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mardi 28 juillet 2015

Les épreuves des bouches et poteaux

 
1 - But.

Les épreuves des bouches et poteaux d'incendie ont pour but de vérifier l'existence, la signalisation et le bon fonctionnement des appareils. Ils permettent, en outre, au personnel des corps de sapeurs-pompiers d'en connaître les emplacements.

Les épreuves sont effectuées par des gradés et sapeurs, autant que possible accompagnés d'un employé du service des eaux concerné.

2 - Épreuves des bouches d'incendie.

Fréquences des épreuves.

Toutes les bouches d'incendie de 100 mm ou de 150 mm, placées sur la voie publique, devraient être visitées une fois par mois, à la diligence des chefs de corps, d'après un tableau de répartition de tournées de bouches.

Des bouches de 100 et 150 mm sont installées aux frais d'administrations ou de particuliers pour la défense de leurs établissements ou immeubles. Elles sont dites "privées" et devraient également être visitées :

- tous les mois, dans les résidences, cités, lotissements privés à usage d'habitation et dans les centres
  commerciaux ;
- tous les trimestres dans les autres établissements.

Toutes les bouches d'incendie nouvellement installées doivent être reconnues et éprouvées dès que leur installation est connue (nécessité d'une liaison étroite entre les corps de sapeurs-pompiers et les services installateurs : Génie rural, Services des eaux, etc.).

Mode Opératoire :

L'épreuve d'une bouche d'incendie est faite obligatoirement au moyen d'un pèse-bouche, en opérant de la manière suivante :

- dégorger, convenablement la bouche, en l'ouvrant puis la refermant, lentement, dès que l'eau sort
  franchement ;
- monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert ;
- fermer le robinet de purge ;
- assurer l'ouverture totale de la bouche (13 à 17 tours) ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer le robinet de purge ;
- lire la pression indiquée par le manomètre ;
- fermer la bouche et démonter le pèse-bouche ;
- vérifier si les vidanges de la colonne montante et du coffre s'effectuent normalement ;
- nettoyer le coffre et graisser au besoin les tourillons du couvercle et sa genouillère, ainsi que la tige filetée
   du règlement.

Lors de la réception d'une nouvelle bouche et, par la suite, périodiquement, il est bon de contrôler également le débit des appareils en utilisant un contrôleur de débit ou "débitmètre".


Signalement :

Les observations relevées au cours des tournées de bouches sont consignées sur un registre spécial ouvert au centre de secours.


Les demandes de travaux d'entretien ou de réparation sont adressées :

- au Services des eaux pour les appareils publics ;
- aux intéressés pour les bouches privées.


Responsabilité des corps sapeurs-pompiers (voir modèle de certificat de dégagement de responsabilité)

Les sapeurs-pompiers doivent établir un Certificat de Dégagement de Responsabilité :

- pour tout incident ou accident qui pourrait être occasionné par le personnel ou le matériel du corps
  des sapeurs-pompiers lors des épreuves des moyens ci-dessus désignés.

Les chefs de corps doivent faire, tous les deux ans, par les propriétaires ou responsables d'établissements, ou leur représentant, des imprimés dégageant le corps de toute responsabilité en cas de détérioration des bouches ou poteaux d'incendie privés au cours des épreuves. Il est bon de renouveler ces documents à chaque changement de propriétaire. Les imprimés sont conservés par les chefs de corps.

Dans le cas où l'organisme responsable a refusé de signer cette décharge, les épreuves doivent être faites par un de ses représentants, en présence des sapeurs-pompiers, qui se bornent à indiquer les réparations à effectuer éventuellement.

 Périodes de gel :

Les bouches d'incendie ne sont pas essayées à eau quand la température extérieure descend au dessous de - 3°. Dans ce cas l'épreuve se borne à :
- à la reconnaissance des emplacements, afin de s'assurer qu'ils ne sont pas encombrés ;
- la vérification de l'ouverture du couvercle ;

Pour éviter une détérioration rapide par corrosion, il est formellement interdit de mettre du sel dans le coffres et les colonnes des appareils.


