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mardi 29 septembre 2015
Les épreuves de bouches et poteaux
1 - But.
Les épreuves des bouches et poteaux d'incendie ont pour but de vérifier l'existence, la signalisation et le bon fonctionnement des appareils. Ils permettent, en outre, au personnel des corps de sapeurs-pompiers d'en connaître les emplacements.
Les épreuves sont effectuées par des gradés et sapeurs, autant que possible accompagnés d'un employé du service des eaux concerné.
2 - Épreuves des bouches d'incendie.
Fréquences des épreuves.
Toutes les bouches d'incendie de 100 mm ou de 150 mm, placées sur la voie publique, devraient être visitées une fois par mois, à la diligence des chefs de corps, d'après un tableau de répartition de tournées de bouches.
Des bouches de 100 et 150 mm sont installées aux frais d'administrations ou de particuliers pour la défense de leurs établissements ou immeubles. Elles sont dites "privées" et devraient également être visitées :
- tous les mois, dans les résidences, cités, lotissements privés à usage d'habitation et dans les centres
commerciaux ;
- tous les trimestres dans les autres établissements.
Toutes les bouches d'incendie nouvellement installées doivent être reconnues et éprouvées dès que leur installation est connue (nécessité d'une liaison étroite entre les corps de sapeurs-pompiers et les services installateurs : Génie rural, Services des eaux, etc.).
Mode Opératoire :
L'épreuve d'une bouche d'incendie est faite obligatoirement au moyen d'un pèse-bouche, en opérant de la manière suivante :
- dégorger, convenablement la bouche, en l'ouvrant puis la refermant, lentement, dès que l'eau sort
franchement ;
- monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert ;
- fermer le robinet de purge ;
- assurer l'ouverture totale de la bouche (13 à 17 tours) ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer le robinet de purge ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer la bouche et démonter le pèse-bouche ;
- vérifier si les vidanges de la colonne montante et du coffre s'effectuent normalement ;
- nettoyer le coffre et graisser au besoin les tourillons du couvercle et sa genouillère, ainsi que la tige filetée
du règlement.
Lors de la réception d'une nouvelle bouche et, par la suite, périodiquement, il est bon de contrôler également le débit des appareils en utilisant un contrôleur de débit ou "débitmètre".
Signalement :
Les observations relevées au cours des tournées de bouches sont consignées sur un registre spécial ouvert au centre de secours.
Les demandes de travaux d'entretien ou de réparation sont adressées :
- au Services des eaux pour les appareils publics ;
- aux intéressés pour les bouches privées.
Responsabilité des corps sapeurs-pompiers (voir modèle de certificat de dégagement de responsabilité)
Les sapeurs-pompiers doivent établir un Certificat de Dégagement de Responsabilité :
- pour tout incident ou accident qui pourrait être occasionné par le personnel ou le matériel du corps
des sapeurs-pompiers lors des épreuves des moyens ci-dessus désignés.
Les chefs de corps doivent faire, tous les deux ans, par les propriétaires ou responsables d'établissements, ou leur représentant, des imprimés dégageant le corps de toute responsabilité en cas de détérioration des bouches ou poteaux d'incendie privés au cours des épreuves. Il est bon de renouveler ces documents à chaque changement de propriétaire. Les imprimés sont conservés par les chefs de corps.
Dans le cas où l'organisme responsable a refusé de signer cette décharge, les épreuves doivent être faites par un de ses représentants, en présence des sapeurs-pompiers, qui se bornent à indiquer les réparations à effectuer éventuellement.
Périodes de gel :
Les bouches d'incendie ne sont pas essayées à eau quand la température extérieure descend au dessous de - 3°. Dans ce cas l'épreuve se borne à :
- à la reconnaissance des emplacements, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas encombrés ;
- la vérification de l'ouverture du couvercle ;
Pour éviter une détérioration rapide par corrosion, il est formellement interdit de mettre du sel dans le coffres et les colonnes des appareils.
Bouches encombrées :
Les bouches encombrées par des matériaux lourds, des éventaires, des véhicules en stationnement, ou masquées par des barricades de chantiers, sont immédiatement signalées aux services de police concernés, auxquels. Ils faut indiquer les numéros d'immatriculation des voitures en cause (voir modèle de signalement).
Les appareils recouverts de tables ou chaises, aux terrasses de cafés, sont essayés normalement, sous réserve que ces matériels soient déplacés par les soins des commerçants.
3. Épreuves des poteaux d'incendie.
Les poteaux d'incendie, publics et privés, répertoriés communément avec les bouches d'incendie, son inclus, sans discrimination, dans les tournées de bouches et essayés selon la même périodicité que ces dernières.
