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lundi 1 octobre 2012

Lutte contre les gros insectes


 


1. Généralités.


          Depuis quelques années, les corps de sapeurs-pompiers sont fréquemment alertés pour effectuer la destruction de frelons et guêpes, lorsque ceux-ci constituent un danger pour les personnes.


          En effet, ces insectes élisent souvent domicile dans les combles, greniers, granges, etc., où ils vivent en communauté, nombreux et par conséquent dangereux.


          Il n'est pas question de tuer les insectes un à un aussi l'intervention s'opère-t-elle sur les essaims mêmes.



2. Modes opératoires.


          On repère d'abord les lieux de jour, pour bien situer l'endroit où il se trouve (tronc, plafond, conduit,...) avec discrétion et des gestes mesurés.


          L'opérateur revêt, de préférence, une combinaison de protection spéciales à cagoule, à défaut, il doit se protéger le visage avec une cagoule à visière finement grillagés (cagoule d'apiculteur), dont il rentre sous son veston de peau, en fermant bien ce dernier, voire en serrant le col avec une cordelette, une cravate, une ceinture, etc., de façon qu'il n'y ait pas de "jour". Il met ensuite des gants mousquetaires avec sangle qu'il serre par-dessus les manches du veston de peau. De même, il sangle les bas de jambes de son pantalon sur ses bottes.


          Ainsi équipé, le sapeur, muni d'un matériel spécial (il en existe de types divers, s'approche de l'emplacement du nid, sans se faire trop remarquer et repère le "guetteur" qui tourne sans arrêt autour de l'essaim, sentinelle prêt à donner l'alarme. Il faut détruire le guetteur en premier lieu, rapidement et sans bruit.


          L'essaim lui-même est ensuite copieusement vaporisé au moyen du produit insecticide ; il ne reste plus qu'à attendre un moment que ce dernier fasse son effet puis à enlever l'essaim et à le brûler.


          En présence d'un nid aérien, opérer en se plaçant dans le sens du vent, de manière que le brouillard de produit insecticide ;  soit porté sur le nid et pulvériser vers l'ouverture.



          Pour enlever un nid suspendu, utiliser un sac en forte toile, dont on maintien l'ouverture béante au moyen d'un fort fil de fer par exemple ; faire introduire le nid dans le sac et serrer l'ouverture de ce dernier au-dessus ; lorsque le nid y est tombé, fermer au moyen d'une ficelle et plonger le tout dans un  récipient d'eau bouillante.



Un nid enterré peut être détruit de deux manières :


- au moyen du pulvérisateur ; pulvériser d'abord au ras-du-sol, à un mètre de l'ouverture, puis s'en
  rapprocher rapidement et pulvériser dans l'orifice quelques minutes avant de l'obstruer (au moyen de
  terre humide, chiffon, bouchon,...) ;
- si les lieux l'autorisent, arroser le nid de gas-oil et y mettre le feu au moyen d'un tampon de chiffon
  fixé au bout d'un bâton.


         Un nid dans un trou de mur ou dans un tronc d'arbre doit être pulvérisé très largement ; puis, si possible, boucher le trou au ciment. Sinon, enlever par morceaux les éléments de plateaux composant le nid et contenant les larves au moyen d'un crochet de fil de fer, et les brûler au fuel domestique. Ne pas frapper sur un tronc d'arbre renfermant un guêpier ou un nid de frelons.


          Un nid dans un conduit, même désaffecté, ne doit pas être détruit par le feu ; des fissures pourraient en effet exister et provoquer un feu de plancher, de combles... ; pratiquer des trouées et pulvériser à différents niveaux.


          Dans le cas d'essaims d'abeilles, la destruction ne doit être effectuée que s'il y a danger immédiat (école, hôpital ou clinique, habitation) ; dans ce cas opérer comme il a été dit ci-avant. Sinon, alerter les services de police, qui doivent disposer de listes d'apiculteurs, susceptibles de  procéder à la récupération des essaims.


          La destruction d'un nid de guêpes ou de frelons, ou d'un essaim d'abeilles nécessite parfois le garnissage d'une toiture, d'un faux-plafond, d'une gaine. Avant d'opérer, faire établir, par une personne responsable, une décharge autorisant une telle action, génératrice de certains dégâts, afin que la responsabilité du Corps ne soit pas mise en cause ultérieurement.

mercredi 19 septembre 2012

Conseils de Sécurité à l'usage des Sapeurs-Pompiers

A - Avant les Opérations.

