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dimanche 4 janvier 2015

Réactions de surcharges psychiques ou réactions de stress

Les sauveteurs, les policiers, les pompiers, les secouristes, les collaborateurs du Mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge et les volontaires de l'action humanitaire endurent, du fait de leur travail en situation d'urgence et de catastrophe, des réactions émotionnelles intenses.
On les appelle réactions de surcharge psychique ou réactions de stress.


          Les délégués du CI..C.R et les volontaires de l'action humanitaire qui s'engagent dans des zones de guerre et de conflit, subissent des traumatismes de plus en plus violents, plus proches des combats qu'auparavant, davantage mêlés à des populations civiles toujours plus menacées, ils côtoient aujourd'hui des combattants indisciplinés, au comportement imprévisible, qui ne les respectent plus.


         Au retour, ces réactions de stress et ces traumatismes troublent non seulement la personne rescapée, mais aussi sa famille, ses amis, les responsables opérationnels et le corps médical.


          Afin d'être mieux maîtrisées et, le cas échéant, prises en charge, ces réactions doivent être connues de chacun et de chacune.


          On distingue deux réactions de stress qui s'enchaînent d'une manière imperceptible, d'abord utile et protectrice, puis inutile et destructive pour l'organisme :


le stress protecteur qui permet de faire face aux conditions extraordinaires d'une mission éprouvante,
   tout en restant efficace ;

 

le stress dépassé, qui conduit bientôt à l'épuisement et à la chute des performances.

Les collaborateurs et les collaboratrice du CI.C.R n'échappent pas à ces réactions. Leurs familles non plus, "contaminées par les émotions de leurs proches et traumatisées avec eux.

jeudi 1 janvier 2015

Protection de la personne humaine et de son environnement en cas de conflit armé





Nombreuses et fort variées selon les tribus, mais convergentes par leur philosophie, sont les règles qui régissent la conduite des hostilités, la capitulation ou la reddition, la fin de la guerre, les représailles et les traités de paix, le sort des captifs, l'asile, la neutralité, les interventions et les alliances ; ensuite celles relatives au traitement de la personne humaine en cas de conflit armé en raison de leur rôle avant et après les hostilités (envoyés spéciaux, médiateurs...), de leurs fonctions spéciales (prêtres, féticheurs, guérisseurs), de leur état physique (vieillards, enfants, et infirmes) et de leur statut (populations non-combattantes...) ; et enfin celles relatives à la protection spéciale de certaines zones et des biens de caractère précieux, soit en raison de leur valeur symbolique (cimetière, bois sacrés...), soit encore à cause de leur importance vitale (puits d'eau, récoltes, bétail...).

 1.  Personnes et biens protégés en cas de conflit armé

 D'abord, il faut reconnaître que parmi les personnes citées ci-dessus, il y a celle qui remplissent une fonction sociale de premier plan. Les prêtres sont à cet égard des hommes qui ont le plus accumulé des forces vitales pour leur expérience, leurs connaissances, leur situation ; ce sont les patriarches des familles les plus anciennes, sont des magiciens qui ont fait leur preuve, qui ont appris les rites, après plusieurs années d'épreuves et d'ascèse, soit dans les couvents comme au Dahomey et au Nigeria, soit sous la houlette d'un ancien comme ce fut le cas dans la plupart des tribus. Ils ont en effet l'art d'interpréter la volonté de Dieu.

Le rite du sacrifice du coq dans les cimetières est une pratique à laquelle ils recourent constamment. Quant aux guérisseurs, ils ont le pouvoir de détecter les maladies grâce aux invocations et soignent les malades ou leur faisant porter des talismans ou boire des décotions. Ce sont les devins-guérisseurs, appelés aussi féticheurs, à l'opposé des sorciers qui sont possédés par une maléfique volonté de puissance. Par ailleurs, il faut noter l'importance des anciens (vieillards), proches des ancêtres et des esprits protecteurs.

 Ainsi donc, c'est principalement en raison de leur mission sacrée pour les uns (féticheurs, prêtres) et de l'importance de leur rôle historique pour les autres (vieillards, griots) que certaines personnes sont préservées des fléaux et maux causés lors des hostilités. Subsidiairement cependant, les lieux où les premiers œuvrent étant sacrés et protégés, leurs gardiens le sont à  plus d'un titre.