Bouches encombrées :

Les bouches encombrées par des matériaux lourds, des éventaires, des véhicules en stationnement, ou masquées par des barricades de chantiers, sont immédiatement signalées aux services de police concernés, auxquels. Ils faut indiquer les numéros d'immatriculation des voitures en cause (voir modèle de signalement).

Les appareils recouverts de tables ou chaises, aux terrasses de cafés, sont essayés normalement, sous réserve que ces matériels soient déplacés par les soins des commerçants.

3. Épreuves des poteaux d'incendie.

Les poteaux d'incendie, publics et privés, répertoriés communément avec les bouches d'incendie, son inclus, sans discrimination, dans les tournées de bouches et essayés selon la même périodicité que ces dernières.


Le processus d'essai est le suivant :

- s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection, ou enlever les carters de protection, avec la clé de barrage ou la
   clé spéciale pour poteaux ;
-  démonter le bouchon supérieur de 100 ;
-   vérifier le serrage des deux bouchons de 65 (pour le poteau de 2 fois 100, démonter l'un des bouchons de
     100 et vérifier le serrage de l'autre bouchon de 100 et du bouchon de 65) ;
-    monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, sur l'orifice libre de 100 ;
-    ouvrir lentement le poteau en manœuvrant le régulateur jusqu'à ce que la purge d'air soit complète ;
-    fermer le robinet de purge ;
-    assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour les P.I
     de 2 fois 100 ;
-    lire la pression indiquée au manomètre ;
-    vérifier l’étanchéité des joints des bouchons obturateurs ;
-    fermer le poteau jusqu'à ce que l'aiguille du manomètre revienne progressivement vers zéro ;
-    ouvrir le robinet purgeur du pèse-bouche et attendre que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des
      prises de refoulement et la partie supérieure de la colonne ;
-    démonter la pèse-bouche ;
-    s'assurer que le vidange de la colonne s'effectue normalement ;
-    remonter le bouchon obturateur de 100 mm ;
-    refermer, s'il y a lieu, le coffre.

Comme pour les bouches d'incendie, il est bon de contrôler périodiquement et en tous cas lors de la réception de l'appareil neuf, le débit des poteaux d'incendie.

En cas de détérioration les poteaux d'incendie font (l'objet de signalements et de demandes de travaux dans les mêmes conditions que les B.I°;

Ils ne font pas non plus essayés à eau en période de gel et sont signalés aux services de police concernés lorsqu'ils sont encombrés ou masqués indûment.

4. Matériel à emporter pour les épreuves.

- clé de barrage ,
- clé pour poteau d'incendie ;
- un raccord intermédiaire pour poteau d'incendie ;
- pèse-bouche (éventuellement, aussi, contrôleur de débit) ;
- tricoises ;
- une raclette pour nettoyage du coffre ;
- une boîte à graisse et un pinceau pour graisser les tourillons du couvercle et de la genouillère ;
- une boîte de suif pour la tige filetée.

  5.  Cas particuliers.

Lorsque les épreuves ont lieu sans présence d'un employé du Service des eaux et que le personnel se trouve dans l'impossibilité de refermer un appareil le gradé d'épreuves doit alerter immédiatement le Service des eaux et, si la fuite est importante, rester sur place jusqu'à l'arrivée de son représentant.


Détérioration susceptibles d'entraîner une responsabilité communale ;

Les détériorations suivantes, susceptibles de mettre en cause, en cas d'accident subséquent, la responsabilité de la commune, doivent être signalées immédiatement au Service des eaux concerné :
- tampon de regard de vidange brisé ;
- couvercle détérioré, risquant de provoquer des chutes de passants ;
- appareil restant en écoulement l risques d'affouillement ou d'inondation ;
- appareil découvert indisponible alors que le Centre de secours n'en était pas avisé ;
- carré de régulateur cassé, couvercle impossible à ouvrir, rendant l'appareil indisponible, etc.











dimanche 28 juin 2015

Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup  peut  apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.

  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :

. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.

Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :

. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.

vendredi 19 juin 2015

 1. Généralités.

Les accidents susceptibles de se produire sur les canalisations de transport d'hydrocarbures liquides ou gazeux ou des installations techniques annexes disposées sur leur parcours (pompe de reprise, vanne de manœuvre, branchements de dérivation) peuvent consister en :

- fuite localisée ponctuelle, sur une canalisation ou organes annexes ;
- rupture accidentelle naturelle, par suite d'une défaillance du matériel, d'une conduite ou d'organes.

Les réseaux de gazoducs ou d'oléoducs doivent, comme tout établissement répertorié, faire l'objet, de la part des sapeurs-pompiers, de plans d'intervention a priori et une liaison étroite entre ces derniers et les sociétés ou organismes intéressés est indispensable.

En fait, pour les réseaux importants, une Annexe O.R.S.E.C doit être élaborée au niveau de la Protection civile départementale.
Les sociétés ou organismes concernés disposent généralement d'équipes d'intervention, capables de procéder aux réparations, ainsi qu'aux manœuvres de vannes, qui s'imposent après un accident.

Cependant, le rôle des sapeurs-pompiers, qui ont de grandes chances d'être les premiers alertés en cas d'incidents, est très important. Il sera exposé ci-après.

2.  Dangers.

Risques de soufflage et de projection de matériaux sous l'effet de gaz de forte pression, risques d'inflammation de la fuite ou des installations, risques de propagation de l'incendie au voisinage : espaces végétaux naturels tels que récoltes, forêts, bâtiments divers, risques d'explosion, risques d'asphyxies, risque de panique due au bruit que produit une fuite de gaz en pression, risques de pollution par épandage de grandes quantités d'hydrocarbures liquides.

3. Rôle des sapeurs-pompiers.

(D'une manière générale, les règles énoncées à l'article 14.2. ci-dessus sont applicables.)

- Répercuter l'alerte reçue sur la société ou l'organisme intéressée et la Direction départementale de la
   Protection civile (par le canal de l'inspection des Services de secours et de lutte contre l'incendie).
-  localiser exactement et déterminer la nature et l'importance du sinistre et de ses conséquences possibles ;
-  prendre les premières mesures de secours ;
.  éloignement des personnes, voire des animaux ;
.  évacuation éventuelle des bâtiments dont les baies doivent être fermées ;
.  arrêt de la circulation ;
.  interdiction de feu aux abords du lieu du sinistre, s'il n ' y a pas encore d'incendie ;
.  lutte contre l'incendie, s'il s'est déclaré ;
.  lutte contre la pollution ;
.  éventuellement, et seulement sur indication des services techniques de la société ou de l'organisme
   intéressé, manœuvre de vannes ;
- renseigner exactement la société ou l'organisme concerné et la Direction Départementale de la
   Protection civile sur la situation, en précisant ;
.  s'il s'agit d'une fuite ou d'une rupture de canalisation ou intéressant des organes annexes ;
.  l'importance de l'échappement ou de l'écoulement ;
.  la nature de l'environnement ;
-  situation par rapport à :
    - des constructions ;
    - une forêt ;
    - une route ;
    - une voie ferrée ;
    - un canal ;
    - importance de la population voisine ;
.  s'il y a  incendie :
-  de la fuite ;
-  autres ;
    avec risques de propagation ou non ;
.   le nombre de victimes éventuelles :
-  mort ;
-  blessés ;
   ou menace pour des personnes ;
.  les renforts nécessaires : nature et nombre.

4.  Remarques.

- Il est généralement impossible de procéder à l'extinction d'une fuite enflammée importante ou un gazoduc
   ou ses installations annexes, tant que l'alimentation n'a pas été arrêtée à la suite de manœuvres appropriées.
-  il faut alors se contenter de circonscrire l'incendie et d'éviter sa propagation, tout en attaquant les foyers
   secondaires qui ont pu être engendrés aux alentours.
-  après extinction, il faut refroidir intensément le sol autour du lieu du sinistre, pour permettre l'intervention
    des spécialistes chargés des réparations.
-   En aucun cas la réouverture des vannes, qui ont dû être fermées, éventuellement par les sapeurs-pompiers
     ne doit être effectuée par d'autres que par des personnels de la société ou de l'organisme concerné.