Lorsque vous partez au feu, vous ne savez pas ce qui vous attend ni combien de temps vous y resterez. La nuit en hiver surtout, soyez suffisamment vêtus. Le chandail et le blouson de survêtement par-dessus sont les plus pratiques sous le veston de peau. En cas de grands froids, les chaussettes et le caleçon de laine, le gilet fourré ou le plastron confectionné avec papier journal ne sont pas à négliger.

N'omettez pas non plus, en tout temps, de bien nouer votre cravate de feu pour préserver votre  cou de flammèches et des infiltrations insidieuses. Cette cravate protège mieux que le col du veston de peau qu'on relève en forme d'entonnoir, comme le deviennent les tiges de bottes sur lesquelles le bas du pantalon n'a pas été plissé et rabattu.

Que la jugulaire de votre casque soit toujours convenablement tendue et  engagée sous le menton afin que la protection de votre tête demeure assurée si vous tombez ou recevez quelques matériaux.

mercredi 5 septembre 2012

Que faire en cas de piqûres d'abeilles, de guêpes ou de frélon ?

Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué.

    • Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement.
    • Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d’une carte de crédit. N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin
    • Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.
    • Oter les bagues en cas de piqûre à la main.
    • Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.
    • Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)
    • Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.
    • Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos.

    Consultez un médecin

    • Lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) et dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.
    • Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique.
    • En cas de réaction allergique suite à une piqûre. pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes.
    • En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

    mardi 4 septembre 2012

    Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux

    1. Faire une grande réserve en boucle au point d'attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au 
        point d'attaque pour les petits.

    2. Dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le  plus près possible la
        bordure du trottoir.

    3. Éviter, si possible, de couper les rues.

        Si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l'axe de la chaussée. Cette opération
        doit se faire le plus près du point d'attaque et, en principe, accompagnée de la mise en place des dispositifs
        de franchissement de tuyaux (responsabilité du conducteur et du gradé d'alimentation s'il y en a un à
         l'engin).

    4.  Employer le moins de tuyaux.

         En leur faisant prendre le chemin le plus près court.

    5.   Éviter l'enchevêtrement des tuyaux.

    6.   Éviter les torsions,  les plis, les coudes brusques.

    7.   Ne pas laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants ou des matériaux coupant.
          pointus.

    8.   Les mettre à l'abri de la chute des matériaux.

    9.   Cas particuliers.

              Dans le cas où l'établissement est  fait directement sur hydrant, utiliser l'appareil indiqué par le chef de détachement (c'est, en principe, le plus rapproché du sinistre ; mais il peut être indisponible, réservé à un autre engin, placé trop près du feu ou installé sur une conduite qui alimente déjà plusieurs lances).

               Dégorger l'appareil, monter s'il y a lieu la retenue et orienter le tuyau de manière à éviter un coude au
    départ de l'établissement.

                Si le tuyau doit traverser une voie ferrée, le faire passer, vide, par dessous les rails (éviter l'introduction de cailloux à l'intérieur) et, le cas échéant (traction à vapeur), le recouvrir d'une légère couche de ballast pour le protéger des charbons incandescents.

                 Dans un couloir, un escalier, bien dégager le passage et poser le tuyau le long du bord qui donne les contours les moins brusques (du côté du mur, dans un escalier).

                  Franchissement d'une grille, d'un balcon.  

    vendredi 31 août 2012

    Récupération d'objets tombés en égout


    - L'opération ne doit jamais être effectué par un homme isolé, mais toujours suivie par au moins un
      deuxième sapeur, qui placé à proximité du regard d'accès à l'égout, tient et fait filer une commande (ou
      un cordage) à laquelle est amarré le premier ;
    - il est conseillé d'opérer avec des bottes en caoutchouc, de préférence haute, voire cuissardes et muni d'une
       lampe de sûreté ;
    - si l'égout est pourvu d'une banquette, circuler sur celle-ci ;
    - s'il n'y a pas de banquette, progresser en prenant appui des mains, gantées contre les parois verticales ;
    - en cas de montée rapide des eaux au cours de la reconnaissance, ne déplacer en remontant le courant ;
    - en cas d'orage, aucune intervention ne doit être entreprise avant que les eaux aient repris un niveau, normal
       dans le collecteur ;
    - en cas d'écorchure, de blessure, d'absorption d'eau polluée, voir sans tarder un médecin au retour de
       l'opération.