 De même, le vieillards, véritables dépositaires des traditions orales et "bibliothèques vivantes", sont épargnés. Ne dit-on pas dans un proverbe zaïrois : "On détruit la pirogue, mais jamais le port.

 En outre, à cause de la conception cosmogonique et vitale de la nature en Afrique déjà mentionnée, on attache une importance capitale à certains biens comme l'eau, le bétail et la terre. D'où leur appropriation et leur exploitation collective. Le bétail, les récoltes. Les points d'eau, dans la mesure où ils sont destinés, de par la tradition, à la survie aussi bien de leurs propriétaires, du groupe social auquel ils appartiennent que des étrangers même de passage, voire des adversaires, sont, en général, épargnés des vicissitudes de la guerre.

 Les professeurs Kappeler et Kokooza ont ainsi cité la pratique qui consiste, auprès des peuples lacustres de l'Afrique de l'Est, à interdire aux belligérants de considérer le bétail, les récoltes et les puits d'eau comme cibles de guerre.

lundi 29 décembre 2014

Port du casque de sécurité et d'un équipement adéquat


Une excellente protection du crâne est désormais obligatoire pour tous les conducteurs circulant sur des véhicules à deux roues à moteur. Il est également obligatoire pour tous les passagers des mêmes véhicules autres que ceux des cyclomoteurs.
 
Depuis que les conducteurs de deux roues ont été obligés de porter un casque le pourcentage de tués parmi les conducteurs accidentés a fortement diminué.

Les casques de protection ont fait et font encore l'objet en France et à l'étranger d'études en vue de la sécurité qu'ils peuvent assurer. Les statistiques montrent, par exemple, que le casque de protection se désolidarise de son utilisateur avant que le choc ait été totalement absorbé dans 14¨% des cas très graves d'accidents de motos.

Depuis quarante six ans, le casque a évolué dans sa forme et dans ses qualités d'amortissement, son dispositif.de rétention en est resté au stade d'une jugulaire n'assurant pas toujours la protection du menton et la stabilité du casque. Des prototypes, de nouveaux casques ont été pourvus d'un collier extensible mais réglable autour du cou de l'utilisateur, l'ouverture de ce collier étant semi-automatique et manœuvrable d'une seule main, même gantée.

Par ailleurs, afin d'éviter le risque de choc du cou contre la tranche du collier, celui-ci est relié à la base de la coque du casque par l'intermédiaire d'un ou plusieurs éléments souples et élastiques, jouant un rôle d'amortisseur et permettant au collier de se déplacer dans le plan de la base de la coque, dans toutes les directions, accompagnant ainsi le cou dans ses mouvements relatifs par rapport à la coque, sans pour autant augmenter son périmètre et donc nuire à la qualité de la rétention.

Outre le casque, d'autres éléments de l'équipement jouent dans la sécurité des deux roues.
Un grand nombre d'accidents par exemple se produisent parce que les conducteurs des deux roues sont peu visibles, surtout la nuit, quand ils portent des vêtements sombres.
Le casque lui-même et les vêtements peuvent équipés d'éléments fluorescents et rétro-réfléchissants.
  


samedi 27 décembre 2014

Retrait du casque du motocycliste en cas de détresse respiratoire


Le casque d'un motocycliste n'empêche ni le dégagement en urgence, ni la mise en position latérale de sécurité ; il ne doit donc pas être retiré, si la victime présente des signes de détresse ventilatoire et porte un casque de type "intégral" (les autres casques permettant l'ouverture et le nettoyage de la bouche et la pratique de la ventilation artificielle.


 Le retrait du casque est une manœuvre très délicate ; elle est moins dangereuse à deux sauveteurs :


          - Le sauveteur le plus expérimenté se place à genoux, à côté de la tête de la victime ; il    place une main sous le cou, l'autre est passée sous le bord inférieur du casque : les doigts sont mis en crochet sous le menton. Il assure le maintien de la tête dans l'axe du corps
         - Le second sauveteur se place dans l'axe de la tête, détache la sangle de la mentonnière   vérifie que rien d'autre ne retient le casque (foulard...), saisit le casque sur les parties latérales du bord inférieur, et le tire doucement dans l'axe. Il est parfois nécessaire de basculer légèrement le casque en arrière pour ne pas accrocher le nez.


