille du cadran se soit stabilisée pour lire le débit indiqué ;
- refermer la bouche et démonter les appareils.


Exécution des essais d'un poteau d'incendie :

- procéder de la même manière que ci-dessus (on peut toutefois monter le contrôleur de débit directement
  sur l'orifice de refoulement du poteau), prendre soin d'orienter l'appareil de manière que son purgeur soit
  placé en position supérieure.

NOTA.- Les contrôles réalisés au moyen de débitmètres sont à considérer avec une certaine réserve ; en effet les débits peuvent varier selon l'heure de la journée et l'utilisation, simultanée ou non, d'hydrants ou autres piquages voisins.

Précautions d'emploi :

Les plus grandes grandes précautions doivent être prises au cours des essais avec les débitmètres
notamment :

- bien vérifier le montage et la fixation des différentes pièces de jonction entre elles ;
- ne pas diriger le jet dans une direction présentant des risques de détérioration par l'eau (vitrine, porte-
  cochère, entrée de parking ou de sous-sol, véhicule en stationnement, trottoir, en sol meuble, pelouse, etc.).
  C'est aussi pour cela que l'emploi de l'élément de tuyau de 110 mm est conseillé, car il permet de choisir
  l'orientation du débitmètre;
- veiller, pendant la saison froide, à vidanger soigneusement l'appareil pour éviter les risques de détérioration
  par le gel.

jeudi 28 août 2014

intégration de la sécurité dans les différentes phases de la construction

I - Phase de la Conception

A - Directives Générales

          A l'origine de toute opération se trouvent obligatoirement des directives générales données au niveau le plus haut par le maître de l'ouvrage, (personne physique ou morale désirant faire construire un ouvrage pour elle-même ou autrui et ayant donc la responsabilité du choix du parti) par exemple :

            - création d'une usine destinée à fabriquer tant de véhicules par jour ;
            - changement de siège social devenu trop exigu - nécessite de construire 10.000 m2 de bâtiments neufs etc...

           Ces directives générales sont remises à un responsable de projet chargé de l'opération chez le maître d'ouvrage.

B - Programmes :

          Le responsable du projet doit diriger l'élaboration du programme qui doit comprendre les données générales telles que :

        - choix du terrain (éventuellement) ;
         - contraintes d'exploitation, circuit de fabrication,
         - équipements spéciaux nécessaires ;
         - surface des locaux ;
         - budget disponible.

C - Études PréliminairesParti Général

          Le programme est remis au maître de l'œuvre - Architecte, bureau d'études, ingénieur-conseil...  - (homme de l'art chargé par le maître de l'ouvrage, de l'assister en réalisant certaines des différentes phases d'une opération de construction suivantes :

        - conception, études architecturales et techniques de l'œuvre ;
         - direction générale (ou partielle) de l'exécution des travaux et réception de ceux-ci, qui, à partir de ce programme, procède aux études préliminaires.

          Ces études préliminaires comportent :
         - recueil d'informations auprès des services administratifs (est nécessaire) ;
         - établissement d'esquisses (à très petite échelle) ;
         - évaluation approximative globale.

           Ces études permettent au maître de l'ouvrage de fixer son choix sur un parti général.

            D - Avant-Projet

           Le maître de l'ouvrage ayant choisi un parti général, le  maître de l'œuvre procède à l'élaboration de l'avant-projet, celui-ci comprendra :

        - plan de masse ;
             - plans, coupes, façades (à 1 cm/m maximum) ;
             - devis descriptif sommaire ;
             - estimation globale des travaux.

NOTA
.-  Cet avant-projet constitué bien souvent le dossier, le permis de construire.

             E.-  Projet

              L'avant-projet ayant été approuvé par le maître de l'ouvrage (et l'administration ; permis de construire si nécessaire), le maître de l'œuvre établit le projet qui doit définir dans sa totalité l'ouvrage, et dans les moindres détails.

               Celui-ci comprendra :
         
           - plans, coupes, façades, détails à grande échelle ;
           - devis descriptif, détaillé des éléments de la construction ;
           - estimation ventilée par corps d'État.

II - Intégration de la sécurité dans la conception

          Cette intégration se fera par des interventions de la personne ou de l'organisme chargé de la sécurité par le maître de l'ouvrage, au niveau et parfois en amont de chacune des phases de la conception. Ces interventions découlant bien évidemment d'études des risques spécifiques encourus par le type d'activités auxquelles sont destinées les constructions projetées.

          Dans les diverses participations telles quelles sont définies ci-dessous, le chargé de sécurité, si le besoin s'en fait sentir, demandera à son assureur et aux services d'intervention locaux (protection civile, sapeurs-pompiers) leurs avis et leurs conseils.

I - Intervention du Chargé de Sécurité au niveau du programme

        Le chargé de sécurité doit participer à l'élaboration du programme en y incluant les grandes lignes de la sécurité telles que :

    - définition des dangers et risques :   
       
             . nature de ceux-ci ;
             . isolement des locaux et bâtiments les uns par rapport aux autres ;
             . nécessité de limiter les charges calorifiques par locaux et bâtiments ;

    - protection des personnes

       . temps et principes généraux d'évacuation ;
             . types d'activités à protéger ; 
             . grandes lignes des règlements à appliquer ;

     - protection des biens

           . définition des points névralgiques ;
             . compartimentage ;
             . séparation et multiplication des chaines ;
             . activités aggravantes.

2.  Intervention du chargé de sécurité sur le parti général retenu pour permettre au maître de l'œuvre d'élaborer l'avant-projet.

          Les grandes lignes du parti architectural étant arrêtées, cette intervention comprendra les trois missions suivantes :
            - vérification du respect des grandes lignes données à l'élaboration du
programme ;
            - préciser, bâtiment, niveau par niveau, local par local, les différentes règles à respecter influant directement sur la forme des bâtiments et des locaux (largeur des couloirs, des escaliers, nombre d'issues, évacuation des fumées surfaces plus précises de certains locaux.
             - dresser la liste des différentes contraintes de sécurité qui permettront au maître d'œuvre de proposer des solutions techniques (éventuellement locaux par locaux) ;
               . structure, couverture ;
               .  cloisonnement ;
               .  chauffage, ventilation ;
               .  électricité ;
               .  seconde œuvre.

3. Intervention du chargé de sécurité : préalablement et pendant l'élaboration du projet

          Il s'agit là d'interventions ponctuelles de détails dans le choix de matériaux, des éléments de construction, de l'installation des moyens de protection.

CONCLUSIONS

         L'intervention du chargé de sécurité dans toutes les phases de la conception d'un ouvrage permettra de ne pas avoir à supporter ultérieurement des aménagements ou compléments d'installations coûteux et susceptibles d'entraver l'activité normale de l'établissement (si ceux-ci ne sont pas immédiatement compromis par une conception absurde).

          C'est au cours de la gestation de cette conception du programme jusqu'au projet définitif, qu'il faut penser à la survie du personnel, à la protection de l'établissement. Il convient donc d'associer aux études les hommes de la sécurité, de l'organisation du travail et de l'assurance. Il en  coûte peu et on y gagne à coup sûr bien davantage.