Le processus d'essai est le suivant :
- s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection, ou enlever les carters de protection, avec la clé de barrage ou la
clé spéciale pour poteaux ;
- démonter le bouchon supérieur de 100 ;
- vérifier le serrage des deux bouchons de 65 (pour le poteau de 2 fois 100, démonter l'un des bouchons de
100 et vérifier le serrage de l'autre bouchon de 100 et du bouchon de 65) ;
- monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, sur l'orifice libre de 100 ;
- ouvrir lentement le poteau en manœuvrant le régulateur jusqu'à ce que la purge d'air soit complète ;
- fermer le robinet de purge ;
- assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour les P.I
de 2 fois 100 ;
- lire la pression indiquée au manomètre ;
- vérifier l’étanchéité des joints des bouchons obturateurs ;
- fermer le poteau jusqu'à ce que l'aiguille du manomètre revienne progressivement vers zéro ;
- ouvrir le robinet purgeur du pèse-bouche et attendre que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des
prises de refoulement et la partie supérieure de la colonne ;
- démonter la pèse-bouche ;
- s'assurer que le vidange de la colonne s'effectue normalement ;
- remonter le bouchon obturateur de 100 mm ;
- refermer, s'il y a lieu, le coffre.
Comme pour les bouches d'incendie, il est bon de contrôler périodiquement et en tous cas lors de la réception de l'appareil neuf, le débit des poteaux d'incendie.
En cas de détérioration les poteaux d'incendie font (l'objet de signalements et de demandes de travaux dans les mêmes conditions que les B.I°;
Ils ne font pas non plus essayés à eau en période de gel et sont signalés aux services de police concernés lorsqu'ils sont encombrés ou masqués indûment.
4. Matériel à emporter pour les épreuves.
- clé de barrage ,
- clé pour poteau d'incendie ;
- un raccord intermédiaire pour poteau d'incendie ;
- pèse-bouche (éventuellement, aussi, contrôleur de débit) ;
- tricoises ;
- une raclette pour nettoyage du coffre ;
- une boîte à graisse et un pinceau pour graisser les tourillons du couvercle et de la genouillère ;
- une boîte de suif pour la tige filetée.
5. Cas particuliers.
Lorsque les épreuves ont lieu sans présence d'un employé du Service des eaux et que le personnel se trouve dans l'impossibilité de refermer un appareil le gradé d'épreuves doit alerter immédiatement le Service des eaux et, si la fuite est importante, rester sur place jusqu'à l'arrivée de son représentant.
Détérioration susceptibles d'entraîner une responsabilité communale ;
Les détériorations suivantes, susceptibles de mettre en cause, en cas d'accident subséquent, la responsabilité de la commune, doivent être signalées immédiatement au Service des eaux concerné :
- tampon de regard de vidange brisé ;
- couvercle détérioré, risquant de provoquer des chutes de passants ;
- appareil restant en écoulement l risques d'affouillement ou d'inondation ;
- appareil découvert indisponible alors que le Centre de secours n'en était pas avisé ;
- carré de régulateur cassé, couvercle impossible à ouvrir, rendant l'appareil indisponible, etc.
dimanche 20 septembre 2015
Prévention des accidents de la route
Causes des accidents de la circulation Neuf sur dix, un accident de
la route n'est pas imputable au véhicule, mais au conducteur, à ses
passagers ou à un autre usager de la route.Dans une forte
majorité des cas, la cause immédiate d'un
accident de la route est constitué par un comportement infractionnel du conducteur :
- ignorance des règles de conduite ; - déficience physiques, psychiques ou techniques (au sens de la maîtrise des techniques de conduite) ; - erreurs ou fautes de conduite délibérément commises ; La vitesse excessive, suivie de très près de l'imprégnation alcoolique du conducteur, est restée la cause la plus fréquente d'accidents (environ un sur quatre). Suivent l'inobservation des règles de priorité, la circulation à gauche, le dépassement irrégulier, etc...
Sur autoroute, le comportement infractionnel des conducteurs est moindre (6 fois sur dix au lieu de 8), les causes d'accidents sont plus spécifiques que sur le reste du réseau routier : - deux fois plus pour l'inattention ou la distraction ; - sept fois plus pour la fatigue ou malaise ; - mais aussi : Onze fois plus pour l'état défectueux des véhicules, ce qui confirme les particularités de la conduite automobile sur autoroutes (gonflement des pneus, par exemple). B - Mesures préventives Des précautions élémentaires doivent toujours être observées avant de prendre le volant, avant de démarrer et sur route.
Des règles particulières intéressent les conducteurs de deux roues et les piétons. Énoncées dans un but didactique, elles ne respectent pas la chronologie habituelles des opérations et ne constituent pas une liste exhaustive. Elles sont utiles à vous-mêmes et aux autres dans vos efforts de diffusion des règles de prévention.