       Remarques. - Dans les grandes villes, au réseau d'égouts dense, les collecteurs élémentaires peuvent être munis de réservoirs de chasse, installée en tête d'égout, d'un volume de 4 à 10 m3 et qui fonctionnent automatiquement dès qu'ils sont remplis à raison d'une fois par heure, par 12 heure ou  par 24 heures. Ces dispositifs présentent pas de danger pour le personnel circulant dans le collecteur élémentaire car l'eau ne s'y élève que de quelques centimètres.

    La récupération d'objet en fer ou  acier (clés) s'effectue aisément au moyen d'un aimant, attaché à une ficelle et qu'on traine au fond de la cuvette s'il en existe une).

    samedi 18 août 2012

    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes. Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non. 1. Excavation dont l’air est respirable. Matériel : - - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande. - -- Au besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc. Gradé Sauveteur Chef d’équipe et Sous-chef Servant Fait un nœud de chaise à sa mesure, s’y place et se fait descendre. Tient dans sa main un cordage muni de sangle que laisse filer le servant. Commande « Halte ! » pour arrêter la descente. S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires. Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ». Se fait hisser. Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait. Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise. Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu. Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime. Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait. Déroule un cordage et le place en retrait. Fait filer ce cordage muni d’une sangle. Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame. Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur. 2. Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.). Matériel : Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel. Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent. Il donne des signaux suivant avec la corne : - pour faire arrêter la descente : 1 coup ; - pour monter la personne : 2 coups ; - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ; - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités. Observations : 1. La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin. On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.). 2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).


    La manœuvre est exécutée par un gradé sauveteur et une équipe de trois hommes.

    Il y a deux cas à considérer, selon que l’air est respirable ou non.

    1.       Excavation dont l’air est respirable.

          Matériel :
    -      
    - 2 cordages, 2 sangles, 1 commande.
    -      
      --  Au  besoin : gaffe, grappin, échelle, lampe électrique, etc.



    Gradé Sauveteur


    Chef d’équipe et Sous-chef

    Servant

    Fait un nœud de chaise à sa
    mesure, s’y place et se fait
    descendre.

    Tient dans sa main un   cordage  muni de sangle que laisse filer le servant.
    Commande « Halte ! » pour arrêter la descente.

    S’il veut se faire descendre, il prévient ou agite le cordage. Demande les appareils qui lui sont nécessaires.

    Amarre avec la sangle la personne à sauver et crie « Hissez ! ».
    Se fait hisser.














    Le chef déroule un cordage que le sous- chef place en retrait.

    Ils descendent le sauveteur dans un nœud de chaise.




    Le sous-chef amarre solidement le cordage s’il y a lieu.





    Le chef dirige la montée « ho hisse ». Le sous-chef aidé du servant, monte la victime.
    Le chef aide au besoin en tirant sur le cordage en retrait.
    Déroule un cordage et le place en retrait.


    Fait filer ce cordage muni d’une sangle.






    Descend avec une commande les appareils que le sauveteur réclame.


    Aidé du sous-chef, il monte la victime puis le sauveteur.

    2.  Excavation dont l'air est irrespirable (puits, fosses d'aisances, égouts, etc.).

    Matériel :

    Comme dans le premier cas plus un appareil respiratoire, quelquefois même un ventilateur qui est installé par le personnel chargé de la mise en œuvre de ce matériel.

    Le gradé sauveteur se place d'abord dans un nœud de chaise. Il convient des signaux pour se faire descendre les appareils qui lui seront nécessaires (gaffes, grappin, lampe électrique, échelle, etc.). Il  met ensuite l'appareil respiratoire et l'opération s'exécute comme dans le cas précédent.

    Il donne des signaux suivant avec la corne :

    - pour faire arrêter la descente : 1 coup ;
    - pour monter la personne : 2 coups ;
    - pour se faire remonter la personne : 2 autres coup ;
    - s'il a besoin de se faire remonter pour une autre cause ; plusieurs coups précipités.

    Observations :

    1.  La chèvre peut également être utilisée en faisant passer un cordage dans la poulie simple accrochée à  l'anneau de suspension et en se conformant à la manœuvre spéciale de cet engin.

    On peut également employer toute autre sorte de treuil (treuil tripode, treuil d'engin d'incendie, camion-grue, etc.).

    2. Pour les précautions à prendre dans certains cas particuliers, se reporter au présent règlement (manœuvre des appareils et sauvetage de personnes dans les excavations).