          Le maintien de la tête dans l'axe du corps n'est jamais relâché : la tête et le casque sont à peine soulevés du sol de la hauteur juste nécessaire pour que le casque puisse glisser sur le sol ; elle est reposée doucement sur le sol et maintenue en rectitude.

          La ventilation artificielle peut être aussitôt commencée dès que les voies supérieures sont libres.


 Cas particulier :


         Au cas où l'accès à la nuque et au menton n'est pas immédiatement possible, le premier sauveteur, placé dans l'axe de la tête, maintient le casque (et donc la tête), le second à genoux sur le côté, défait la fermeture (jugulaire, mentonnière, autre système de fixation...). Il passe ensuite une main sous la nuque, l'autre en crochet sous le menton en maintenant la rectitude dans l'axe du corps de la victime.


          Lorsqu'il n'y a qu'un seul sauveteur, la manœuvre est très dangereuse :


          - Le sauveteur se place à la tête de la victime, passe une main sous le cou et de l'autre tire doucement le casque, bien dans l'axe du tronc.
          Une fois le casque ôté, il pose doucement la tête sur le sol, la maintient basculée en
arrière, et pratique immédiatement la libération des voies aériennes supérieures et la ventilation artificielle.
            Cette manoeuvre ne doit donc être réalisée que s'il y a danger vital manifeste, et dans ce seul cas.
           Il faut toujours se rappeler que l'on peut laisser le casque sur la tête d'un blessé inconscient qui ventile tout au long des opérations de secours (P.L.S, notamment).


          L'opération de retrait ne s'impose que :


         - si la victime vomit ;
          - si une ventilation artificielle est indispensable ;
          et si le casque est de modèle dit  " intégral ".

jeudi 25 décembre 2014

Les Principes Démocratiques Et Le Rôle des Différents Acteurs Dans La Prévention Des Conflits





1.1 - Définition de la Démocratie.

 L'on parle de démocratie, lorsque dans un régime politique, le pouvoir souverain du législateur et du gouvernement vient du peuple, qui l'exerce directement ou en travers des représentants librement élus au suffrage universel.

 On résume souvent la démocratie à la formule de Périclès (5° siècle avant J.C), reprise par Abraham Lincoln. "La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple." La démocratie est un idéal vers lequel tendent des méthodes de gouvernement. Dans les faits, aucun système politique soit complètement démocratique. Pour qu'un système politique soit complètement démocratique, il faut : . une information totale et transparente ; . un niveau d'éducation et/ou d'instruction homogène dans la population citoyenne ; . l'empêchement constitutionnel de tout abus de pouvoir voire de tout risque de concentration des pouvoirs...  

1.2 - Les Principes Démocratiques. La démocratie repose sur un ensemble de principes et de pratiques qui protègent la liberté du citoyen. Ces principes sont les suivants :  

a - L'égalité entre les citoyens. En démocratie, tous les citoyens sont également protégés par la loi et leurs droits sont garantis par la législation et le système judiciaire. Tous les citoyens jouissent donc d'une égalité.  

b - La souveraineté du peuple. Le pouvoir du législateur (Assemblée nationale) et du gouvernement vient du peuple, qui seul détient l'autorité suprême (la souveraineté), le peuple l'exerce directement ou au travers des représentants librement élus au cours d'élections démocratiques, libres et transparentes. 

c - La liberté des individus.

 En démocratie, lorsque les citoyens ne sont pas satisfaits de leurs dirigeants, ils sont libres d'organiser, d'expliquer leurs raisons, de manifester pacifiquement leur volonté de changement et, finalement de voter en faveur de nouveaux responsables lors d'élections suivantes. Les citoyens peuvent adhérer au parti politique de leur choix et faire campagne pour ses candidats. Ils acceptent que leur parti ne soit pas forcément toujours au pouvoir. Ils sont libres de se présenter aux élections et d'exercer des responsabilités publiques pendant un temps. Ils peuvent s'exprimer sur les questions locales ou nationales par le canal d'une presse libre. Ils peuvent adhérer à des syndicats et à des associations professionnelles ou d'intérêt local défendant leurs idées ou leurs intérêts (la religion, la culture, les arts, la littérature, l'amélioration de leur quartier, les échanges internationaux d'étudiants, etc.).  