1° Avant de prendre le volant Pensez toujours :
a) A vous-même Le cryptique de la bonne conduite c'est :
- une intégrité physique aussi bonne que possible ;
- des connaissances techniques portant à la fois sur la conduite et sur le véhicule ;
- l'acquisition d'une psychologie de la conduite (faculté d'adaptation rapide et correcte au trafic, à l'environnement routier).
Donc : . la veille d'un long voyage, dormez bien ;
. ne prenez pas de médicaments, même plusieurs heures avant de partir, du moins sans avoir demandé l'avis de votre médecin traitant.
En tout état de cause abstenez-vous de toute médication sédative agissant sur le système nerveux central pouvant induire une somnolence. Prenez l'habitude de lire attentivement les indications marquées sur l'emballage et la notice d'emploi d'un médicament. . Étudiez votre itinéraire (surtout pour un voyage à l'étranger) ; n'établissez pas d'horaires trop rigoureux la "moyenne" peut tuer, l'imprévu existe, souvent cause de conflits familiaux ou tout au moins d'énervement du conducteur, avec tous les risques accrus que cela implique.
A vos passagers :
b) - Rappelez-vous qu'il est interdit de mettre les enfants à l'avant ; ne leur permettez pas de jouer avec les poignées des portières, dont vous vérifierez la bonne fermeture (poussoir de sécurité). - Ne prenez jamais de passagers en surnombre ; - Si vous transportez un animal familier, mettez-le à l'arrière, attachez-le ou mieux, isolez-le des humains par un filet.
c) A votre véhicule :
- Ayez toujours un véhicule en parfait état de fonctionnement : freins, pneus (attention au sous-gonflage), éclairage, dispositifs de signalisation ;
- Faites vérifier les niveaux d'huile, d'eau (radiateur, lave-glaces, batterie) ;
- N'oubliez pas la boîte réglementaire d'éclairage, la trousse de premiers secours, l'existence de l'extincteur, un ou mieux, deux triangles de présignalisation, une lampe électrique :
- Dégagez toujours la vitre-arrière : pas de paquet, ni de vêtements sur la plage arrière ;
- Si vous transportez de lourds bagages, veillez à bien les répartir pour éviter de déséquilibrer votre véhicule dans certaines conditions (grande vitesse, force centrifuge en virage, vent de coté, freinage brusque).
2° Avant de démarrer :
L'équipement de protection doit comporter une ceinture de sécurité. L'appui-tête, certes utiles, n'est pas indispensable compte tenu de la technologie actuelle des sièges. Mettez la ceinture de sécurité, faites-la mettre au passager avant s'il ne l'a déjà fait, et aux passagers arrière si votre voiture est aussi équipé ; - Réglez la si elle n'est pas enrouleur.
Rappelez-vous que, sans ceinture, en cas d'éjection : - le risque de blessure est cinq fois plus grand ; - le risque d'être tué est dix fois plus grand. Donc : Mieux vaut être maintenu qu'éjecté. La ceinture empêche l'éjection. Rappelez-vous surtout que la ceinture divise par plus deux le risque d'être tué sur la route. 3° Sur la Route Respect du Code de la route, allure en tenant compte de l'état de la chaussée, de la visibilité, des conditions atmosphériques vous assureront un bon voyage. Bien des désagréments, voire des accidents, vous seront évités : - Pour les randonnées prolongées ou les "longues routes", ne conduisez pas plus de 2 heures à 3 heures consécutives (les longues conduites entraînent des troubles de la vigilance) ou arrêtez-vous systématiquement tous les 200 à 250 km pendant 10 à 15 minutes, avec aération à l'extérieur du véhicule et "décrassage musculaire" pour éliminer la tension musculaire, la fatigue nerveuse, même si vous n'avez pas l'impression ressentir le besoin. - Ne vous laissez pas serrer par des voitures qui viennent à l'arrière, laissez-les vous doubler; - Gardez vos distances : . 50 km/h, il vous faut 25 mètres (5 x 5 = 25) pour vous arrêter : . 80 km/h, 64 mètres (8 x 8 = 64), soit à peu près la distance qui existe entre deux poteaux télégraphiques : . à 100 km/h mètres (10 x 10 = 100), presque la longueur d'un terrain de foot-ball. Et ces distances sont à multiplier par deux, s'il pleut.