d - La règle de la majorité. La démocratie repose sur une loi fondamentale (constitution), librement votée par le peuple et l'existence d'une juridiction (cour constitutionnelle), dont le rôle et de garantir l'application correcte de cette loi. f - La Séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Un État démocratique possède un parlement effectif (pouvoir législatif), un gouvernement qui applique les décisions avec mesure (pouvoir exécutif) et une justice indépendante (pouvoir judiciaire). Ces trois pouvoirs sont séparés en démocratie

. g - La Consultation régulière du peuple (élection et référendum). Les démocraties organisent régulièrement des élections libres et loyales ouvertes à tous les citoyens, qui permettent aux habitants de décider de la direction à donner et la politique nationale. h - La pluralité des partis politiques. Dans un système démocratique, il existe plusieurs partis politiques fluctuent et évoluent et qu'un consensus peut souvent sortir du choc des idées et des valeurs dans un débat public pacifique et libre. Le principe d'opposition loyale est essentiel dans toute démocratie, tous les participants au débat politique, partagent les valeurs démocratiques fondamentales de liberté, de parole, de croyance et d'égalité devant la loi. Dans une démocratie, la lutte entre les partis politiques n'est pas une lutte pour la survie, mais une compétition pour servir le peuple.

 i - L'indépendance de la justice.

 En démocratie, le système judiciaire est basé sur des lois librement établies par le peuple ou ses représentants, et respectées par le gouvernement et ses administrés. L'indépendance de la justice ne signifie pas que, les juges peuvent prendre leurs décisions en fonction de leurs idées et préférences personnelles, mais qu'ils sont libres de prendre des décisions conformes à la loi, même si elles sont contraires aux intérêts du gouvernement ou de puissantes parties impliquées dans l'affaire jugée.  

Le Citoyen 

 Le citoyen est une personne jouissant de tous ses droits civils et politiques et qui participe à la gestion des affaires de son village, de sa ville, de sa commune et de son pays. Le citoyen a des devoirs envers la communauté : . connaître la loi fondamentale ; . connaître et respecter les lois ; . payer les impôts ; . participer à la défense de la nation ; 

. respecter les autres citoyens ; . assister les autres citoyens en cas de danger, etc. La cellule familiale. La famille constitue le cadre d'éducation de l'enfant qui deviendra le citoyen de demain. la famille a donc le devoir d'inculquer à l'enfant ses premières valeurs civiques. C'est ce cadre où se font les premiers apprentissages des principes démocratiques. Le groupe restreint. S'il est vrai que l'individu influence le groupe, il est aussi vrai que le groupe exerce une forte pression sur l'individu. Le citoyen tirerait beaucoup de profit à appartenir à des groupes agissant dans le sens de la consolidation des valeurs citoyennes. Les associations et organisations. Les associations jouent un rôle d'éducation, de formation et d'information du citoyen. Elles ont le devoir de participer à la vie socio-économique de la nation. Elles doivent aussi assumer une responsabilité de contrôler l'action des gouvernants. Les confessions religieuses. Les confessions religieuses ont les mêmes responsabilités que les associations et organisations. Mais leur action relève plus du domaine de l'édification morale du citoyen. Les partis politiques. Les partis politiques sont des organisations volontaires qui font le lien entre un peuple et son gouvernement. Ils ont pour vocation la conquête du pouvoir. Ils mobilisent le peuple pour qu'il participe aux choix des responsables politiques. Ils contribuent à l'édification de la démocratie en jouant un rôle d'éducation de leurs militants. Ils fournissent aux citoyens un moyen d'obliger leurs élus à rendre des comptes sur l'action du gouvernement. Les institutions de la république. Les institutions de la république accompagnent l’État et l'aident à assurer le bien être des citoyens.

 L’État.

 L’État a pour rôle de : . sauvegarder la vie de tous les citoyens ; . assurer leur bien être en leurs garantissant le respect des droits fondamentaux ; . protéger les libertés individuelles ; . assurer une justice équitable aux citoyens en mettant en place un système judiciaire qui garantit le respect de la dignité du citoyen. Il faut signaler que ces différents acteurs du jeu démocratique ont un rôle important à jouer, chacun en ce qui le concerne, pour prévenir les conflits entre les citoyens.