Évitez alors dépasser 80 km/h
- chauffez l'habitacle du véhicule au minimum, et surtout aérez-le plus souvent. La chaleur en atmosphère confinée est source d'assoupissement et la fumée de tabac augmente rapidement la teneur en monoxyde de carbone de l'air ambiant. Toutes les vitres fermées, le fait de fumer trois cigarettes entraîne une raréfaction de l'oxygène ambiant correspondant à une altitude supérieure à 3000 mètres ; laissez toujours au moins une vitre baissée de quelques millimètres. - Ne descendez jamais sans précautions du coté de la circulation ;
- Arrêtez-vous impérativement dès l'apparition des premiers signes de fatigue :
. visuelle (picotement des yeux, sensation de brûlure des paupières) ;
. nerveuse (envie de dormir) ; . musculaire (sensation d'une barre dans le dos) ;
- Par temps de brouillard, réduisez-votre vitesse à 60 km/h et même moins, s'il le faut. Allumez vos feux de croisement, c'est obligatoire.
- Au cours des arrêts nécessaires, absorbez des aliments rechargeant l'organisme en énergie, et buvez eau ou jus de fruits pour vous réhydrater. . ne partez jamais à jeun ;
. pas de repas copieux, propices à l'assoupissement, Attention aux boissons alcoolisées ;
- ne mangez pas au volant , ce qui condamne l'habitude de sandwich, et la consommation répétée de confiserie tout en conduisant ;
. usez du café avec modération (tout excitant est en effet préjudiciable au jeu normal des réflexes). N'oubliez pas le rôle stimulant du sucre, surtout sous forme de fruits.
samedi 5 septembre 2015
dimanche 30 août 2015
mardi 25 août 2015
Les Brûlures Electriques
Ce sont toujours des brûlures graves.
Nous avons déjà vu les brûlures à distance dues à un arc électrique ; les brûlures électriques par contact électrique direct sont elles aussi caractéristiques : plus ou moins profondes, de forme variable, en carte de géographie, à bord nets, ne saignant pas ; leur surface est dure et grisâtre;
En dehors de leur importance cutanée même (souvent cachée car la brûlure s'étend en profondeur sur tout le trajet du courant électrique dans le corps), les brulures électriques sont susceptibles de se compliquer par :
- l'infection (bien que stériles au début) ;
- des lésions rénales induites par des déchets biologiques liées au déchirures musculaires provoquées par le
courant électrique (analogie avec le syndrome de compression des membres).
C - Conduite à tenir.
Une bonne prévention existe et nous en énumérerons les règles plus loin, mais si l'accident se produit, il faut d'abord supprimer la cause si elle persiste (risque d'aggravation lié au temps de contact). Il faut donc apporter des soins à la victime, donc dégager d'abord si nécessaire, puis secourir.
1) - Dégagement de la victime.
Pour dégager un électrisé, vous devez toujours vous isoler pour ne pas risquer de vous électrocuter vous-même. L'isolement est d'autant plus difficile à réaliser que la tension est plus élevée. En général, deux cas peuvent se présenter :
2) - S'il s'agit de courant domestique, vous agirez comme suit :
- coupez le courant si l'interrupteur est à votre porté , sinon ne perdez pas de temps à le chercher;
- Vous souvenant que l'eau est un bon conducteur de l'électricité ;
. Isolez-vous du sol par un objet sec (planche, linge, tapis, linoléum, manteau, journaux...).
. Écartez la victime du courant avec un bâton sec;
Pour la même raison :
. Ne vous servez jamais d'objets métalliques tels qu'une tige de fer, un parapluie, une pince coupante non
isolée pour sectionner les fils,...
. Évitez de saisir l'électrisé par les aisselles souvent humides, donc dangereuses.
. Appelez d'urgence un médecin ou les secours organisés.
1) - S'il s'agit de courant de haute tension (par exemple, câbles de pylônes), vous ne pourrez pas vous isoler
convenablement et vous risquez la mort. Le seul geste à faire est de prévenir la société nationale
d'électricité le plus vite possible, en même temps qu'un médecin ou les secours organisés.
2) - Soins.
. Si la victime est consciente, surveillez-la et faites assurer son transport en milieu hospitalier.
. Si la victime respire, mais est inconsciente, libérez les voies aériennes et mettez-la en position latérale de
sécurité. Surveillez et faites son transport à l'hôpital.
. Si la victime ne respire plus, libérez les voies aériennes et pratiquez la ventilation artificielle orale jusqu'à
l'arrivée du médecin ou des secours organisés que vous avez alertés;
. Les brûlures électriques, qui sont toujours graves, doivent être traitées en milieu médical spécialisé. En
attendant l'arrivée des secours, pratiquez un emballage stérile des brûlures, comme nous l'avons vu au
chapitre traitant des secours immédiats aux brûlés, recouvrez toujours la victime et pratiquez les gestes
élémentaires de survie exigés par son état.
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